Amis lecteurs, vous qui aimez tant lire, que penseriez-vous de pouvoir régulièrement retrouver sur notre site, une nouvelle, ou si vous préférez, un récit fictif, inspiré de l’univers de Minecraft. Pour ceux à qui cela plairait, sachez que cela est désormais chose faite puisque nous allons publier à partir d’aujourd’hui, une fiction rédigée par moi-même et Odyssey, un fervent créateur de ce genre de récits, exposant ses œuvres sur le forum Minecraft de JVC.

Le titre de cette fiction est “Koriel. Royaume en guerre”  et elle raconte le périple d’un jeune garçon au nom charismatique de Steve, à qui il va… Nous préférons vous garder la surprise et laisser une part d’inconnu afin que vous puissiez profiter un maximum, alors n’attendez plus, lisez !

Chapître 1 : Un garçon ordinaire

Alors, comment te sens-tu ?

Steve était allongé sur un lit assez moelleux, regardant le plafond…

La lumière que procurait la torche jouait avec les ombres, tentait de l’effrayer, mais sans succès…

Il répondit avec hésitation :

– Bien. Enfin…  Je pense.

Le Dr.Milan continua son examen :

– Si je te montre cette image, à quoi penses-tu ?

Elle lui présenta un livre ouvert, avec une tâche d’encre située au centre de la première page.

Le plus souvent, ces tests ne lui évoquaient rien, mais cette fois, il lui semblait apercevoir une maison, ou plutôt, un village dont un nuage de fumée sortait. Il y voyait également des soldats, l’épée à la main, pénétrant ce fameux village comme s’ils voulaient le piller, le saccager, et le vider de tous ses objets précieux. Intrigué, il en fronça les sourcils et se leva presque mais renonça.

Le docteur lui demanda :

Tu vois quelque chose ?

Il répondit avec une grande appréhension :

– Oui… Je… Je vois…

Le docteur l’interrompu :

– Tu n’as pas à me le dire si cela te dérange.

Il lui lança un regard inquiet, mais tout de même reconnaissant.

Il prit son gilet en cuir et s’en alla.

Steve était presque un adolescent normal, malgré quelques excès de violence, et ses consultations chez le psychologue… Il ne s’en sortait pas trop mal.

Jon Konor, son père, était un brave soldat qui a sacrifié sa vie pour son peuple pendant la Guerre des 5000 Cubes, laissant Lydia, sa femme, s’occuper de leur fils.

Steve, n’ayant donc jamais eu la chance de voir son père, fut élevé par sa mère dès sa naissance.

Elle était seule à accomplir cette tâche.

Après avoir parcouru un très long chemin depuis la chaumière du psychologue à son village, les pieds mis a l’épreuve, il arriva enfin chez lui et accrocha son gilet au bâton fixé au mur près de son alambic.

Il s’écria rapidement :

Mère ! Je suis rentré !

Une voix s’exclama depuis le salon :

– Ah, mon cher Steve !

Sa mère était tout ce qu’il lui restait, il ne trouvait le réconfort qu’en sa présence…

Lydia était de taille moyenne, virant sur le petit, et avait de longs cheveux bruns noués en queue de cheval. Il savait que s’occuper d’un garçon de 16 ans était éprouvant pour elle, mais malgré toutes les épreuves qu’elle avait à affronter, elle l’aimait quand même de tout son cœur.

Alors, qu’a dit le psychologue ?

– Oh, rien de bien particulier

– Bien… Dis-moi, pourrais-tu aller ranger ta chambre ? C’est un vrai désastre, tu sais… Il y a des outils jonchant dans tous les sens…

Steve haussa les épaules et fila dans la cage d’escalier.

En effet, sa chambre était dans le désordre le plus complet possible : une pioche traînait par-là, une pelle par ci et même une hache, en bois heureusement, était fichée dans le mur

Il entreprit de ranger tout cela le plus rapidement possible et fourra le tout dans un coffre, à la va-vite. Puis il fit son lit, et redescendit aussitôt.

Tu es sûr d’avoir tout rangé ?

Il répondit avec un grand sourire :

– Oui mère, j’en suis sûr.

Elle continua :

– Dans ce cas, approche.

Steve vint près de sa mère et l’écouta plus assidûment.

Mon enfant, veux-tu bien aller me faire certifier ces papiers au Palais ?

Il répondit vivement :

– Oui mère, bien sûr, je ferais n’importe quoi pour t’aider !

Elle répondit aussitôt :

– Merci mon chéri.

Lydia sourit et lui tendit un flacon rempli de liquide bleu clair.

Tiens, c’est une potion de vitesse. Si tu te fais agresser ou que tu es fatigué, bois-en une gorgée et tu courras aussi vite qu’un silverfish, prêt à bondir sur sa proie.

Enveloppe en main, Steve parti aussitôt. Le Palais était très éloigné du village, encore plus que ne l’était le cabinet du psychologue, mais il était courageux et savait que sa mère comptait sur lui.

Une fois le portail de son village passé, il ne lui restait plus qu’à suivre la route des 3 biomes.

Après avoir parcouru une centaine de mètres, un cri retentit. Steve se retourna immédiatement. Il entendit une explosion, puis un autre son, inconnu.

Il n’y avait plus aucun doute pour Steve, quelque chose s’était passé au village.

Mais il était déjà bien loin, et rebrousser chemin lui aurait pris énormément de temps, même en courant à vive allure. Il fouilla son inventaire à la recherche de la potion. Elle était là.

En plein stress, il avala tout le flacon et commença à courir vers le village, à une vitesse fulgurante, dépassant tous les records jamais enregistrés.

S’approchant de plus en plus, Steve commençait à apercevoir des flammes, un nuage de fumée et des soldats, tout portait à croire que l’image qu’il avait vu dans la tâche que le psychologue lui avait montré devenait peu à peu réalité.

Les flammes étaient si ardentes que l’on pouvait voir des larmes perler des yeux de Steve, mais la chaleur n’était pas la seule raison de ses pleurs : Steve avait peur pour son village, et surtout, pour sa mère. Une fois le portail passé, il commença à tituber vers sa maison, criant :

Mère ! Où es-tu ?!

Mais tout ce qu’il pouvait voir n’était que des maisons en flammes et ses voisins hurlant de peur, se sauvant du village. Mais Steve, lui, ne pouvait pas fuir, il devait retrouver sa mère.

C’est alors qu’apparu, dans un nuage de fumée, Karl, le forgeron du village.

Il tenta de lui dire, malgré les bruits fracassants que produisait l’incendie :

– Mais qu’est-ce que tu fais là Steve, et où est ta mère ?

Il faut sortir de là, viens avec moi !

Steve ne lui répondit même pas, et couru à travers les flammes. Il aperçut alors des soldats, vêtus de terrifiantes armures et d’épées effilées. Il comprit que c’était eux qui avaient mis à feu et à sang, son paisible village. Ils étaient en train d’attacher des femmes à des poteaux.

C’est alors qu’il y aperçut sa mère et cria :

– Mè[…]re !

Les gardes se retournèrent.

Elle lui pressa tout en pleurant :

– Steeeeve, va-t’en, cours !

Voyant les gardes s’approcher de lui, il ne pouvait plus que s’enfuir. La course fut très courte car ces soldats n’étaient que des guerriers pilleurs de l’empire Fyron.

Une nation dévastatrice venue des contrées des Terres Rouges qui, depuis des dizaines d’années, prenait un malin plaisir à coloniser peu à peu le royaume de Koriel.

Un empire impitoyable dont l’unique but est le contrôle total. Pour arriver à leurs fins, les Fyronniens assaillaient, pillent, saccagent et brûlent des cités et villages entiers pour assouvir leur soif de pouvoir. Mais les prisonniers et les esclaves leur importent peu, ils ne prennent que des hommes importants comme des chefs de guerre ou encore des maîtres sorciers, et tuent les femmes et les enfants. Un enfant de plus ou de moins dans la nature ne les importerait donc pas le moins du monde. Mais Steve avait tout de même peur et continuait à courir, désespérément.

Une fois arrivé dans la forêt, il s’arrêta dans un petit coin isolé et pleura pour le triste sort de sa mère. Il se doutait bien qu’elle était déjà morte, et les têtes qu’il avait aperçu disposées sur des troncs, ne faisaient que confirmer ses soupçons.

C’est alors qu’il se reprit en main et se fit la promesse de venger sa mère. Mais l’heure n’était pas encore aux représailles, il devait d’abord survivre. Il commença alors à récolter quelques branches d’arbres et se fabriqua un petit feu de camp ainsi qu’une couverture avec son gilet en cuir.

Épuisé, sous les effets secondaires de la potion, il s’endormit.

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