De la littérature et des cubes

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Henou
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Henou

Aventurier
23 Août 2011
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Bien le bonsoir!

Tout d'abord, j'espère ne pas me tromper de section, celle-ci me semble la plus appropriée, mais que sais-je. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à me rediriger vers la section appropriée.

Mais venons en à ce post. De la littérature et des Cubes, un titre peu évocateur, je l'avoue. Il s'agit tout simplement d'une idée, d'un concept, dont je ne suis probablement pas l'unique créateur, donc pas la peine de hurler au plagiat, je sais bien que ça c'est déjà fait sur d'autres jeux, peut-être même déjà sur Minecraft. Le concept en question est relativement simple, il s'agit d'une aventure suivie, mais pas à la manière d'une série de vidéo, mais plutôt dans le style d'un journal d'aventurier. Pour vous remettre dans le contexte, j'ai eu cette idée alors que je jouais avec un énième personnage sur un minecraft doté de quelques mods, Wasteland, Titans, et cjb hardcore étant les plus notables. Laissant mon imagination voguer, je me suis pris à imaginer mon avatar tel Robert Neville dans Je suis une légende, et me souvenant du journal que celui-ci tenait quant à ses résultats d'expériences. J'ai voulu tester la même chose, mais dans Minecraft.

Quelques précisions, donc. Le principe de cette aventure suivie est de la conter au travers des entrées d'un journal,entrées que je publierais ici au fur et à mesure du déroulement de cette aventure.Parlons de celle-ci d'ailleurs, cette aventure se passera avec plusieurs mods ainsi qu'avec quelques règles supplémentaires.

Parlons des mods : les deux mods constituant la majeure partie de cette aventure : Tout d'abord le mod Wasteland, dont le principe est de remplacer les maps générées par Minecraft, normalement, par des territoires dévastés. Adieu forêts, prairies luxuriantes et océans insondables et bonjour déserts de sable, et dirt, les quelques arbres que vous trouverez ne seront que des troncs dépourvus de feuilles, seules quelques oasis subsistent encore dans les déserts, on découvre aussi de temps à autre des ruines, parfois piégées, qui contiendront de quoi subsister quelques jours. Second mod majeur, le mod Titans, l'aventure et la narration tourneront pour une bonne partie autour de ce mod. Il rajoute principalement diverses espèces de Titans, tous des plus vindicatifs et généralement extrêmement puissants, poppant dans des arènes, créées lors de la généraion de la map. A côté de ces ténors traînent cjb mods, pour le mod hardcore, implémentant la faim. Balkon's weapons mod, qui rajoute plusieurs armes. Le tout joué en difficile, à cela, rajoutez le fait de ne pas pouvoir agrandir les oasis que vous trouverez et l'impossibilité de déplacer les meubles (atelier, four, coffres, lit)

Edit: Une règle que j'ai décidé d'ajouter pour un peu plus de réalisme : le fait de ne pas pouvoir crafter et se vêtir d'une armure supérieure au cuir : il paraît aberrant de tailler la route dans des déserts de sable et de terre desséchée, passant 15h par jour sous un soleil de plomb, dans une boîte de conserve en métal.

Edit bis : Un nouvelle édit, d'abord pour indiquer la disparition du mod Aether, ensuite pour l'ajout de quelques nouvelles règles de jeu, qui je l'espère, ajouteront un peu de réalisme : on va commencer avec les repas, ceux-ci seront désormais pris à heure fixe. Un premier aux alentours de midi et un second vers 20h, 21h. Si je dois rationner ma nourriture à un moment ou à un autre, je pourrais passer à un repas par jour. Ce changement majeur implique le fait que je ne pourrais plus utiliser la nourriture pour me soigner, je devrais donc attendre pour récupérer ma santé (la nourriture continuera tout de même à m'apporter des points de vie, donc quelques repas suffiront à me refaire une santé). Autre règle supplémentaire, le fait de devoir m'arrêter pendant une demi-heure à l'ombre après quatre heures de marche sous le soleil. Enfin, troisième et dernière restriction que j'impose, cela concerne les lingots, qu'ils soient de fer ou d'or, il me faudra être proche d'une source de chaleur suffisante pour pouvoir faire fondre le métal et en obtenir quelque chose d'utile. Parmi ce que je considère être des sources de chaleur suffisante se trouve, bien évidemment la lave, si j'ai la chance d'en trouver un lac à la surface. Autre solution, faire un brasier. Ce brasier peut être constituer de Bloodstone (ou Netherrack, appelez cette pierre comme vous le voulez, mais perso, je trouve que BloodStone, ça sonne mieux^^), pour cela il me faudra avoir dans mon inventaire 10 Bloodstones ainsi qu'un briquet, un tel brasier sera réutilisable du fait des propriétés particulières de cette pierre, à l'inverse, je peux aussi faire un brasier à partir de 20 planches de bois, toujours avec un briquet pour pouvoir l'allumer, dans ce cas, en revanche, je ne pourrais réutiliser ces planches (évidemment puisqu'elles ont cramé). Autre détail, il me faudra un brasier pour chaque craft que j'effectuerais, donc si je veux faire une épée et une pioche en métal, par exemple, il me faudra 40 planches à faire cramer.
Dernier changement, il s'agit cette fois-ci d'un petit plus, je pourrais utiliser un atelier portable à la place d'un atelier habituel, il me paraît en effet logique de ne pas être obligé d'avoir une table, une scie et des marteaux pour faire une simple lance. Pour ceux qui se poseraient la question, l'atelier portable est rajouté par le pack Cjb mods. Voilà, ce sont les seuls changements, du moins pour le moment.

A présent, j'arrête de vous titiller avec ces considérations techniques et vous laisse à la lecture de la première entrée de ce fameux journal.

"Jour 1 :"

"Je ne sais depuis combien de temps j'erre en vain dans ces terres désolées. Je crois que cela a commencé il y a un mois, peut-être deux. Oui, cela doit bien faire deux mois. Deux mois depuis le début de ces cataclysmes, deux mois depuis le début de cet enfer. Deux mois depuis la première fois que j'en ai vu un. Une de ces gigantesques choses. Oui, je crois que c'est cela, deux mois, depuis la première fois que j'ai vu un Titan. Dommage que que je n'ai pas mieux suivi mes cours d'Histoire Antique, j'aurais peut-être appris une chose ou deux qui m'auraient été utiles. De toute manière, cela n'a plus d'importance maintenant, je suis probablement le dernier vestige de l'humanité que ces gigantesques créatures ont entrepris de détruire. Quoique, c'est dans l'espoir que je ne sois pas seul que j'ai décidé d'écrire ces lignes, cela sera peut être utile à quelqu'un un jour. Qui sait. Mais je n'ai que bien peu d'espoir, après deux mois passés dans la solitude. Lorsque ça a commencé, j'étais loin de la capitale, j'étais parti pour quelques jours en randonnée solitaire dans les montagnes. Les premiers jours se sont écoulés sans accroc. Puis une nuit, des lumières ont commencé à illuminer l'horizon, tel le flash d'un gigantesque appareil photo. J'ai pris ça pour un feu d'artifice. A quel point me suis-je trompé... Le lendemain, le temps était lourd, et un silence de plomb régnait. La nature était étrangement silencieuse. Au fur et à mesure de la journée, l'atmosphère devint de plus en plus en malsaine. En milieu d'après midi, je décidais finalement d'écourter mon séjour. Alors que j'étais en train de rassembler mes quelques affaires, le sol commença à trembler. Une fois de plus, je leva les yeux vers l'horizon, en quête de réponses. J'ai cru voir ma fin. Une gigantesque déferlante de flammes, jaillissant du lointain, roulait vers moi avec des allures de tsunami. Je n'eus que le temps de m'abriter dans une grotte. Cela dura des heures. La pierre elle-même devint brûlante, alors que j'étais terré à plusieurs dizaines de mètre dans les profondeurs de la montagne. Je pris à peine conscience de la fin du tremblement lorsque celui-ci cessa, terrifié et tétanisé que j'étais à l'idée de ma fin, et de celle de mes proches. Je ressortis prudemment de mon abri, pour ne découvrir qu'un monde dévasté. Là où quelques heures plus tôt se tenait un village d'éleveurs, en contrebas, il n'y avait plus que des cendres. Rien que des cendres. Plus d'arbres. Plus d'animaux. Le seul son qui parvenait à mes oreilles était le crépitement des flammes. C'est comme si le monde entier avait été repeint en ocre et pourpre, le ciel lui-même commençait à prendre des teintes rouges sombre. Depuis ce jour, j'ai erré dans ce monde à l'agonie, en me nourrissant des quelques provisions que je parvenais à dénicher dans les ruines encore debout. A l'heure actuelle, je ne sais ni où je suis, ni quel jour nous sommes. Il ne me reste que quelques graines, un peu de viande séchée, de la soupe de tomate en poudre, une dizaine de torches et deux,trois outils. J'ai l'impression d'être revenu plusieurs millénaires en arrière, à l'âge de pierre. Je ne sais pas combien de temps encore je réussirais à survivre. Mais il est temps que je me repose, la route va être encore longue, demain, si je veux espérer trouver des provisions."

N'hésitez pas à critiquer, apprécier, commenter... Je suis ouvert à tout point de vue.
 
Merci pour le compliment,Nitro : ) . Voici la suite

"Jour 3 :

La chance me sourit enfin !! J'ai passé le deux derniers jours à marcher vers l'est. Sur la route, pas le moindre animal, tout juste quelques insectes. Je crois que la vie n'est pas prête de reprendre son cours ici bas. J'ai réussi à trouver quelques morceaux de bois qui pourront m'être utile, sous peu, je pense,puisque mes outils commencent à donner des signes de faiblesse. Hier, premier coup de chance : alors que je traversais une étendue de sable, une de plus, je ne fais même plus la différence entre ce que j'ai déjà vu et les paysages qui m'étaient inconnu, j'ai eu l'heureuse surprise de découvrir une petite oasis. Je ne sais pas comment elle a pu résister à la vague de flammes. Peut-être s'est elle formée après? Toujours est-il que j'ai pu profiter d'une eau potable, et d'un peu d'ombre, puisque un arbre avait réussi déployer sa ramure sous ce soleil de plomb. Alors que j'envisageais l'idée de passer la nuit à la belle étoile, dans ce petit coin de ce qui était pour moi un paradis, même si il ne s'agissait que de quelques mètres carrés de verdure, des formes, des ombres, des plus menaçantes ont commencé à apparaître à quelques centaines de mètre. Je ne sais pas si c'est la lueur de mon feu qui les attirées ou l'idée d'avoir trouvé un appétissant repas mais elles se sont rapprochées, furtivement. La faible lueur des étoiles et le fait qu'elles soient restées à la limite de la lueur de ma torche m'ont empêché d'en distinguer les moindres détails. Mais lorsque vous vous êtes contenter de survivre pendant de longs mois, des réflexes s'ancrent dans votre esprit, et j'ai à peine réfléchi lorsque j'ai saisi ma pelle pour creuser un abri dans une colline toute proche. Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie. Je n'ai pas réussi à fermer l'œil de la nuit, bien que je me savais à l'abri de ces choses, quelles qu'elles soient. Je me suis finalement écroulé d'épuisement et ce n'est que lorsque le soleil était déjà haut que je me suis réveillé, endolori d'avoir passé plusieurs dans un abri exigu, à même le sol. Je suis prudemment ressorti de mon abri, écoutant le moindre son, examinant le moindre frémissement dans mon champ de vision. Rien, absolument rien qui puisse témoigner des formes que j'avais aperçu la veille, comme si elles avaient disparu avec le lever du soleil. A moins que mon esprit ne commence à me jouer des tours. J'espère que ce n'est pas le cas. J'ai toujours adoré les histoires de H.P. Lovecraft, mais je ne tiens pas à terminer dans les abîmes dans la folie. Après de longue minutes, je me suis finalement décidé à prendre mes affaires à quitter les lieux, bien qu'abandonner cette oasis me fende le cœur. J'y reviendrais peut-être un jour. Plus tard dans la journée, alors que je continuais à m'enfoncer vers l'est, dans cette étendue de sable, il me sembla enfin en voir le bout. C'est avec bonheur que j'ai constaté quelques heures plus tard que j'allais quitter ce désert brûlant. Mais le désert en question n'en avait pas encore fini avec moi. Je m'étais accorder une pause, à l'ombre d'une dune, pour boire quelques gouttes de ma gourde, déjà à moitié vide, lorsque j'ai vu une forme, à une centaine de mètres. J'ai d'abord cru que le désert se jouait de moi, au travers de mirages, la déshydratation et la chaleur aidant probablement la chose, mais lorsque cette forme à commencer s'approcher, difficilement, trébuchant et s'enfonçant dans le sable à chaque pas, comme ivre, j'ai saisi mon arme, une lance artisanale, tout juste un simple caillou pointu assemblé à un long bâton. Plus elle s'approchait et plus j'avais la sensation de distinguer une forme humaine, une pointe d'espoir commençait à naître dans mon esprit. Elle fut désintégrée lorsque j'ai pu constaté que la chose en question, alors à une vingtaine de mètres de moi, n'avait d'humain que la forme : il ne s'agissait que d'une simple tête aux traits difformes et aux orbites rougeoyant posée sur un tronc dépourvu de bras. Dotée de quatre jambes, la chose moulinait frénétiquement dans le sable en essayant de se rapprocher de moi, mais le plus surprenant était sa couleur : verte. Pour sûr, une telle créature n'existait pas avant le cataclysme. Cependant, la chose avait presque quelque chose de comique, oserais-je dire, à mouliner aussi infructueusement dans le sable. Une pensée des plus anodines m'as d'ailleurs traversé l'esprit : je ne sais pourquoi, mais je me suis fait la réflexion que cette chose avait une légère ressemblance avec un cochon. Je crois réellement que la folie gagne du terrain... J'ai d'abord essayé de lui parler, alors qu'elle était encore à une dizaine de mètres, mais la seule réponse que j'ai reçu était un grognement inaudible et des plus inamical, si un grognement peut l'être. Le comique et la folie ont de suite déserté mon esprit lorsque j'ai compris cette chose n'était probablement là que pour chercher sa pitance. J'ai donc commencé à m'éloigner, mais tout autant que le sable ralentissait la progression de la bestiole verte, il ralentissait aussi la mienne. La peur me gagna encore une fois, alors que, tournant le dos à la chose, j'essayais désespérément de m'éloigner. Le bruit d'une mèche que l'on allume s'éleva alors. Vous savez, ce petit psshhh, comme celui d'une fusée que l'on allume pour les gosses. Le bruit me laissa figé d'étonnement tant il paraissait irréel et incongrue alors que de son côté, la créature gagnait du terrain, et du volume, puisqu'elle semblait gonfler. La déflagration m'envoya voler sur plusieurs mètres, heureusement, le sable amortit ma chute. Il me fallut de longues minutes pour me relever, et de longues autres pour réussir à mettre la main sur mon arme de fortune. C'est en me tournant vers la créature, entre deux vertiges, que j'ai pu voir qu'il n'en restait rien, seulement un cratère de plusieurs mètres de diamètre dans lequel le sable s'écoulait lentement. Sonné, j'ai préféré ne pas réfléchir à ce qui venait de se passer. Je me suis contenté de reprendre ma route vers l'est, vers la terre ferme, plus par réflexe qu'autre chose, mon esprit ,toujours groggy, ayant toujours du mal à connecter plus de deux neurones. Après des heures de marche, j'ai découvert les ruines d'une habitation, peut-être un refuge de montagne, ou une maison de campagne, qu'importe, plus rien ne ressemble à ce qu'il devrait être aujourd'hui. J'ai réussi à y dénicher quelques provisions : du pain, rassi mais mangeable, et de l'eau, en quantité. Avec cela, je devrais tenir au moins une semaine, deux en me rationnant. Le soleil commençait à se faire bas et j'ai finalement décidé de rester dans le bâtiment. J'ai passé un moment à rafistoler le toit et les murs avec des briques et des planches, trouvées dans ce qui semblait être la remise. Je ne tiens pas à me réveiller demain matin et à découvrir au pied du lit une autre bestiole verte... Le bâtiment était doté d'une petite cave mais l'échelle en bois, et vraisemblablement dévorée par des termites ou que sais-je, pour y accéder céda alors que je commençais à y descendre. La chute fut courte mais brutale, et j'en sens encore la douleur au moment où j'écris ces lignes. J'ai réussi à y dénicher des lingots de fer. Oxydés, ils doivent dater d'une autre époque, mais cela m'importe peu, l'important est que je pourrait, si je déniche les outils appropriés, travailler le métal, et en faire des outils de meilleure qualité que ceux dont je dispose pour le moment. Je ne sais pas depuis quand date cette cave, mais je crois que le proprio devait être un peu parano, mais juste un petit peu... J'ai eu la surprise de découvrir au ras du sol, étalé que j'étais par ma chute, une dalle qui dépassait légèrement des autres. En la descellant avec prudence et lenteur, j'ai découvert en dessous un interrupteur, fonctionnant probablement lorsqu'un pression est exercée sur la dalle, interrupteur relié à quelques bâtons de dynamite. Quand je vous disais que le proprio était parano... Je ne sais pas ce qu'il cachait dans cette cave, mais ça devait avoir une grande valeur. Dans tout les cas, je vais devoir me contenter du fer pour le moment. A l'heure où j'écris ces lignes, je suis rassasié, à l'abri du froid glacial qui règne au dehors lorsque le soleil se couche et surtout loin de toute bestiole verte, même si j'ai tout de même quelques appréhensions : et si cette chose avait suffisamment de neurones pour savoir ouvrir une porte?? Si c'est le cas, je crains que de ne pas pouvoir écrire de nouvelles entrées à ce journal. Je crains même qu'il ne reste qu'un petit tas de cendre de ce journal... "

Encore une fois, n'hésitez pas à commenter, si ça vous plait, si ça ne vous plait pas, si ça vous arrache la rétine tellement c'est mal écrit ou encore si vous trouvez des fautes d'orthographe. En bref, je suis, comme toujours ouvert à tout point de vue.

Au passage, je n'arrive pas à trouver un prénom qui colle au personnage, donc si vous avez des propositions, allez-y. Bon après, pas la peine de me sortir des trucs du style : Robert, le berger berbère, ou Hector le Mangeur de tourtes, etc... Un poil de sérieux, tout de même : ).

PS : Si vous vous posez la question, je n'ai rien contre les berbères, ni les tourtes d'ailleurs. Tant qu'elles sont bien fourrées.

_Ma conscience : "Tu crois que c'était vraiment utile de le préciser ça, "Tant qu'elles sont bien fourrées"???"
_Moi : "Euuuuuhhh."
_Ma conscience : "C'est bien ce que je pensais. Évite ça à l'avenir, j'ai pas envie de me faire censurer, en plus de passer pour un beauf aux blagues graveleuses..."
_Moi : "... T'as peut-être raison, après tout."
_Ma conscience : "Nan, tu crois??"

A ceux que ce léger passage schizophrène/mauvaise blague déplaît, j'en suis désolé.
 
La sweet dès maintenant ^^.

"Jour 3 bis :

On ne peut pas dire que ma chance ai duré longtemps : Cela devait faire quelques heures que je dormais (si l'on peut appeler "dormir" le fait de sommeiller à mi-chemin entre la réalité et les bras de Morphée) lorsque une première explosion retentit dans le lointain. Je commençais, lentement, à m'extirper de ma torpeur quand eu lieu la seconde déflagration, plus proche. Terriblement plus proche. Des débris de verre effilés, vestiges des quelques vitres encore intactes de la ruine, jaillirent dans toute la pièce, me laissant d'ailleurs un indélébile souvenir de cette nuit sous la forme d'une profonde estafilade sur la joue droite. La porte, que j'avais sobrement réparé la veille, sortit de ses gonds pour s'envoler et s'écraser contre un mur à quelques mètres de là. Mes tympans sifflaient encore tandis que je m'apprêtais à saisir la première chose qui me tomba sous la main pour me défendre : ma rangers droite( Oui, je sais ce que vous pensez, et non, j'ai pas vraiment réfléchi à ce moment là). C'est chaussure à la main, alors que je me relevais difficilement, que j'aperçus une imposante silhouette se découper sur le seuil, ou du moins ce qu'il en restait, dans la lueur des étoiles. Humanoïde, deux bras et deux jambes cette fois-ci, et haut de plus de deux mètres, il, qui qu'il soit, était bâti comme un colosse. Sa carrure, menaçante, me fait encore frémir d'effroi. Lorsque j'ai voulu distinguer son visage, la seule que j'ai eu l'occasion d'apercevoir de lui fut deux yeux jaunes rayonnants avant qu'il ne disparaisse dans un geyser de fumée. Un instant plus tard résonnait les sons d'un combat acharné : les os brisés, la chair arrachée, des grognements inhumains, le bruit d'une armure frénétiquement martelée, des hurlements de rages ... Encore sonné de l'explosion et groggy de cette rencontre inattendue, l'écho de la bataille acheva de me réveiller. Le combat sembla s'intensifier alors que je saisissais ma lance et mon sac avant de me précipiter vers la trappe menant à la cave, écopant encore une fois d'une chute courte mais brutale ainsi que d'une nouvelle série de bleus. Je fermais la trappe à la hâte, avant de la bloquer, avec l'espoir que rien ne puisse avoir la force de passer au travers. Je me suis terré le plus loin possible de l'entrée de la cave, lance à la main, pendant près d'une heure. Précaution inutile, apparemment, puisque le bruit du combat commença à s'affaiblir, comme si les différents protagonistes s'éloignaient ou qu'ils n'étaient plus suffisamment nombreux pour poursuivre le massacre. J'ai préféré jouer la carte de la prudence en restant à l'abri encore quelques heures, c'est d'ailleurs depuis cette cave que j'écris ces quelques lignes. J'ai passé une première heure sur le qui-vive, sursautant constamment au moindre son et respirant à peine, avant de me détendre un peu et d'entreprendre une nouvelle fouille, méthodique cette fois-ci, de la cave, le temps que le soleil se lève. J'ai eu la surprise de mettre la main sur un marteau, probablement tombé, derrière une étagère poussiéreuse. J'ai dû batailler farouchement contre une horde d'araignées et brûler des kilomètres de toile avant de pouvoir m'en emparer, mais c'est une bien belle trouvaille puisque qu'une fois que j'aurais trouvé une source de chaleur suffisante pour faire fondre les lingots de fer que j'ai trouvé la veille, je pourrais travailler le métal pour en faire quelque chose d'utile. Enfin, j'espère. Mais on verra ça plus tard, j'aperçois la lumière du soleil au travers des fentes de la trappe. Il est temps de reprendre la route. "

Un pavé de plus modeste taille cette fois-ci, mais qui devrait faire patienter jusqu'au prochain. Encore merci pour les retours : ), ça fait plaisir.
La suite pour demain avec les jours 4 et 5.

PS : Cette fois, pas de blague douteuse, j'ai décidé de me tenir un peu (Disons plutôt que ma conscience, matraque dans la main droite et taser dans la gauche, ne me laisse pas vraiment le choix^^)
 
Et voici la suite.

"Jour 4 :

La journée fut bien calme, en comparaison des évènements de la veille. Mais reprenons là où j'ai achevé mes précédentes lignes ce matin. C'est avec prudence, et bien peu d'assurance, que j'ai ouvert la trappe de la cave pour découvrir un paysage lunaire. Là où se tenait il y a quelques heures des ruines branlantes, il n'y avait plus que des cratères fumant. Pas le moindre cadavre, pas de corps ni de sang. Rien. Seulement des tas des cendres et des cratères encore chauds. Je ne comprends pas. Le combat a duré un bon moment, peut-être une heure, et il ne restait rien du colosse aux yeux jaunes, ni de ses adversaires. Je pris encore quelques minutes pour examiner la scène. Bien qu'il n'y ai plus la moindre trace de pas, les cratères de déflagration, en grand nombre près des ruines, semblaient suivre une piste, en direction du nord. Peut-être que le colosse a été forcé de fuir, les bestioles vertes sur ses talons. La série de cratères se poursuivait encore un moment, avant de disparaître derrière une colline. Ma curiosité me poussait à aller examiner la piste au-delà de la colline, mais la raison et la prudence prirent le dessus. Il me fallait me remettre en route. J'ai rassemblé mes maigres possessions avant de reprendre la direction du soleil levant. Plusieurs heures passèrent, sans le moindre incident, me laissant le temps de réfléchir aux évènements de la veille ainsi que sur la poursuite de ce voyage. Je ne sais que faire, mon sac commence à peser lourd, et marcher des heures sous un soleil de plomb m'épuise chaque jour un peu plus. Je sens la fatigue me gagner, après deux mois passés à cavaler. Je joue ma vie sur la chance et l'espoir de trouver des provisions ici et là, dans les quelques vestiges encore debout du monde civilisé. Jusque là, j'ai toujours réussi à me débrouiller pour trouver de quoi me nourrir et me désaltérer, mais que se passera-t-il si je ne trouve rien? Que se passera-t-il si je dois passer les trois prochaines semaines sans rien trouver? Rien ne semble pouvoir pousser sous les brûlants rayons du soleil : je n'ai trouvé aucune forêt, les végétaux qui survivent encore ne sont que des ronces desséchées et acérées. Quant aux animaux, nul oiseau ne survole le ciel, j'entends parfois quelques grattements lorsque je passe la nuit dans des abris creusés à même le sol, mais je n'ai jamais vu quoique ce soit, excepté la bestiole verte il y a quelques jours et le colosse la veille. Perdu dans mes réflexions, il me fallut quelques heures pour prendre conscience des nuages ocres qui se formaient au sud. Le soleil était à son plus haut lorsque le vent se leva. Les nuages se rapprochèrent en quelques minutes tandis que le vent se mit à porter poussière et sable. Une foutue tempête de sable! Une dizaine de minutes plus tard, je ne voyais rien à plus de vingt mètres. J'ai continué à avancer à l'aveuglette, en espérant atteindre une colline ou une falaise pour trouver un abri avant la nuit. Je ne sais pas combien de temps j'ai passé dans la tempête, essayant de protéger mon visage avec un pan de tissu. Tentative infructueuse de toute évidence, puisque j'ai encore du sable qui s'écoule de temps en temps d'une oreille. Finalement, une accalmie me permit de distinguer un relief à quelques kilomètres de moi. Une heure, une heure et demi plus tard, j'atteignais une falaise, toujours pris dans la tourmente. J'ai réussi à trouver une petite cavité, en hauteur, qui m'as d'ailleurs demandé un petit nombre d'acrobatie pour y entrer. Ce n'est pas plus mal, ça me laissera le temps de voir arriver toutes les choses qui traînent dehors, une fois le soleil couché, et qui pourraient avoir une petite fringale nocturne. Après avoir exploré la grotte, relativement spacieuse, elle se rétrécissait en un goulot d'étranglement donnant sur un puits sombre et semble-t-il profond, que je me suis contenté de bloquer avec des rochers, j'ai placé quelques torches ici et là, plus pour éloigner les ténèbres que par réelle nécessité. Alors que j'allumais un feu pour faire ma tambouille, un petit bouillon maison : soupe de tomate en poudre, pas très loin de la date de péremption, et pain rassi pour un peu de consistance, j'ai entendu un léger grattement dans mon dos. J'ai lentement, très lentement, saisi ma lance, toujours à portée de main, avant de me retourner dans un saut pour faire face à ... un rongeur. Il me fixait. Je le fixais. Nous nous fixions. Moi, figé de me retrouver face à un animal, chose que je n'avais pas vu depuis de longs mois. Lui, se nettoyant les moustaches d'un air détaché. Un gargouillement me ramena à la dure réalité de mon maigre sac de provision mais, hélas, je rata mon coup. La lance ripa sur la pierre pour aller se coincer entre deux rochers tandis que la bestiole détalait de l'autre côté, vers l'ouverture de la grotte.Tandis que je récupérais mon arme pour un second assaut, la petite bestiole allait et venait frénétiquement le long de la corniche, à plusieurs mètres du plancher des vaches. Soudain, alors que je m'en rapprochais lentement, le rongeur tomba. Je ne pus retenir un cri de dépit lorsque j'entendis le bruit de son atterrissage, comme un fruit pourri s'écrasant sur le sol. Pas la peine de descendre, pour mettre la main sur des restes à peine transportables et encore moins mangeables. La tempête de sable faisait toujours rage lorsque vint le crépuscule. Je pense que la nuit sera calme, mais sait-on jamais, j'ai gardé ma lance juste à côté de moi. Cela sera tout de même plus efficace qu'une ranger, encore que, vu l'odeur... Passons, il est temps que je dorme, pour une fois que je me sens un peu sécurité."

Edit : On va hélas dire adieu au mod Aether, pour le moment en tout cas, car suite il semble entrer en conflit avec mes autres mods, je déterminerais lequel ou lesquels avec une série de tests d'ici quelques jours, et fait tout simplement crasher minecraft lorsque l'on tente d'entrer dans l'aether ou dans le nether. Donc adieu l'aether. Rien de grave, puisque je n'avais pas encore l'intention de m'en servir pour cette aventure.
 
Bonsoir à tous : ), oui, je sais, j'ai du retard pour le jour 5, un petit manque d'inspiration. Mais ce n'est pas pour lire mon baratin que vous êtes là, j'imagine, donc la suite :

"Jour 5 :

La tempête dure. Je m'attendais à trouver un temps clair en me levant ce matin, mais elle faisait toujours rage. Et elle dure encore à l'heure où j'écris ces lignes. J'ai passé la journée bloqué dans la grotte. Même si l'idée de ne pas pouvoir continuer à avancer ni chercher des provisions m'as d'abord rendu particulièrement anxieux, au point d'envisager la possibilité de partir malgré la tourmente. Mais l'idée d'affronter encore une fois la tempête de sable, pendant qui sait combien de temps, me fit l'effet d'une douche froide. Je crois aussi que mon épuisement quasi constant a aussi beaucoup pesé dans la balance. Au final, je viens de passer une longue journée à me reposer, avant tout, à réparer mes outils, ensuite, d'ailleurs je n'ai pas encore trouvé comment faire fondre les lingots de fer, je ne pense pas réussir à atteindre une température suffisante avec un simple feu, mais surtout, j'ai consacré ces heures de repos à réfléchir. J'ai d'abord pensé à mon quotidien, mais il n'y a pas grand chose à penser : je vis au jour le jour, avec des provisions limitées, un équipement, une pelle et une hache tout aussi artisanales que ma lance, qui menace de me lâcher à tout moment. Il n'y a rien que je puisse réellement planifier, je peux essayer de me préparer, d'aiguiser mes outils, d'optimiser mon rangement, de recoudre mes vêtements, même si je dois avouer que ma garde-robe n'est pas mon principal souci. Mais dans le fond, tout cela ne s'étale que sur deux, trois jours tout au plus. Rien sur le long terme. Même si cela fait plus de deux mois que je survis, je ne vis plus. Je marche constamment sur le fil du rasoir, cette journée me l'as pleinement fait comprendre, pas parce qu'elle a été particulièrement dangereuse, mais parce que c'était la première fois depuis le cataclysme que j'ai eu la sensation d'être en sécurité, ne serait-ce qu'un peu. J'ai pris conscience que je ne suis plus un vivant : depuis ce foutu cataclysme, je ne suis qu'un survivant. Je marche, je mange, je dors, par réflexe, par habitude, comme une mécanique bien huilée. Mais ma situation s'est dégradée, au fur et à mesure. D'abord mon coutelas, qui a commencé à rouiller pour finalement se briser dans les premières semaines, puis mon sac de couchage, tombé au fond d'une faille, puis à cours de nourriture, j'ai passé quatre jours faire la sourde oreille devant les grognements de mon estomac. Et ça a empiré ces derniers jours. Quoique, empirer n'est pas vraiment le mot que je devrais utiliser, disons plutôt que je sens quelque chose, un changement. D'abord, l'oasis, puis la bestiole verte, la rencontre avec le colosse, le combat, la tempête de sable, la première que j'ai eu à subir, puis le rongeur, hier soir. Ça fait beaucoup de choses, en quelques jours, alors que j'ai voyagé les deux derniers mois avec la sensation de continuellement refaire la même chose, voir les mêmes paysages, fouiller les mêmes ruines. Il y a cependant un détail qui me dérange, et je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Ça me met mal à l'aise. Ces changements ne me disent rien qui vaille, comme si une ombre menaçante, née lors du cataclysme, avait soudainement grandi ces derniers jours. Une véritable épée de Damoclès au dessus de mon crâne. Au delà de mes réflexions sur ces changements, j'ai porté mes pensées sur mon future, proche ou lointain. Est ce que je dois continuer à marcher vers l'est, à l'opposé de l'épicentre du cataclysme, avec l'espoir de trouver des terres qui n'ont pas été ravagées?Il y a-t-il même des terres encore intactes? J'envisage l'idée de rester, de m'installer définitivement ici. Cela sera déjà plus sûr que de continuer à dormir dans des grottes ou des terriers creusés à la main. Je suis tombé sur une petite bestiole hier, ça prouve qu'il y a encore de la vie, mais quelque chose me dit que je peux tout aussi bien me retrouver face à face à plus gros que ce petit rongeur. Mais reste le problème de ma pitance : la chasse ne me semble pas envisageable, vu l'absence de la moindre proie et mes qualités dans ce domaine... Faire pousser les quelques graines qui me restent ne serait pas une mauvaise idée, mais ces plantes ne survivront pas au soleil, et je rationne déjà mon eau pour faire durer mes réserves, en plus de tout cela, je ne sais pas au bout de combien de temps j'obtiendrais quelque chose de mangeable. Il me faudra peut-être plusieurs semaines, et je n'ai pas autant de temps devant moi. Je tiendrais à peine deux semaines avec ce qu'il me reste. Encore une fois, la seule solution qui s'offre à moi est de continuer à marcher. A présent, le soleil est bas et la tempête semble faiblir. Avec un peu de chance, le temps sera plus calme demain et je pourrais enfin quitter cette caverne. Le repos a certes été agréable, mais le résultat de mes réflexions ne m'as pas vraiment rassuré sur la suite des évènements. "

Encore une fois, n'hésitez pas à commenter le style, les fautes d'orthographe que vous pourriez trouver, la qualité ou l'absence de qualité, ou même pour tout simplement dire ce que vous pensez du concept, de l'aventure en elle-même, voire du personnage. Exprimez-vous : ), je suis comme à l'accoutumée ouvert à tout point de vue.

D'ailleurs, je n'ai toujours pas décidé d'un prénom pour le personnage, j'ai quelques idées : Nathanael, notamment. Là encore, n'hésitez à me dire ce que vous en pensez.

Sur ce, à bientôt, et profitez bien de la lecture.
 
Pas de retour? Serais-je trop productif?? Non, je blague : ). La suite dès maintenant, je n'avais pas grand chose à faire par ce temps de pluie. Notre héros, dont je cherche encore le nom, je dois bien vous gaver avec ça d'ailleurs mais je vais continuer sur ma lancée, donc ceux qui auraient des idées de noms, communs ou pas, je vous invite à les proposer. Je disais donc que notre héros continue encore sa route vers l'est, constatant encore ici et là, des choses des plus étranges. J'arrête ici le spoil pour vous laisser découvrir la suite par vous même :

"Jour 6 :

Encore une journée calme, mais paradoxalement chargée en surprises. J'ai pu quitter la grotte en fin de matinée, quand la tempête s'est enfin calmée, me laissant découvrir un paysage ravagée, une fois de plus. Comme à mon habitude, j'ai repris ma route vers l'est, après avoir récupéré torches et autres possessions. J'ai aussi pris le temps d'examiner ce qu'il restait du rongeur : une tâche sombre sur le sol, ni os ni chair. Je ne sais pas si mon raisonnement est le bon, à moins que la terre elle-même n'avale les cadavres, il doit y avoir des charognards. J'y réfléchirais plus tard mais ces créatures pourraient être une source de nourriture, à moins qu'il ne s'agisse de ces bestioles vertes. Une journée pleine de surprises, disais-je. Elles ont commencé par un œuf. Oui, un œuf. Posé là, dans un semblant de nid à même le sol. Un peu plus petit que mon poing , je ne sais pas quel volatile a pu le pondre, peut-être une poule, même si j'ai de gros doutes sur la question. Il était légèrement humide lorsque je l'ai saisi, donc probablement frais de ce matin. Après tout, je n'ai rien contre une petite omelette, et aux dernières nouvelles, tout les œufs sont plus ou moins comestibles une fois cuits. Enfin, j'espère. On verra bien si je peux encore tenir debout demain... Après avoir mis de la distance entre moi et le nid, sait-on jamais, la taille de l'œuf ne détermine pas forcément celle de sa mère et je ne pense pas que sa propriétaire sera ravie de voir son absence, je me suis décidé à prendre mon premier repas. Je n'avais pas mangé aussi bien depuis un bon moment. L'omelette, cuite sur une pierre plate chauffée au soleil, s'est révélée excellente, quoiqu'elle manquait peut-être un peu de sel, un détail parmi tant d'autres. Repu, j'ai repris ma route. Un peu plus tard, j'ai vu de la fumée s'élever au loin. C'est avec la certitude d'avoir enfin trouvé quelqu'un d'autre que je me suis mis à courir vers le feu qui devait en être à l'origine. Logique, qui d'autre qu'un humain allumerait un feu? Je ne vois pas une de ces bestioles vertes le faire, et aucun autre animal ne possède la maîtrise du feu, que je sache. Ce fut une déception de plus. Il ne s'agissait que d'un tas de pierres pourpres en train de brûler. Encore quelque chose d'étrange : des pierres qui s'enflamment. Mais plus étrange encore qu'une pierre qui s'enflamme : une pierre qui s'enflamme et qui ne se consume pas. Je suis resté un moment à côté de ce mystérieux brasier, d'abord à chercher celui ou celle qui l'avait allumé, sans succès, puis à examiner les flammes et le combustible. Les flammes étaient toujours aussi haute que lorsque j'étais arrivé, une vingtaine de minutes plus tôt, et les pierres semblaient être dans le même état. Intrigué, j'ai décidé d'en sortir quelques unes des flammes pour les examiner. Une fois éteinte, la roche était étonnamment froide, presque glaciale, alors qu'elle dégageait des flammes quelques secondes plus tôt. Plutôt légères, j'en ai finalement rangé quatre de bonne taille dans mon sac avant de reprendre la route. Si mon intuition se révèle exacte, c'est-à-dire si ces pierres sont bel et bien capable de brûler indéfiniment, cela sera une belle découverte puisque je ne perdrais plus des heures et des heures à chercher des combustibles, de l'essence ou de l'alcool dans les ruines que je fouille, ou du bois, voire parfois du charbon, dans la nature. Un gain notable de temps donc. Lorsque je me décidais à quitter le brasier, il me restait encore quelques heures avant que le soleil ne se couche, donc encore quelques heures de marche, qui m'ont menées à ma dernière surprise de la journée : de la lumière solide ! Je l'ai trouvé au détour d'une dune, dans un énième désert que je traversais. Une colonne étincelante partant du sol pour s'élever jusqu'à cinq, six mètres de haut. Presque blasé, je l'ai examiné d'un œil prudent, d'abord à quelques mètres avant de m'en rapprocher lentement. Je l'ai finalement tâté du bout doigt, pour constater qu'elle dégageait une douce chaleur. Légèrement bosselée, la colonne semblait être composée de gemmes lumineuses agglomérées les unes aux autres et lorsque j'ai tenté d'en retirer une de la masse, celle-ci s'est transformée en poussière à la seconde même où je l'ai décroché. Les grains lumineux glissèrent lentement entre mes doigts pour aller se mêler au sable, leurs chutes étaient à la fois hypnotiques et majestueuses. Il me fallut un bon moment pour prendre conscience que j'étais presque en train de baver devant de la poussière jaunâtre et luminescente, alors que le soleil continuait sa course vers l'horizon pendant ce temps là. L'obscurité commençait à tomber lorsque je suis tombé sur une galerie à l'abri d'un affleurement rocheux. C'est à la hâte que j'ai creusé une tranchée devant son entrée, en espérant que cela suffira à repousser d'hypothétiques charognards, les bestioles vertes et tout ce qui pourraient vouloir me trouer la peau à la faveur des ténèbres. Au fond de la galerie, j'ai découvert une veine de charbon de taille modeste et une petite source d'eau s'écoulant en un mince filet le long de la paroi. Le charbon se récolta facilement, même si j'ai galéré pour réussir à faire une pioche, ou du moins quelque chose qui y ressemble, pour le récupérer. Quant à l'eau, je suis en train de la faire bouillir pour la rendre potable. Une bonne journée finalement. Je n'ai pas encore eu à risquer ma vie aujourd'hui. En revanche, le temps me manque pour examiner de plus près les pierres pourpres que j'ai trouvé sur ma route cette après-midi, on verra ça plus tard, demain soir je pense. Ce soir, je vais devoir me contenter de ma dernière lamelle de viande séchée sur un morceau de pain rassi. Frugale, je vous l'accorde, mais ça me remplira l'estomac pour la nuit. En parlant de la nuit, je vais essayer d'examiner les différentes créatures qui pourraient être attirées par la lueur de mes torches, ça me laissera aussi le temps de réfléchir sur cette colonne de lumière et ce mystérieux brasier."

Je radote mais, encore une fois, n'hésitez pas à commenter, à pointer du pixel avec un air accusateur mes moindres fautes d'orthographe, critiquer ou apprécier, qui sait, ou encore à donner votre idée quant au nom du personnage principal, je me permet d'ailleurs de vous rappeler que j'ai dans l'esprit le prénom Nathanael, mais comme à l'accoutumée, je suis ouvert à tout point de vue, toute critique, aussi acide soit-elle.

Sur ce, bonne soirée à toutes et à tous, et normalement, la suite pour demain.