La légende du Nitrotium
Chp 1 : Faut pas croire…
J’me souviens d’un jour pluvieux… Vous savez un de ces jours où l’on passe plus de temps à se répéter la même phrase dans sa tête plutôt qu’à penser à sa propre vie.
Tout le monde la connait cette phrase. Alors je vais pas la redire, parce que ça sert à que dalle.
M’enfin j’avais réussi à trouver un moment de la journée où je n’avais rien à faire, je partis donc voir ce qu’il y avait au sud-est de chez moi.
Enfin, je dis « sud-est » mais finalement j’en savais rien, ma boussole n’indiquait pas le nord…
J’ai marché plusieurs jours ! J’avais super-mal aux guibolles mais rien ne pouvait m’arrêter.
Comment ça « pourquoi » ? Mais euh…. Je sais pas moi ! Tu crois que je m’en rappelle comme si c’était hier ? Toute cette histoire date au moins de… Bah au pif je dirais environ douze ou treize réincarnations de mon personnage, alors c’est certain ça fait un bout de temps !
J’ai marché tellement longtemps que j’ai fini par oublier complètement d’où j’étais venu.
Oui je sais, c’est très bête, il m’aurait suffi de faire demi-tour. Mais commence pas à pourrir mon anecdote sinon tu vas périr ! Alors tu fermes ta bouche et tu m’écoutes sagement, tu te laisses bercer par mes aventures poétiques, tu te laisses enchanter par mes mots magiques !
Oui ça rime, je sais !
Oui, ça te rappelle que t’as une super épée enchantée et que c’est bien plus fort que mon histoire !
Par pitié ferme-là et laisse-moi raconter.
…
Sale petit vaurien, tu ne vaux pas mieux que ton frère ! Espèce de ****** !
Oui, je connais ton frère, parce que lui, il a survécu ! Moi j’y ai passé treize vies et au moins dix stuffs de diamants, et pas des moindres !
Tous les deux vous n’êtes que des mouleux qui ont le *** bordé de nouilles !
Bon, je reprends ?
J’en étais où ? Ah oui, j’arrive au village et… Non c’est pas ça que j’disais.
Bon, peu importe, j’arrive dans un village de gens très étranges. Comme s’ils venaient d’une autre planète. Et puis ils avaient un blair énorme ! T’as jamais un blair aussi grand !
Et encore celui qui a le plus grand, c’est le chef du village. C’est à croire que leur pif, c’est le critère de sélection pour devenir chef de leur tribu d’indigènes attardés.
Mais au moins ils ont un avantage : ce sont des pu****s de richards. Eux, ils connaissent pas les pièces de bronze ou les sacs de blé pour le commerce, les impôts, tout ça tout ça… Non eux c’est tout à l’émeraude.
Donc du coup j’ai attendu la nuit pour leur dérober leurs biens pendant leur sommeil.
Mais j’ai vraiment pas eu de bol car toute cette populace avait la singulière particularité de faire nuit blanche. Toutes les nuits.
Donc j’étais bien embêté alors j’ai dû chercher une autre solution.
Les buter. Non j’déconne, je suis pas comme ça. Enfaite j’ai patienté jusqu’au lendemain et j’ai sagement pénétré dans l’humble demeure d’un des villageois pendant qu’il était dehors. Il m’a vu, je confirme, mais il n’a pas montré de moindre signe de désaccord. Alors je me suis servi.
Je suis reparti du village riche comme jamais, j’avais vingt-six émeraudes et un bouquin plaqué or.
Du luxe que jamais je n’aurais osé espérer. Et avec la plus grande des gentillesses que je peux te donner, je vais t’offrir un cadeau. Je suis un homme très généreux. Prends ce sac, c’est ton présent.
…
Oui, tu as raison, c’est du blé. Beaucoup de blé. Ça te fait plaisir ? Non ? Pourtant ça devrait, ça va t’économiser plusieurs jours de boulot et plusieurs mois d’attente ! Moi je me nourris avec des pommes en or maintenant, alors ce foutu blé, j’en ai plus rien à carrer.
Ah, et ce bouquin ? Oui je l’ai gardé. Mais bon je l’ai jamais lu, lire ça sert à rien.
Comment ? Tu le veux ? Bah… ouais prends-le si tu veux. Tu me diras de quoi ça parle si c’est intéressant.
________________________________________________
Alors, de quoi ça parlait ?
…
C’est bien bête tout ça. Ce n’est qu’une légende, rien n’est vrai. C’est certainement comme ça qu’un des villageois aux big blairs a passé deux mois de sa misérable vie d’attardé mental sans s’ennuyer.
Voyons, si le Nitrotium existait, je le saurais, c’est pas comme si j’avais arpenté tout un monde.
Et encore, j’ai arpenté deux mondes, car moi – contrairement à toi, petit mioche – je suis passé par la case Enfer.
Du coup, ma vie est terminée, j’ai eu ce dont je voulais.
Oui, et même si ce matériau existait, je n’en aurais rien à tirer.
… Oui, même s’il dispose d’un pouvoir extrêmement puissant, capable de ravager chaque monde que j’ai foulé de mes pas.
…
Bon t’as gagné, j’irai le chercher. Mais c’est juste pour te faire plaisir, je te rappelle que si le bouquin s’appelle La légende du Nitrotium, c’est pas par hasard. Par définition, une légende est un mensonge.
Chp 1 : Faut pas croire…
J’me souviens d’un jour pluvieux… Vous savez un de ces jours où l’on passe plus de temps à se répéter la même phrase dans sa tête plutôt qu’à penser à sa propre vie.
Tout le monde la connait cette phrase. Alors je vais pas la redire, parce que ça sert à que dalle.
M’enfin j’avais réussi à trouver un moment de la journée où je n’avais rien à faire, je partis donc voir ce qu’il y avait au sud-est de chez moi.
Enfin, je dis « sud-est » mais finalement j’en savais rien, ma boussole n’indiquait pas le nord…
J’ai marché plusieurs jours ! J’avais super-mal aux guibolles mais rien ne pouvait m’arrêter.
Comment ça « pourquoi » ? Mais euh…. Je sais pas moi ! Tu crois que je m’en rappelle comme si c’était hier ? Toute cette histoire date au moins de… Bah au pif je dirais environ douze ou treize réincarnations de mon personnage, alors c’est certain ça fait un bout de temps !
J’ai marché tellement longtemps que j’ai fini par oublier complètement d’où j’étais venu.
Oui je sais, c’est très bête, il m’aurait suffi de faire demi-tour. Mais commence pas à pourrir mon anecdote sinon tu vas périr ! Alors tu fermes ta bouche et tu m’écoutes sagement, tu te laisses bercer par mes aventures poétiques, tu te laisses enchanter par mes mots magiques !
Oui ça rime, je sais !
Oui, ça te rappelle que t’as une super épée enchantée et que c’est bien plus fort que mon histoire !
Par pitié ferme-là et laisse-moi raconter.
…
Sale petit vaurien, tu ne vaux pas mieux que ton frère ! Espèce de ****** !
Oui, je connais ton frère, parce que lui, il a survécu ! Moi j’y ai passé treize vies et au moins dix stuffs de diamants, et pas des moindres !
Tous les deux vous n’êtes que des mouleux qui ont le *** bordé de nouilles !
Bon, je reprends ?
J’en étais où ? Ah oui, j’arrive au village et… Non c’est pas ça que j’disais.
Bon, peu importe, j’arrive dans un village de gens très étranges. Comme s’ils venaient d’une autre planète. Et puis ils avaient un blair énorme ! T’as jamais un blair aussi grand !
Et encore celui qui a le plus grand, c’est le chef du village. C’est à croire que leur pif, c’est le critère de sélection pour devenir chef de leur tribu d’indigènes attardés.
Mais au moins ils ont un avantage : ce sont des pu****s de richards. Eux, ils connaissent pas les pièces de bronze ou les sacs de blé pour le commerce, les impôts, tout ça tout ça… Non eux c’est tout à l’émeraude.
Donc du coup j’ai attendu la nuit pour leur dérober leurs biens pendant leur sommeil.
Mais j’ai vraiment pas eu de bol car toute cette populace avait la singulière particularité de faire nuit blanche. Toutes les nuits.
Donc j’étais bien embêté alors j’ai dû chercher une autre solution.
Les buter. Non j’déconne, je suis pas comme ça. Enfaite j’ai patienté jusqu’au lendemain et j’ai sagement pénétré dans l’humble demeure d’un des villageois pendant qu’il était dehors. Il m’a vu, je confirme, mais il n’a pas montré de moindre signe de désaccord. Alors je me suis servi.
Je suis reparti du village riche comme jamais, j’avais vingt-six émeraudes et un bouquin plaqué or.
Du luxe que jamais je n’aurais osé espérer. Et avec la plus grande des gentillesses que je peux te donner, je vais t’offrir un cadeau. Je suis un homme très généreux. Prends ce sac, c’est ton présent.
…
Oui, tu as raison, c’est du blé. Beaucoup de blé. Ça te fait plaisir ? Non ? Pourtant ça devrait, ça va t’économiser plusieurs jours de boulot et plusieurs mois d’attente ! Moi je me nourris avec des pommes en or maintenant, alors ce foutu blé, j’en ai plus rien à carrer.
Ah, et ce bouquin ? Oui je l’ai gardé. Mais bon je l’ai jamais lu, lire ça sert à rien.
Comment ? Tu le veux ? Bah… ouais prends-le si tu veux. Tu me diras de quoi ça parle si c’est intéressant.
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Alors, de quoi ça parlait ?
…
C’est bien bête tout ça. Ce n’est qu’une légende, rien n’est vrai. C’est certainement comme ça qu’un des villageois aux big blairs a passé deux mois de sa misérable vie d’attardé mental sans s’ennuyer.
Voyons, si le Nitrotium existait, je le saurais, c’est pas comme si j’avais arpenté tout un monde.
Et encore, j’ai arpenté deux mondes, car moi – contrairement à toi, petit mioche – je suis passé par la case Enfer.
Du coup, ma vie est terminée, j’ai eu ce dont je voulais.
Oui, et même si ce matériau existait, je n’en aurais rien à tirer.
… Oui, même s’il dispose d’un pouvoir extrêmement puissant, capable de ravager chaque monde que j’ai foulé de mes pas.
…
Bon t’as gagné, j’irai le chercher. Mais c’est juste pour te faire plaisir, je te rappelle que si le bouquin s’appelle La légende du Nitrotium, c’est pas par hasard. Par définition, une légende est un mensonge.
Oui, c'est une fiction. J'espère que ça vous a plu, et si ça plait, il y en aura d'autres. Faut croire qu'en ces temps je n'ai pas grand chose à faire. (Pourtant j'en ai des choses à faire !)
Bah, je pourrai toujours aller chercher ce Nitrotium... Haha...
Bah, je pourrai toujours aller chercher ce Nitrotium... Haha...
