Textes comme ça - Poésies

Akuas

~{ Tornade du Forum }~
22 Septembre 2016
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chez sfr lol
Hey !

Je crée un topic pour la poésie, car d'autres personnes parlaient de poésie dans un topic " inaproprié ". Ruvaak m'a dit oui. Edit : Nous pouvons écrire des textes comme ça, sans hésitation !

Commençons :

L'homme et l'âme
Homme, sache que tu es libre de tes actes
Sache que aimer n'est pas un crime
Mais plutôt un Art
Ton esprit se connecte directement dans ton âme

Te te plais à chercher des choses qu'y ne sont pas réelles
Tu les prends et les inventes
Ton âme est connecté à toi
Ne te plains pas de ta vie de rève

Vous gardez vos secrets bien au chaud
Homme, nul ne te connais assez
Âme, nul n'a sondé ton esprit
Vous êtes tous deux jalous

Mais cepandant voici que la musique court plus vite que les heures
Nul ne vous connait
Nul ne vous reconnait
Ô amis éternels, Ô tueurs fatals
 
Dernière édition:

sam88

Manchot retraité
29 Juillet 2011
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Semblerait-il que ce topic
De manière totalement épique
N'eut aucun succès

L'auteur, très imprévoyant
Fit un sujet fort inintéressant
Tout en son déshonneur

Mais cela n'en étonna aucun
Tant l'auteur était un faquin
Et la bonne journée mon cher.


-ZeroDay, 2016, "Ode au shitpost et aux nouveaux"
 

Akuas

~{ Tornade du Forum }~
22 Septembre 2016
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chez sfr lol
L'un t'éclaire avec son ardeur,
L'autre en toi met son deuil, Nature !
Ce qui dit à l'un : Sépulture !
Dit à l'autre : Vie et splendeur !

Hermès inconnu qui m'assistes
Et qui toujours m'intimidas,
Tu me rends l'égal de Midas,
Le plus triste des alchimistes ;

Par toi je change l'or en fer
Et le paradis en enfer ;
Dans le suaire des nuages

Je découvre un cadavre cher,
Et sur les célestes rivages
Je bâtis de grands sarcophages.

Charles Beaudelaire - 46 ans
-Cordialement TornadoArtlou
 

Excentrique pas Fou

Jeune vieux con, excentrique mais pas fou.
1 Janvier 2015
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Spirit

Méfie-toi.
2 Mars 2014
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Je pose juste la question pour tes attentes @TornadoArtlou : la prose fait partie de la poésie, mais la refuses-tu dans ce topic ou est-ce une idée au contraire à développer ? J'ai en fait écris 2-3 trucs, je ne sais pas si on peut appeler cela de la prose ou juste des textes comme ça, mais ton topic me paraissait indiqué.

Idée ! Je te propose d'élargir ce topic aux "textes comme ça" qu'il peut nous arriver d'écrire, ça pourrait être sympa. J'attends ta réponse ! :)
 

Akuas

~{ Tornade du Forum }~
22 Septembre 2016
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chez sfr lol
Je pose juste la question pour tes attentes @TornadoArtlou : la prose fait partie de la poésie, mais la refuses-tu dans ce topic ou est-ce une idée au contraire à développer ? J'ai en fait écris 2-3 trucs, je ne sais pas si on peut appeler cela de la prose ou juste des textes comme ça, mais ton topic me paraissait indiqué.

Idée ! Je te propose d'élargir ce topic aux "textes comme ça" qu'il peut nous arriver d'écrire, ça pourrait être sympa. J'attends ta réponse ! :)
Et bien mon cher Spirit_, c'est un très bonne idée ! Je change ça tout de suite :)
 

Spirit

Méfie-toi.
2 Mars 2014
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Double-post mais c'est pour être sûr de la notif', je n'ai malheureusement pas de titre, n'y ayant jamais pensé et n'ayant aucune idée sur le coup.

Une montagne se divisait en deux versants : l'un était ensoleillé et verdoyant, l'autre sombre et dépérissant. L'un était plein de vie et de rires, l'autre plein de mort et de délires. Ce dernier était escarpé et de celui-ci l'on ne voyait que les crêtes ensoleillées du versant fleuri. De l'autre, l'on ne voyait que vie et verdure, sans aucune vue sur le premier versant. L'homme se trouvait sur la face en décomposition de la montagne, et n'aspirait qu'à atteindre les crêtes ensoleillées. Ce désir fou lui permit d'escalader et de franchir de nombreux obstacles, ou du moins il croyait les franchir et éprouvait donc un espoir artificiel et délétère. En effet, chaque avancée se traduisait par une chute, d'autant plus brutale que l'avancée tentée était grande. L'homme ne pouvait se résigner à abandonner, à quitter pour toujours ce rêve paradisiaque néanmoins utopique. Rien ne pouvait détourner son regard sur le peu qu'il voyait du versant inaccessible, c'était une obsession plus qu'un désir, un poison pour dépérir. Mais après les chutes les plus brutales, la réalité se dessinait enfin : rien ni personne ne pourra permettre d'achever ce rêve, désir étouffé par sa démesure à l'échelle de l'homme. Pourquoi amener un élément provenant du royaume des ombres au pays des merveilles ? La culpabilité se faisait maintenant sentir, car aucune coopération n'était possible, un abîme séparait ces deux mondes, ou plutôt une fenêtre n'étant que miroir pour la face verdoyante et vivante. Rien ne pouvait soulager la désolation présente, rien ne pouvait conduire à une issue favorable. Tant de peine pour des chimères, tant de souffrance pour un désir creux tournant à vide, c'en était trop pour laisser intact la part de vie présente. Cette vie qui s'était faufilée discrètement sur la face obscure dépérissait donc et faisait désormais partie intégrante du décor. La vie continuait son cours sur la face verdoyante, plus reluisante que jamais, plus vivante que tout, tandis que les ombres ensevelissaient l'autre côté de la montagne.
 
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Paradox

yo
8 Avril 2015
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Gotham city
Une montagne se divisait en deux versants : l'un était ensoleillé et verdoyant, l'autre sombre et dépérissant. L'un était plein de vie et de rires, l'autre plein de mort et de délires. Ce dernier était escarpé et de celui-ci l'on ne voyait que les crêtes ensoleillées du versant fleuri. De l'autre, l'on ne voyait que vie et verdure, sans aucune vue sur le premier versant. L'homme se trouvait sur la face en décomposition de la montagne, et n'aspirait qu'à atteindre les crêtes ensoleillées. Ce désir fou lui permit d'escalader et de franchir de nombreux obstacles, ou du moins il croyait les franchir et éprouvait donc un espoir artificiel et délétère. En effet, chaque avancée se traduisait par une chute, d'autant plus brutale que l'avancée tentée était grande. L'homme ne pouvait se résigner à abandonner, à quitter pour toujours ce rêve paradisiaque néanmoins utopique. Rien ne pouvait détourner son regard sur le peu qu'il voyait du versant inaccessible, c'était une obsession plus qu'un désir, un poison pour dépérir. Mais après les chutes les plus brutales, la réalité se dessinait enfin : rien ni personne ne pourra permettre d'achever ce rêve, désir étouffé par sa démesure à l'échelle de l'homme. Pourquoi amener un élément provenant du royaume des ombres au pays des merveilles ? La culpabilité se faisait maintenant sentir, car aucune coopération n'était possible, un abîme séparait ces deux mondes, ou plutôt une fenêtre n'étant que miroir pour la face verdoyante et vivante. Rien ne pouvait soulager la désolation présente, rien ne pouvait conduire à une issue favorable. Tant de peine pour des chimères, tant de souffrance pour un désir creux tournant à vide, c'en était trop pour laisser intact la part de vie présente. Cette vie qui s'était faufilée discrètement sur la face obscure dépérissait donc et faisait désormais partie intégrante du décor. La vie continuait son cours sur la face verdoyante, plus reluisante que jamais, plus vivante que tout, tandis que les ombres ensevelissaient l'autre côté de la montagne.
Que de talent gâché dans la médecine !
 

Spirit

Méfie-toi.
2 Mars 2014
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Que de talent gâché dans la médecine !
Tu trouves que c'était bien ? (j'avoue que je ne sais pas si tu étais ironique ou non, je penche pour) Sinon je ne gâche rien en faisant médecine, au contraire c'est même super pour aider. Et en tant que médecin j'aurai toujours le temps d'écrire 8).