Jeu Le roi des jeux

TexMexx

Architecte en herbe
24 Mars 2017
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Les échecs sont un jeu implacable.

Ils constituent un sport international, mais également une science précise, sans hasard, aucun, véritable art à qui en tombe un tant soit peu amoureux.

Je ne suis pas écrivain, encore moins maître pédagogue, ni même bon joueur d’échecs.

Je ne garantis en rien de rester hors d’une impasse textuelle indigeste.

Je me demandais essentiellement s’il était si difficile transmettre cette admiration qui est mienne au travers d'une page d'un réseau social…

Cette page a pour modeste vocation de partager cette folle passion que j’ai pour une discipline dont les règles n’ont pas été modifiées en Europe depuis des centaines d’années.

J’ai très peu d’années d’imprégnation de cet univers, en apparence si inaccessible pour un novice, si lointain, si complexe en vérité et ô combien immense de ses possibilités sans cesse renouvelées.

Je croyais savoir, au moins, « jouer » en arrivant dans le Cercle de joueurs dans lequel je suis toujours, mais il n’en était rien.

Quelle vanité que j’avais, me direz-vous !

Comment pouvais-je deviner que plus on en sait aux échecs, plus il y en a à découvrir ?

Quel était cet engouement qui me saisissait au fil des parties perdues, où mes adversaires m’infligeaient de cuisantes défaites avec la plus grande facilité ?

D’où venait cette magie de toucher de lourdes pièces en bois pour lesquelles je m’efforçais de canaliser toute ma concentration vers le fait de leur trouver une nouvelle place sur l’une ou l’autre des soixante-quatre cases feutrées ?

Peut-être ne le saurai-je jamais....

Tout ce dont je suis certain, c’est que ma chance est grande d’avoir effleuré ce jeu, d’avoir caressé quelques-uns de ses secrets et de raviver les braises de la curiosité à chaque nouvelle partie…

Je serais certainement honoré que cette page puisse éveiller en quelque lecture le sursaut, étincelle d’un intérêt nouveau ou bien renaissant pour cette discipline qui m’est si chère.

Approcher ce que certains appellent « le roi des jeux », c’est entrer dans un monde fantastique.

Ce jeu est unique, grandiose même, je dirais, et d’une beauté telle que j’ai rarement vue…

https://www.facebook.com/RomanEchecs/
 
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" L'ouverture, ou de l'importance des premiers coups... "

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Le début d'une partie d'échecs, appelée " ouverture ", est l'ensemble de coups qui vont faire passer l'échiquier d'une position de départ à une position de " milieu de partie ".

La place qu'occupent les pièces, toujours la même quand le jeu commence, est un ensemble positionnel tel qu'on le voit sur le diagramme en deux dimensions de cette publication.

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Les blancs jouent toujours en premier.

Un coup, c'est un coup joué par les blancs plus un autre coup joué par les noirs.

La position du commencement est un ensemble de places où les pièces n'ont aucune puissance.

Il s'agit d'une des positions les plus faibles aux échecs, et ce pour les deux adversaires.

Les pions alignés devant empêchent toutes les pièces à longue portée d'agir car elles ne peuvent encore se déplacer.

Seuls les cavaliers ont la vertu de pouvoir passer par dessus les autres pièces et donc jouer au premier coup.

Un pion peut aussi, et seulement aussi, bouger en premier, et ce d'une case ou de deux cases, selon le choix, car c'est uniquement au premier coup d'un pion que ce choix est possible.

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⚠️ Les premiers coups d'une partie ont au moins deux objectifs :


- Tenter de prendre, ou au moins de contester avec l'adversaire (le concurrencer), le contrôle du centre (les cases d4, d5, e4 et e5) afin de se mettre en position de force pour la suite de la partie.

- Mettre les pièces en activité par la même occasion, afin qu'elles passent d'une faible et inactive position à une place où elles ont davantage de puissance, et d'où elle permettront de préparer une attaque et ainsi de réaliser des échanges de pièces favorables (c'est à dire de rendre la position plus forte que celle de l'adversaire après l'échange, quand auparavant elles étaient moins évidentes à départager).

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⚠️ Pouvoir réaliser un roque au cours de cette phase du jeu est quelque chose de généralement préférable pour au moins deux raisons : le roi est mis à l'abri et la tour qui roque est libérée, enfin active.


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⚠️ Les coups d'ouverture sont déterminants ! Ils conditionnent le plus souvent l'ensemble de la partie.


Une ouverture équilibrée entre les adversaires donne souvent un jeu où tout est possible ou presque, dans les deux camps.

Une seule erreur plus ou moins lourde ou grossière avant que ne soient passés les dix ou quinze premiers coups (à titre indicatif et relativement approximatif...) donne issue, la plupart du temps, sur une partie très difficile à rendre favorable, pour des niveaux de joueurs sensiblement équivalents.

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⚠️ Quelques erreurs seraient :


- Pousser le pion d'une case, d'un flanc ou de l'autre, tel qu'il serait placé sur une case naturelle de sortie pour le cavalier, encore que ce ne soit pas toujours systématiquement le cas... (c3 ou f3 pour les blancs, c6 ou f6 pour les noirs)

- Placer un fou ou l'autre devant un des deux pions centraux, de façon à ce que ce pion ne puisse plus être avancé tant que le fou demeure là. (d3 et e3 pour les blancs, d6 et e6 pour les noirs)

- Tenter de sortir prématurément une pièce lourde, telle qu'une tour, ou pire, la dame, ce qui offrirait à l'adversaire une belle occasion d'attaquer la pièce concernée, et lui donnerait l'ascendant dans le rythme de la partie.

- Sortir un pion d'une seule case alors qu'il est voué à avancer à nouveau peu de coups après. Ce coup supplémentaire (il bouge en deux fois et non en une) sera un retard de pris.

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⚠️
Aux échecs, on évite généralement de perdre du temps en terme de déploiement des pièces.

- Placer une pièce sur une case attaquable par l'adversaire au coup d'après, immédiatement, et notamment par un pion. Des coups seront alors forcés en défense par un adversaire attaquant la pièce qui se devra d'être sauvée, et donc on subit et déplace la même pièce à plusieurs reprises tandis que l'adversaire déploie ses pièces, l'une après l'autre...

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⚠️ De façon générale, on évite le plus possible d'avoir à jouer deux fois de suite la même pièce, même si ce principe n'a pas valeur absolue.


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Il ne semble pas impératif d'étudier les techniques, extrêmement nombreuses et variées, des différentes façons de faire son ouverture pour réussir à débuter correctement une partie.

Il paraît important, en revanche, de prendre certains réflexes d'ouverture (connaître des erreurs à éviter) pour réussir le " développement " de ses pièces, c'est à dire leur sortie et leur mise en activité.

Certaines indications ont été citées plus haut à ce sujet.

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⚠️ Il est souvent conseillé de travailler toujours une même ouverture tant que l'on est pas à l'aise en la mettant en place dans la partie, de façon à être en mesure de pouvoir la comparer efficacement à la suivante que l'on étudiera.


Le choix d'une ouverture dépend , en plus de sa valeur d'efficacité, des goûts de jeu du joueur.

Certains joueurs dits " de jeu combinatoire " vont aimer les parties qui deviennent rapidement dynamiques en terme d'échange de pièces et de combinaison de coups, même avec un petit nombre de pièces en attaque, préférant les diagonales et autres trajectoires ouvertes rapidement, ce qui permet le jeu de longue portée.

D'autres préfèreront " le jeu positionnel ", renforçant et " consolidant " le plus souvent leurs positions et en avançant plus prudemment tout en gagnant de l'espace moins rapidement sur l'échiquier.

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Pour conclure, on pourrait se contenter de dire qu'il vaut mieux connaître correctement une seule façon de débuter une partie, plutôt que de choisir des coups approximativement efficaces sur plusieurs types d'ouvertures...

La précision des coups fait la force du jeu !

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DragonAlec

Le JdR, l'Informatique, et les Jeux vidéos
14 Novembre 2012
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J'ai déjà vu quelqu'un qui en premier coup joue son pion en A4 par exemple :') (Ou H4)
 
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Je n'ai jamais véritablement étudié ce genre d'ouverture...

Sais-tu si celle-ci est dans le but de sortir rapidement une des tours ?
 

TexMexx

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A titre d'exemple, voici une position représentative :

Dix coups joués (soit 10 déplacements pour chacun des adversaires), d'une ouverture au cours de laquelle, de prime abord, les joueurs n'ont pas à priori commis d'erreur lourde, mais au cours de laquelle les blancs se sont peut-être installés au centre avec un peu plus de puissance que les noirs...

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Si l'on considère la case " d5 " et que l'on s'imagine, le sourire aux lèvres
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, que les noirs défendraient le coup d'un pion blanc en " d4 " poussé sur " d5 " par un choix d'échange de pions, on s'apercevrait d'un résultat défavorable au noirs.


Pourquoi ?


Si l'on s'amusait, encore une fois
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, à compter les attaques des pièces des deux camps ?



C'est à dire réfléchir selon une réponse des noirs d'un pion situé ci-dessus en " e6 " qui prendrait le pion blanc ainsi poussé sur la case " d5 "...


Arriverait-on à un déséquilibre des forces ?

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Expliquerions-nous ce mystère exprimé en une langue venue d'un autre univers, ou avons-nous déjà piqué du nez ?
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Dans cette position figée, toujours ci-dessus, après dix coups si nous nous souvenons bien ( je vous ai vus jeter un coup d'œil en haut pour vérifier !
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), on dirait bien que cette fameuse et respectable case " d5 " est attaquée par les deux adversaires. On dit alors qu'elle est contestée.



Chez ceux qui vont avoir à défendre cette attaque d'un pion blanc sur un pion noir, c'est à dire ceux qui depuis le début répondent par un coup à un coup joué auparavant, vous l'aviez deviné, il s'agit des blancs, heu non c'est un plaisanterie tant peu risible que facile, mais c'était juste pour voir si vous suiviez un peu ! ...
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Je disais, donc, pour les deux du fond qui ne suivaient pas
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, que les noirs avaient à défendre cette proposition d'échange de pions, attaque directe d'un trouffion sur un autre, véritable agression gratuite et sans sommation, hostilité terrifiante déployée dans toute cette violence impitoyable que ce jeu peut engendrer, et j'en passe et de meilleures...


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Quelle serait la puissance des noirs sur cette case " d5 " ? Ils défendent avec un pion en " e 5 ", en l'occurrence la victime de ce monumental acte de barbarie initié par le camp blanc. Celui situé en " d6 "... Le cavalier en " f6 " fait de même car lui aussi il tape sur cette case " d5 ". L'observation devant être sur l'ensemble de la position, on se retrouverait du coup avec un fou de case blanche dans le camp noir, en " b 7 " qui copie honteusement ses petits copains le pion et le cavalier
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Trois contrôles de cette case " D5 chez les noirs " : pion, fou, cavalier.

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Chez les blancs le confort paraît quelque peu plus ample en terme de forces sur cette même case " d 5 ", celle qui sera ce futur lieu d'échange de pièces.


Un fou en " c4 ", un cavalier en " c3 " et un pion " e4 " pour commencer... Evident mais tellement obscur à la fois si je l'avais dit à l'oral aussi vite que ce pourrait être lu.... Promis c'est presque fini !
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Mais seulement le problème, c'est que si les noirs déclenchent cet échange sur la case " d 5" , le pion blanc qui s'y trouve disparaît ! ... condoléances !
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En effet, en regardant bien, derrière ce pion en " d5 ", on découvre qu'il y a une dame et une tour prêtes à se jeter sur cette case " d5 " du coup !!!!
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Cinq contrôles de cette case " d 5 " pour les blancs : pion, cavalier, fou, dame, tour...



Autant vous dire que les noirs n'ont peut-être pas intérêt à déclencher cet échange dont on parle depuis tout à l'heure...

Voici comment, grosso modo et à la grande louche, on analyse si un coup vaut la peine ou s'il est pourri de chez foireux.
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UNE CHOSE ici que l'on peut retenir s'il ne devait y en avoir qu'une :

Vous avez les noirs ? ne laissez pas dans la mesure du possible les blancs s'installer comme sur ce diagramme !

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C'est tout pour l'instant, et navré si le " freestyle " rend le texte indigeste mais c'était un premier jet !

Bien calculement vôtre....

 
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Non, c'est surtout qu'il savait pas jouer :D

L'idée de départ n'est pas mauvaise, à savoir celle de sortir une pièce puissante.

L'ennui est que lorsque beaucoup de pions et pièces mineures (les fous et les cavaliers) sont encore en place, les tours demeurent vulnérables et sont vite mises en danger...

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" Les échecs ou jeu d'échecs sont un jeu de société combinatoire abstrait pour deux joueurs (partie simple) ou pour un joueur contre plusieurs (parties simultanées).

L'origine du jeu se perd dans la nuit des temps et fait l'objet de plusieurs hypothèses relevant des mythes et légendes. Le jeu, dans sa forme primitive, serait né en Asie, à une époque indéterminée, peut-être avant notre ère.

Adopté au Moyen-Orient, il y connaît un grand développement qui prépare sa forme moderne.

Arrivé en Europe avec les conquêtes arabes, il y a évolué lentement, et ses règles y ont été formalisées puis figées après la Renaissance, pour donner le jeu que nous connaissons aujourd'hui.

Au terme d'un processus de normalisation, le jeu d'échecs dans sa forme moderne est désormais répandu dans le monde entier, et il est pratiqué par de nombreux joueurs, librement ou affiliés à des clubs et des fédérations nationales.

Des compétitions sont organisées à tous les niveaux, y compris les championnats du monde et les Olympiades sous l'égide de la Fédération internationale des échecs.

Il existe un système de classement des joueurs en fonction de leur force, dominé par les maîtres et grands maîtres internationaux.

Dans ce contexte, le jeu d'échecs joue un rôle sur la scène internationale et ses compétitions ont notamment été l'un des théâtres de la Guerre froide.

Le jeu moderne diffère fortement des versions primitives. "

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" Les origines du jeu d'échecs se perdent dans la nuit des temps entre légendes et une réalité historique souvent controversée.
Une origine située dans le nord de l'Inde vers 600 (après J.C.) est aujourd'hui communément admise.


L'ancêtre direct décrit par des textes est le chatranj que les Perses auraient reçu des Indiens (jeu dérivé du Chaturanga à deux joueurs).

Point de repère : le jeu d'échecs tel que nous le connaissons aujourd'hui existe depuis le début du 17 ième siècle. Soit près de 400 ans sans aucune modification majeure si ce n'est l'apport de la pendule et la modification du style des pièces : le style Staunton (internationalement adopté) date de 1850. "

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" La fin du moyen-age et le début de la Renaissance est une période charnière pour les échecs. C'est durant cette période que le "nouveau" jeu d'échecs apparaît. La reine et le fou adopte leur déplacement actuel. Le déroulement du jeu est donc beaucoup plus rapide et la reine devient la pièce la plus puissante.

Remarque : bien sûr ces nouvelles règles rendent caduques tout l'édifice théorique élaboré par les arabes. Le roque (motivé par le souci de protéger le roi) fera progressivement son apparition, ainsi que la possibilité d'avancer de deux cases pour le premier coup d'un pion (et la prise en passant qui en découle)
A partir de 1650, on peut considérer que toutes ces règles sont établies. Néanmoins il faudra attendre la création de la FIDE et le congrès de 1929 à Venise pour avoir le premier règlement international officiel du jeu d'échecs. "


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" Le jeu d'échecs se diffusera au gré des voix de commerces (sel, soie, épices...) et des invasions. La diffusion la plus citée (mais loin d'être la seule) est celle Inde / Perse / Islam / Afrique du nord / Espagne.

D'après un texte pehlvi (ou pahlavi : en langue perse) le jeu d'échecs a été introduit en Perse sous le règne du roi Khosroe Nushirwan (531-578).
Les arabes adopteront ce jeu (prenant le nom de shatranj) et son expansion suivra les conquêtes de l'Islam, de l'Afrique du nord à l'Espagne, un des pays par lequel le jeu d'échecs sera connu en Europe "


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Qui a inventé les échecs, quand, où, comment, pourquoi ?

L’origine du jeu d’échecs reste un sujet controversé.

En effet, comme l'écrit Richard Eales dans son livre Chess, " The History of a Game ", la recherche des origines des échecs est similaire à la recherche du « chaînon manquant » dans l'évolution humaine.

Les premiers échecs se jouaient donc très probablement à deux joueurs. Mais où et quand sont-ils apparus ?

Les échecs sont assurément un jeu asiatique et trois ensembles géographiques posent leur candidature au titre de berceau du roi des jeux. Ces trois ensembles sont eux-mêmes très vastes :

- L’inde du nord, du Cachemire à la haute vallée du Gange, en passant par le Sind et le Pendjab, le bassin de l’Indus (aujourd’hui largement au Pakistan).

- La Chine historique, c’est-à-dire le bassin du Huang He (fleuve Jaune) et peut-être celui du Yangzi Jiang, plus au sud.

- La grande sphère iranienne entre les deux, les pays traversés par l’antique Route de la soie : la Perse mais aussi le Gandhâra, la Bactriane, le Khwarezm, la Sogdiane, la Sérinde, soit l’Asie centrale de l’Iran et de l’Afghanistan au Xinjiang. Linguistiquement et culturellement, ces régions se rattachaient à la sphère iranienne.

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(source Wikipédia et iechecs.com)

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Ici, sur quatre coups, les blancs font trois coups douteux. Un pion central et les deux cavaliers ne peuvent gagner le centre...

Il est souvent important de laisser libres les bonnes cases de sortie pour les cavaliers, lesquels ont plus de puissance vers le centre de l'échiquier. Ils y attaquent en effet un plus grand nombre de cases.

Les fous ont des cases naturelles de sortie, et elles ne sont pas celles où ils empêchent les pions centraux d'avancer...
 
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Voici pour jouer en temps réel contre des joueurs :

https://www.echecs-online.fr/

https://www.sparkchess.com/

https://lichess.org/ (c'est celui-ci selon moi le plus complet en terme d'interface et de possibilités de jeu, entre autres)

https://www.chessfriends.com/ (disponible aussi sur smartphone)


Il existe aussi des applications où l'on dispose d'un temps bien plus confortable pour trouver son coup, de 1 à 5 jours selon paramétrage de la partie, toujours contre un autre joueur du net : (les classements y sont donnés à titre indicatif mais ne reflètent pas exactement la réalité des classements dans les compétitions officielles)

http://chesstimeapp.com/ (pour téléphone)

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.ChessByPostFree&hl=fr (téléphone et pc sous Windows)


Ces deux applis permettent de communiquer avec l'adversaire via boite de dialogue instantané, et en ce qui concerne chess by post il est possible d'observer une partie à volonté qu'elle soit en cours ou terminée ce qui donne la possibilité de l'analyse et du progrès technique, notamment.

Enfin voici un petit logiciel pour s'entraîner sur téléphone tactile qui mérite d'être essayé :

http://www.chessgenius.com/

Cette dernière application dispose d'un grand échelonnage de niveaux d'intelligence artificielle et intègre de nombreuses sous fonctions pratiques et enrichissantes, comme le fait d'indiquer l'ouverture pratiquée par exemple...


Il en existe beaucoup d'autres, et ne les ayant pas essayées il serait délicat à mon sens de les mentionner...
 

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Fourchettes où la pièce déplacée attaque deux pièces, doubles attaques quand la pièce qui bouge attaque une pièce et par son déplacement ouvre une colonne, rangée ou diagonale que se met à contrôler une autre pièce longue portée du joueur....

L'attaque multiple est à chercher, notamment pour gagner du matériel, entre autres.

Il semble plus confortable de ne pas laisser l'adversaire s'installer dans des positions où il sera en mesure de menacer plusieurs pièces en un seul coup…

La visualisation des possibilités de l'adversaire doit être acquise pour pouvoir empêcher ce type de coups de se présenter...

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Les flèches ont une légende sur le diagramme.

Vert : Coups 1, 2.


Jaune : Coup 3.


Bleu : Coup n°4.


Rouge : Coup 5 avec menace d'attaque sur le Pion, case d'attaque Tour + Dame pour le cavalier.


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Peut-être qu'un quatrième coup plus fort pour les noirs aurait été un pion poussé en h6...?


Peut-être que ce coup là n'est pas non plus le plus fort...


Peut-être qu'il y a tout simplement une réponse au coup Cavalier g5 ?


A nos ressentis !