Sauter de bloc en bloc, c’est cool. En open-world, c’est mieux. Loin des maps où on enchaîne les sauts de niveau en niveau, Close Call nous fait incarner un pauvre infortuné qui vient de subir un crash d’avion. Forcément, il est le dernier survivant, et doit trouver de l’aide. Bien évidemment, cela est un prétexte pour enchaîner les jumps.
Là où la map est intéressante, c’est son côté semi open-world. En effet, vous n’aurez pas un seul chemin pour atteindre la suite de la map, mais plusieurs parcours, que vous choisirez selon vos goûts… Une décision intelligente de la part de l’auteur, nous permettant de ne pas buter sur le même niveau indéfiniment. Du moins, du moment que vous ne calez pas partout.
La difficulté, elle, est très bien dosée, ni trop simple, ni trop dure. Certains passages seront plus ardus que les autres, mais jamais au point de vous décourager (sauf si vous êtes vraiment un novice). On enchaîne ainsi les parcours sans déplaisir, qualité très appréciable. La durée de vie est, elle, honorable quoique peut-être un peu courte… Comptez 30 à 45 minutes pour la finir.
Pour finir avec les parties positives de la map, ce sont les constructions. En effet, si ces dernières ne sont pas exceptionnelles, elles restent fort sympathiques, et c’est un réel plaisir d’escalader une tour, sauter parmi les nuages ou encore faire une sorte d’accrobranche Minecraftien…
Mais Close Call n’est pas exempt de défauts. Loin de là. En effet, si la volonté de faire un semi open-world est appréciable, le créateur ne développe pas cette idée, et on se contente de suivre, comme des moutons de Panurge, le parcours proposé malgré les différentes solutions proposées. Non pas que l’expérience de jeu devienne nulle (car les multiples passages offerts restent plaisants), mais c’est assez frustrant. Les constructions ont beau être attrayantes, il est tout autre chose du terraforming. Celui-ci est par endroit assez moche et très reboutant, ce qui contraste malheureusement avec les structures proposées. Et enfin (jamais 2 sans 3 rappelez-vous), l’auteur insiste pour nous mettre en gamemode 0 (soit survival), ce qui aurait pu être bien exploité… si ça l’avait été. Ici, il ne sert strictement à rien… De plus, l’auteur a disposé des zones secrètes dans la map, mais leur intérêt est nul. Les items trouvables dans les coffres desdites zones ne sont d’aucune utilité, et à un certain stade, on se demande où a voulu aller le créateur…
CONCLUSION
Close Call reste une bonne map qui, malgré ses défauts, propose une expérience de jeu plaisante, dotée d’un challenge appréciable et de constructions qui ne sont pas pour déplaire au joueur. Skolion nous offre une honnête map de jump, tout à fait appréciable. Pas forcément très poussée jusqu’au bout, la dimension de semi open-world reste intéressante, et on pourrait regretter le fait que l’auteur n’ait pas développé le scénario (un crash et puis c’est bon). La fin est également bâclée, ce qui est fort dommage. Malgré tout, Close Call est à essayer, et tant pis s’il n’est pas parfait !
Les PLUS:
+ Les constructions;
+ Difficulté très bien gérée;
+ Semi open-world…
Les MOINS:
-… mais pas assez développé;
– Le terraforming;
– Scénario abandonné en cours de route;
– La fin.
INFORMATIONS
Créateur: Skolion
Version: 1.8
Langue: Anglais
Multijoueur : Oui
Difficulté : Peaceful
Gamemode : Survie
TELECHARGEMENT : Clique ici
Corrigé par TheShining & Dartasen