Le laboratoire de recherches IBM à Zurich est l’un des douze laboratoires de recherches d’IBM dans le monde. Installé à Zurich depuis 1956 et premier centre en Europe, sa mission, en plus des recherches de pointe pour les technologies de demain, est de cultiver des relations avec les universitaires et partenaires industriels et être l’un des meilleurs endroits pour les chercheurs venant de divers horizons. Ils veulent également promouvoir le travail des femmes dans l’institut et les sciences et aider à conduire le programme d’innovation de l’Europe.
Prenons l’exemple d’un ordinateur classique comme on utilise partout. Pour fonctionner, il utilise des chiffres binaires, des bits qui sont définis par 1 et 0. Dans un circuit électronique si le courant passe, ce sera égal à 1 et si non, ce sera égal à 0. Un ordinateur quantique, lui, fonctionne avec des Qubits (ou q-bits), c’est le même principe que le classique, la différence, c’est que lui peut superposer les chiffres binaires. Ils sont donc plus aléatoires.
Imaginons maintenant que nous sommes dans une bibliothèque, nous cherchons une adresse qui correspondra à l’emplacement d’un livre dans celle-ci. Nous allons nous servir de l’ordinateur pour le trouver plus facilement. Nous entrons donc une série de bits traduits par les lettres de l’alphabet. L’ordinateur va les calculer, un bit donnera une opération, deux bits deux opérations etc… L’ordinateur quantique lui, sait superposer les bits. Il calculera donc plus vite. Pour deux opérations avec un ordinateur classique, il n’en fera qu’une seule.
Mais après ? C’est bien plus complexe que ça en vérité. Imaginons que la bibliothèque contient un million de livres. Pour trouver notre livre, l’ordinateur classique effectuera cinquante millions d’appels en moyenne contre huit mille avec l’ordinateur quantique.
Pour construire l’île virtuelle, IBM extrait l’aléatoire et le convertit en carte (essentiellement ses points topographique hauts et bas). Avec ce même principe, les arbres et le reste de l’île sont générés en une seule minute.
James Wootton, travaillant chez IBM dans la branche de recherches, technologiques nous explique que l’aléatoire est souvent utilisé dans les jeux vidéo pour varier les cadres, mais il peut laisser des marques qui sont facile à reconnaître, si l’on sait ce que l’on cherche. Utiliser des ordinateurs quantiques pourrait permettre à ces éléments d’avoir l’air plus naturels.
Le reste du jeu, la manière dont les graphismes s’affichent et la façon dont les joueurs peuvent se déplacer, est contrôlé par un ordinateur classique.
Celle-ci nous donne une idée de comment les ordinateurs quantiques pourraient générer des scènes, des niveaux, voire même des jeux vidéos complets qui seront meilleurs que ceux que nous avons aujourd’hui.
Sources : Newscientist / Trustmyscience / Youtube