Cette série d’articles traitera des ajouts faits depuis les versions récentes de Minecraft allant de la 1.9 (et peut-être la 1.8) jusqu’à la 1.12 et la 1.13 prochainement en les encadrant dans une logique RolePlay, retraçant leur histoire et leur trouvant une raison RP justifiant leur ajout dans le jeu, ou bien encore en expliquant leurs origines d’une manière RP.
Ces articles auront un but purement et simplement divertissant et non de fournir des informations (si ce n’est que de manière brève et non-exhaustive) sur les caractéristiques des ajouts faits par Mojang.
Non, ce n’est pas une faute de frappe.
Tout le monde se pose peut-être la question de l’origine des illageois (illagers), voisins proches des villageois, vivant dans des manoirs, à l’abri des regards indiscrets, dans le plus grand des calmes. Certains diront que ce sont des villageois qui, tout comme les sorcières, se sont rebellés et ont développé des atouts de défense et d’attaque pour affronter la tyrannie des joueurs qui martyrisent habituellement les villages du monde Minecraftien. Si si, nous les martyrisons, regardez les fermes à fer qui sont comparables à des prisons.
Voici une théorie parmi tant d’autres sur la nature et l’origine farfelue des illageois d’un point de vue RP (Roleplay, c’est-à-dire, étant une suite logique par rapport à l’histoire de Minecraft).
C’était à l’époque de la 1.10, la vie des villageois était tranquille, paisible, comme d’habitude. Les villages se faisant piller, saccager, leurs résidents, massacrés, enfermés et séquestrés dans des chambres formées d’une porte unique, une prison affreuse sans aucune sortie, aucune fenêtre, suspendue au dessus du vide.
Notre histoire commence un jour en plein été, dans un village du désert, à plus d’une centaine de milliers de blocs du spawn des joueurs, loin de tout et donc tranquille. Au courant de la menace qui pesait sur eux, ils s’étaient mis en tête de se protéger de ces joueurs qui paraissaient être dotés d’une puissance hors norme sans pourtant jamais les avoir vus.
Ce village très éloigné n’était pas comme les autres : les villageois qui le composaient se développaient à vue d’œil et différemment de leurs confrères lointains. Ils n’avaient pas gardé un système normal de paysans fermiers. Développant des technologies redstone en tout genre, ils commencèrent à percer les mystères de ce monde dont ils ne comprenaient pas l’existence cubique morne.
Le plus éminent et le plus érudit de tous se nommait “Alia Jafta”, un dirigeant renommé qui avait réussi à négocier un pacte avec différentes sorcières, ayant permis la survie du village en plus de leurs précieux golems (qui auront également sûrement un chapitre consacré). Par le pacte qu’il scella avec les sorcières, certains des villageois qui l’entouraient commencèrent à développer des talents inopinés, magiques. Mus par le désir de servir leur village, certains décidèrent de superviser les récoltes avec leurs nouveaux atouts, d’autres se penchèrent vers la défense. Mais une certaine partie en décida tout autrement et œuvra en secret un coup d’état afin de prendre la place d’Alia Jafta.
Quelque temps après, tandis que le village maintenant devenu ville continuait de se développer, le groupe dissident décida de passer à l’action. C’est en pleine nuit qu’ils tentèrent d’assassiner Alia Jafta. Ce fut une réussite, le grand dirigeant mourut dans son sommeil sans avoir pu se défendre, avec une marque magique sur le torse. Le lendemain matin, son corps fut découvert sans vie.
Immédiatement, la nouvelle se répandit parmi le village entier et l’on pleura, triste et désolé, son nom dans toute la ville. Aveuglés par la colère et la tristesse, les villageois accusèrent les sorcières d’avoir tué leur maître et rompirent le pacte de paix qui avait été établi. Toutes les sorcières présentes dans la ville furent immédiatement exécutées par les habitants. La haine n’engendrant que la haine, la guerre entre les villageois et les sorcières reprit. Des centaines de villageois périrent avant de pouvoir enfin repousser les sorcières, mais ce fut à grosse perte. Seule une poignée resta. En quelques tours de bras, l’un des dissidents prit place au sommet du village, il se nommait Ryugi Maranga.
Après toute cette agitation, le village fut réorganisé et devint une dictature. Ryugi gouvernait d’une main de fer et d’ordre, quiconque lui désobéissait finissait mort dès le soir. Ce fut une erreur de sa part lorsqu’il tua de ses propres mains un servant qui lui avait donné un café sans sucre. Il utilisa la magie pour cela. Devant une assemblée entière, le servant fut frappé puis tomba, le corps inerte à terre, avec la même marque magique sur le torse qui avait été trouvée sur le corps d’Alia. l’Assemblée fut saisie de stupeur et des remous de révolution commencèrent à se faire entendre. Et, sans avoir pu réagir un tant soit peu, une trentaine de golems de fer pénétrèrent subitement dans le palais, les yeux rouges, et jetèrent les dissidents hors de la ville. Ils furent bannis de la ville qui elle, redevint lentement le village qu’elle était autrefois.
Les dissidents, eux, allèrent se réfugier dans la forêt la plus proche, bâtissant grâce à leur magie gagnée auprès des sorcières, un manoir d’où ils pourraient faire des expériences et planifier leur prochain coup de prise sur le village voisin.
Merci d’avoir lu cette histoire.