Sitôt téléchargé, sitôt démarré.
J'avais vraiment hâte de savoir ce qu'il pouvait y avoir derrière cette map. Ce n'est pas vraiment la présentation qui m'a donné envie de jouer, mais plutôt... cette absence de présentation et ce scénario timbre-poste qui m'a intrigué.
Et si derrière tout ça se cachait une bonne map aventure ?
Malheureusement.... Il y a eu des hauts, mais surtout des bas tout le long de mon périple sur Mission C.U.B.E. Tout commença...
~
Le monde se charge, mais j'ai déjà un mauvais pressentiment.
Il faut dire que j'ai furtivement vu "Mode Création" quand j'ai choisie cette map. Et si ? Malheureusement l'erreur est commise, voilà que j'apparaît en mode création sur la map, à un endroit totalement improbable, l'inventaire occupé par un panneau, un morceau de pierre et une murette.
Serait-ce un oubli ? Ou bien alors une réflexion profonde sur les besoin de l'humanité ?
Mon verdict n'est pas encore tout à fait rendu mais je pencherais plutôt sur la première solution.
Ce n'est pas si grave, en peu de temps je me place en mode survie, regarde une nouvelle fois si je joue bien en Peacefull et me lance vaillamment dans l'aventure.
Une chute. Un chemin un peu minable et j'arrive sur le lieu de la première épreuve. Après avoir fait rapidement le tour du propriétaire (rapidement car le lieu exigu ne laisse pas l'imagination faire son boulot et la solution saute au yeux dès notre entrée dans ce bloc de pierre).
Armé de tout mon courage et de ma détermination sans faille à finir cette map, je n'hésite pas une seconde et saute dans les toiles en direction du levier salvateur.
Le bruit des pistons.
La joie m'envahit.
Je me retourne gaiement, prêt à poursuivre mon aventure et...
Après une nouvelle traversée périlleuse je peux enfin avancer.
La suite est sans histoire, une nouvelle énigme se présente à moi. Un classique mais qui marche toujours : les tableaux. Je ne mets pas longtemps à la résoudre, les dimensions de la salle étant ridiculement petites.
La salle suivante m'inspire un peu moins, je ne comprends même pas l'intérêt de l'énigme, ça commence mal. Mais je récupère au moins une
potion d'invisibilité et une
potion de nyctalopie. N'ayant pas encore en tête une utilité à ces deux-là, je décide d'en faire des simulacres du cube de voyage : des fidèles compagnons qui me suivront jusqu'au bout de la map, pour le meilleur et pour le pire.
La potion d'invisibilité s'appellera Georges, celle de nyctalopie Suzette.
Nous allons sûrement vivre une longue et belle histoire ensemble.
Mais je n'ai pas le temps de faire plus ample connaissance avec mes nouveaux amis, j'arrive déjà à la prochaine salle.
La salle est minuscule.
Du verre et du sable de partout.
Il n'y a rien ici, à part deux interrupteurs.
Suzette me conseille d'essayer de les activer. Mais Georges pense que c'est trop simple.
Il doit y avoir un truc je suis d'accord...
Finalement, j'essaye la première solution.
C'était bien ça.
Un courant d'eau tombe du plafond et le sable tombe pour laisser apparaître...
En y repensant bien, il y a quelques moments dans ce jeu où on se demande "
Mais qu'est-ce que ça vient faire là franchement ?". Je n'attendais aucune réponse à ces questions, et je n'en ai jamais reçu. On avance perpétuellement en se demandant bien le pourquoi de la chose. Mais finalement, c'est peine perdue.
Encore hébété par ma découverte, je décide de monter le courant d'eau.
Arrivant dans une salle sombre, je demande conseille à Suzette. Elle me fait la tête visiblement, je ne suis pas prêt de pouvoir de nouveau compter sur elle. Renfrogné par cette dispute, je décide enfin de m'intéresser au décor.
Des boutons à perte de vue... Heureusement que ma vue ne porte pas très loin.
Enfermé dans cette boîte sombre je n'ai d'autre choix que de tous les essayer, inlassablement. Et finalement, le bon arrive, ma voie de sortie se dégage. Je sors enfin de cet endroit obscur et froid pour arriver dans une clairière douce et chaleureuse dans laquelle m'attend un lit.
Mais ma joie fut de courte durée.
Aucune sortie, aucune prise, aucun point d'accroche. Je suis bloqué ici dans ce minuscule carré et même à l'aide de mon lit je n'arrive pas à sortir. Puis mon attention se reporte sur une plaque de pression, posée là, dans un coin.
Je n'ai pas d'autres choix... Je suppose.
Voilà à quoi servait ces potions, me disais-je dans mon for intérieur...
Non ! Tu as d'autres objet à utiliser !, me répondait ma conscience. Mais sur tout ceux-là combien étais-je censé avoir ? Je ne sais même plus... Dans ma tête je choisissais déjà méthodiquement entre Georges et Suzette...
C'est un énigme !
Cette conviction traversa mon esprit pendant une fraction de seconde.
Mais oui, il devait y avoir un véritable objet à jeté, c'était clair et net.
Il ne me fallut pas longtemps pour trouver quoi faire puisque, posé bien en évidence, se trouvait la solution... camouflé de façon plus ou moins... intéressante.
J'ai trois champignons dans mon inventaire désormais.
Abandonnant lâchement l'un d'eux, sans me soucier qu'ils soient frères, oncles ou cousins, je réussi à grimper en hauteur. Les restants s'appelleront
Jordan et
Démétra, ils seront aussi là pour m'aider, à n'en pas douter. Confiant en ce nouvel allié, je décide de m'attaquer à une nouvelle énigme.
Enfin... Une énigme me résiste un peu...
Du moins au tout début.
Les pistons s'enchaînent, les portes secrètes s'accumulent.
Je m'amuse vraiment.
Bien sûr, tout cela a déjà été vu des milliers de fois, mais qui s'en soucie ? On se creuse un peu la tête, on fouille les environs et enfin, la route tant recherchée s'offre à nous.
Notre aventure poursuit sa route et, pendant le bref instant où je traverse ce couloir, Suzette commence à me reparler. C'est une bonne nouvelle, je préfère largement un voyage dans une bonne ambiance que quand tout le monde se querelle.
Alors que tout mes compagnons se chamaillent dans mon inventaire, j'arrive enfin dans la salle suivante. De l'
argile partout au sol, une
pelle dans un coffre. Je soupire.
La dernière épreuve m'avait fait espéré des énigmes se montrant enfin un peu intéressante, mais on repart sur une longue et fastidieuse exploration. Je ne cache pas ma déception quand je commence à creuser et creuser et creuser encore.
Ma pelle s'est déjà brisée depuis longtemps et Jordan est déjà assoupie quand je trouve le bon chemin, enfin. Quelques coups de mains de ci de là et me voilà enfin à l'intérieur d'un petit tunnel. J'ai l'impression de passer ma vie dans ces petits boyaux, toujours et encore depuis le début de cette map... La monotonie m'envahit, et j'ai hâte d'enfin m'enfuir.
Une petite salle, deux chemins s'offre à moi.
La monotonie s'est envolée.
Désormais le feu ardent de l'excitation brûle dans mon coeur.
Enfin une épreuve intéressante, j'ai hâte d'arpenter ces lieux et de me perdre !
Malheureusement, je déchante vite. Ce n'était que deux chemins, rien de plus.
Dépité de ne pas avoir eu le droit à un labyrinthe je continue tout de même mon chemin. Mais je n'attend plus rien désormais.
Je ne me pose même plus la question de pourquoi ce village troglodyte et de comment j'ai pu arrivé jusqu'ici. Explorer le village ? Non, je n'en ai même plus envie depuis ma dernière déception. Je sors rapidement du village sans me poser de question. Après tout, ce qu'il fallait y faire était classique encore une fois.
Même le couloir mystérieux que j'arpente ne me fait pas frissonner.
J'attend juste de pouvoir retrouver une énigme aussi intéressante que celle de la vallée. Mais je ne m'attends plus à rien. Georges aussi s'ennuie un peu ici.
Mais soudain, il s'exclame : "
Là ! Un panneau !".
Le premier panneau de la map.
Peut-être enfin l'occasion de raviver ma curiosité.
C'est toujours triste de voir que le seul panneau, unique vestige de cette histoire qui n'a jamais réellement été explicitée
in game comporte une grosse faute.
Tout me semble bien fade, même l'énigme suivante me tire juste une espèce d'incompréhension, ne voyant pas vraiment quel était l'intérêt d'un tel passage.
Je sens que je m'approche de la fin, doucement mais sûrement.
Il est temps de faire le point avec mes amis trouvés en cours de route sur ce que nous venions de vivre. Globalement, tout n'était pas parfait, et le plus souvent ce n'était pas vraiment intéressant, se fut ce qui ressortit de notre discussion.
La fin s'approchait.
Une dernière plaque de pression.
La fin s'offrit devant moi.
Très fort, avouais-je en souriant.