•-)•–– Une histoire Minecraftienne ––•(-•

Histoire Minecraftienne est une série d’articles qui traitera des ajouts faits depuis les versions récentes de Minecraft allant de la 1.9 (et peut-être la 1.8) jusqu’à la 1.12 et la 1.13 prochainement en les encadrant dans une logique RolePlay, retraçant leur histoire et leur trouvant une raison RP justifiant leur ajout dans le jeu, ou bien encore en expliquant leurs origines d’une manière RP.

Ces articles auront un but purement et simplement divertissant et non de fournir des informations (si ce n’est que de manière brève et non-exhaustive) sur les caractéristiques des ajouts faits par Mojang.

Si vous n’avez pas encore consulté le dernier article, je vous conseille de le lire :

•-)•–– Les golems de fer ––•(-•

Leurs pas résonnent dans les chemins des villages, lourds et chargés d’une puissante sonorité, donnant une fleur de temps à autre aux villageois pour une raison quelconque. Ce sont des êtres silencieux, lourds et faits de fer. Leurs origines sont très floues mais leur histoire est passionnante, car aussi longtemps qu’on s’en souvienne, ils ont toujours voué leur vie à une noble cause : protéger les opprimés, ceux que l’on appellera communément les villageois.

Mais comment sont-ils créés ? D’où viennent-ils et quel est leur but ? Voici l’histoire, des golems de fer.

•-)•–– Leur création ––•(-•

Du temps d’avant la 1.2.1, les villageois étaient martyrisés, non pas par les joueurs uniquement mais surtout par les hordes de monstres qui apparaissaient dès que le soleil disparaissait derrière l’horizon. Peu d’entre eux y survivaient et ceux qui réussissaient n’avaient pas la même chance la nuit suivante. Sans protection ni défense, ils étaient vulnérables et n’importe quel cataclysme pouvait rayer un village de la carte, nombre de villages alors abandonnés, désertés ou exterminés furent trouvés au travers du monde.

Un jour, un forgeron spécial naquit dans un village éloigné en montagne, inatteignable par les monstres qui ne pouvaient escalader la falaise abrupte, refuge à l’abri des regards et des dangers, il grandit depuis sa fenêtre donnant sur des plaines, des forêts, des marais et des jungles à perte de vue. Il se nommait Ragorath Friz. Se demandant ce qui se passait alors en bas, loin de son village, à quoi ressemblait le monde, il devenait curieux et plus le temps passait, plus son envie grandissait. Hélas, les sorties du village n’étaient pas autorisées. Les années passèrent et il devint alors un jeune forgeron de 17 ans, doté d’une expérience et d’une imagination hors norme, fabriquant nombre de choses pour le village qui le lui rendait bien.

Pendant que le village travaillait et trimait à ses occupations habituelles, un portail fit soudainement son apparition, une porte noire faite d’une roche inconnue au milieu de laquelle se mouvait une substance immatérielle et impalpable d’une couleur violette. Ce fut un choc pour les villageois mais une véritable mine d’or pour Ragorath qui n’ait eu de cesse de tenter de l’étudier et de savoir d’où il venait. Le portail restait inactif alors, Ragorath tenta bien des expériences en utilisant des pioches en fer afin d’en extirper quelques échantillons mais jamais rien n’égratignait la roche noire. Les gens du village croyaient que le portail avait ensorcelé le forgeron qui ne cessait de le toucher sans savoir s’il était dangereux… Mais lui, il s’en fichait, tout ce qui l’importait, c’était de savoir si ce portail pouvait lui faire voir quelque chose de nouveau.

Durant des nuits et des jours, son insatiable envie d’aventure le dominait si bien qu’il avait, nombre de fois, pensé à y pénétrer. Et ce jour arriva, il avait fait ses affaires et se posta tard dans la nuit devant le portail. Il prit une grande inspiration et y pénétra : aussitôt, son corps fut déplacé. Presque instantanément, il réapparut dans un autre portail, il tomba à terre et fut pris d’étouffement, la chaleur était intense et l’humidité de l’air était quasi-inexistante. Après quelques minutes d’acclimatation, il reprit calmement son souffle et s’habitua au changement du froid hivernal de son village à la chaleur infernale de cet endroit. D’ailleurs, en parlant de ce lieu, il avait tout ce qu’il fallait pour être qualifié d’enfer, de la lave à perte de vue, une terre morte et désolée dans laquelle se tenait des dizaines, des centaines de monstres.

Il eut à peine le temps d’y penser qu’un monstre lui sautait dessus par derrière, forcé à fuir et ne pouvant se défendre, il courut et le sema au bout d’une dizaine de minutes de course. Il était à bout de souffle et s’assit pour boire un peu d’eau qui commençait à s’évaporer. Les muscles raidis par sa fuite, la gorge séchée par l’humidité inexistante, le souffle coupé, il était à présent perdu dans ce monde de feu et de lave, ne pouvant revenir d’où il venait à cause des nombreux monstres et ne sachant pas où il devait aller, il se recroquevilla et commença à regretter son erreur d’être parti.

Ses pensées n’eurent pas le temps de se développer plus car une autre horde de monstres apparut alors, non loin de là, ils se mettaient déjà en route vers lui, leurs épées en main, des hurlements stridents annonçaient leur intention. Ragorath se remit à courir, tandis qu’il tourna dans un passage, il s’arrêta net lorsqu’il arrivait devant une structure énorme et haute : parmi ce monde sauvage et de feu, se trouvait là une énorme forteresse faite d’une roche sombre, il sortit une pioche et se mit alors à creuser et à monter au-dessus de cet édifice. Comme si ce qu’il avait pensé un peu plus tôt n’existait plus, sa soif d’aventure reprit de plus belle mais surtout l’espoir de trouver une quelconque sortie. Après quelques minutes, il arriva sur un chemin passant au-dessus d’un lac de lave.

Il se balada, un peu sans objectif, dans ce dédale de couloirs souterrains, rebroussant chemin dès qu’il voyait un monstre, il parcourut cette structure durant de nombreuses heures sans trouver un portail ou de l’eau, seulement des coffres remplis d’or et de babiole en tout genre. Alors qu’il commençait à désespérer, il tomba nez-à-nez devant un portail, ses yeux commençaient à se remplir de larme mais il ne perdit pas de temps et sauta à l’intérieur.

Quelques instants plus tard, il réapparut devant une rivière, au milieu d’une forêt dense, mais aucun village aux alentours, il était seul, le paysage qui l’entourait ne lui était pas familier. Son aventure allait commencer.

3 ans plus tard

Le jeune homme était devenu un vrai homme, âgé de 20 ans, il avait construit fortification et maisonnée, il vivait et se défendait seul contre les monstres qui réussissaient à pénétrer, son domaine était dans un cadre idyllique qu’il appréciait mais sa solitude commençait à le peiner. Il passait le plus clair de son temps à forger armes, outils et ateliers en tout genre, il avait découvert en s’aventurant aux alentours, de nombreuses variétés de plantes, d’arbres et d’animaux qu’il n’avait jamais vu et tomba amoureux des fleurs. Mais la plante qui l’interrogea le plus fut très certainement la citrouille, la valeur nutritive de cette plante n’égalait pas sa forme et son étrange apparence, étonné par cette plante qui l’avait, à sa première rencontre, apeuré, il en était à présent intrigué.

Au fil des années qui étaient passées, il tenait des projets inutiles parfois et qui n’aboutissaient pas vraiment mais le projet qui lui tenait vraiment était celui d’un homme de fer qui lui tiendrait compagnie. Redoublant d’ingéniosité et de ténacité, il construisit un géant de fer, assurément, un homme fort qui allait l’accompagner et très certainement l’aider à traverser cet enfer pour retrouver le village qu’il avait perdu. Il arriva à la touche finale de son oeuvre où il posa une citrouille sur la tête de sa création.

Il n’avait, au départ, pas vraiment cru que cela lui donnerait vie mais voulait simplement lui donner un minimum d’émotion, quelle ne fut pas sa surprise lorsque soudainement, la structure en fer se mit à bouger, déambulant avec lenteur mais force, sa création se dirigeait vers lui. Pétrifié de peur, Ragorath ne pu bouger et regarda le golem s’approcher de lui, prendre une fleur qui était plantée là et la lui tendre, sans aucun mot ni son.

Ils passèrent un long moment ensemble, se côtoyant et apprenant à se connaître sans mot, Ragorath souriait enfin. Puis vint le moment qu’il attendait, ensemble, ils se dirigèrent vers le portail qu’il avait scellé avec de la pierre et du métal, il ôta le verrou et ouvrit la porte, puis, y entrèrent ensemble. Aussitôt arrivé, les monstres foncèrent sur eux, le forgeron apeuré et traumatisé commença à reculer juste avant que les monstres ne se fassent envoyer valdinguer à plusieurs mètres par le golem qui prit son créateur et commença à marcher. Comme s’il savait où aller, le golem marcha longuement, prenant soin d’écarter les monstres qui arrivaient et de protéger Ragorath. Ils arrivèrent finalement au portail qui menait vers son village natal. Ils traversèrent le portail ensemble et apparurent dans son village.

Depuis ce jour, il entreprit de créer des golems par centaines voire par milliers, s’aventurant sur toutes les terres et protégeant tous les villages qu’il pouvait. Il fut ainsi connu sous le nom du légendaire forgeur de golem.

Pour le prochain article, j’aimerais que vous me proposiez des idées d’éléments minecraftien que je pourrais développer. Faites vos propositions en commentaire. Merci d’avance.

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