Si l’on considère les scènes les plus cultes du jeu vidéo, la plupart se révèlent être des boss. Ces derniers, charismatiques au possible (du moins en général) sont souvent le point d’orgue d’une épopée, l’achèvement d’une étape, le dénouement d’une histoire… Bowser dans Mario, Psycho Mantis dans Metal Gear Solid, Ganondorf dans Zelda…
Bien évidemment, de nombreuses maps aventures dans Minecraft proposent des boss, rivalisant souvent d’ingéniosité. Les 1000 lieux, Herobrine’s Returns ou encore les Limbes en sont la preuve. C’est une de ce genre là dont je vais vous parler, j’ai cité : “Tales Of Nira”. Premier épisode d’une série de maps, cet opus, nommé Battlefront (aucun rapport avec l’éponyme FPS de l’univers Star Wars) vous propose non pas de suivre une aventure linéaire au scénario bien ficelé, mais bien trois petites histoires (voire prologues), évident prétexte pour trois palpitants combats de boss. Ça vous fait penser à Shadow of the Colossus ou Titan Soul ? Normal.
Bien évidemment, si vous ne jurez que par la qualité d’écriture, les constructions flamboyantes ou une cohérence millimétrée, passez votre chemin. Pour les autres, il est temps de rentrer dans le cœur du sujet. Tales of Nira vous fait débuter dans un lobby, équivalent d’un menu où vous pourrez choisir le boss désiré, ainsi que les options du combat. En effet, vous pourrez personnaliser votre affrontement : outre le mode de difficulté (facile, normal et difficile), vous devrez choisir entre le mode Casual et le mode Hardcore, qui influe sur votre vitesse de régénération. Vous pourrez également bénéficier d’informations sur le boss, afin d’exploiter au mieux ses faiblesses et anticiper ses attaques, rajoutant une petite touche tactique appréciable à la map.
Mais c’est bien sympa tout ça, encore faut-il que les combats de boss soit bons. Et heureusement, c’est quasi-parfait de ce côté. D’un point de vue technique, c’est assez impressionnant. Les adversaires enchaînent sans discontinuer les attaques, avec un rendu visuel fait de particules et d’explosions très bien réalisées. La difficulté n’est pas trop élevée, hormis en difficile/hardcore, vous permettant de vous amuser sans céder à la frustration, voire à la rage. De plus, les combats sont accompagnés d’une super B.O., signée Nemesis Theory, ajoutant au plaisir de jeu.
Cependant, vous devez vous dire que cela fait déjà 4 (et maintenant 5) paragraphes qui sont écrits sans qu’un seul défaut soit relevé. Indigne d’un Madmasko… Mais je ne suis pas malade, et aborde de ce fait le côté sombre de la map (influence Star Wars, dis donc…). Tales of Nira a beau allier gameplay et plaisir de jeu avec efficacité, bon dieu qu’il est moche. Très moche. Le genre de construction que l’on pourrait aisément comparer à la création d’un énième Jean-Kikoo si le reste ne suivait pas derrière. Bateaux hideux, arène laide… Notons également une certaine absence d’identité. Ainsi, Tales Of Nira a beau être sympathique et très plaisant à jouer, il ne marquera pas les esprits, et sombrera dans l’oubli… Oui, c’est triste.
CONCLUSION
Certes, Tales of Nira est hideux, mais allons au delà. Des combats riches et rythmés, une musique efficace, et une dimension tactique avec les informations… Une très bonne map.
Les PLUS :
+ Combats riches et rythmés;
+ Musique efficace;
+ Dimension tactique;
+ Personnalisation du combat;
+ Du multi jusqu’à 4;
+ Parfait pour les speedrunners.
Les MOINS :
– Très laid;
– Manque d’identité.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Créateur : Mithey
Multi : Jusqu’à 4
Durée de vie : 15-20mn
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Corrigé par TheShining & Dartasen