Vous venez de passer 5h a faire une jolie maison, explosée en 5 secondes par un creeper ? Vous voyez tout en cube, même lorsque vous arrêtez de jouer ?
Prenez une pause, essayez… Terraria !
Le pitch (la brioche de potche) se résumé simplement :
« Creuser, survivre, explorer, construire ! Tout est possible dans ce jeu d’aventure bourré d’action. Le monde est votre toile et le sol votre peinture.
Prenez vos outils, et c’est parti ! Fabriquez des armes pour lutter contre toutes sortes d’ennemis. Creusez en profondeur pour trouver des accessoires, de l’argent et plein d’autres objets qui pourront vous être utiles. Partez à la recherche de matériaux pour fabriquer tout ce qu’il vous faut pour créer votre propre monde. Construisez une maison, un fort ou pourquoi pas un château. Des gens s’installeront et vendront peut-être même leurs services pour vous aider dans votre voyage. »
A quelques exceptions près, cela ne vous rappelle pas un certain jeu chronophage ?
Car en effet, c’est bien la niche des jeux bac à sable que se situe Terraria, bien au chaud au coté du paternel Minecraft.
Différence notable, néanmoins : Terraria est en 2D, façon SNES, et par cette simple modification de la perspective, tout le gameplay se retrouve chamboulé. Mais commençons pour le commencement.
Vous spawnez tel un zombie dans un monde généré aléatoirement, et, accessoirement, immense. Et c’est avec votre pioche, votre pelle et un PNJ Guide bien relou qu’il va falloir vous construire un abri provisoire avant la tombée de la nuit, propice à la sortie de zombie et autre œil volant.
Vous pourrez (et devrez !) d’ailleurs construire également plusieurs autres maisons qui accueilleront des PNJ aux rôles divers, du démolisseur à l’infirmière en passant par la naïade.
Puis, bien vite, le ramassage de bois aidant, vous allez pouvoir vous atteler à vos premiers crafts. Et là, grande différence avec Minecraft : Il n’y a pas de plan de craft. Non, il vous suffit d’avoir les ressources nécessaires dans votre inventaire, pour pouvoir sélectionner simplement ce que vous voulez créer. Ce que l’on gagne en simplicité, on le perd en réalisme. Il devient alors trop commun de se construire set d’équipement, épée, ou torches.
Une fois bien équipé pour une virée underground, à vous les joies de l’exploration souterraine. Et exploration il y aura, les mondes sous terrains étant un enchevêtrement inextricable de galerie ! A peine penserez-vous que votre caverne est terminé que vous apercevrez un mur assez fin, révélant… Une caverne encore plus grande !
Bien sur, les ressources rares sont de la partie, et il vous faudra donc extraire cuivre, argent, or, et autre joyeuseté vous rendant immensément riche.
L’argent, d’ailleurs, parlons-en ! Terraria adopte un système d’économie à base de pièce de cuivre/argent/or, que vous pourrez par exemple récolter en tuant quelques ennemis, ou en vendant vos précieux objets aux PNJ du coin. Vous ne manquerez pas ensuite de les dépenser pour pouvoir vous acheter bombes, dynamites, munitions ou mousquet.
Egalement, la mort Terrarienne (qui arrivera de très nombreuses fois) est beaucoup moins punitive que pour Minecraft. Comprenez par là qu’à chaque trépas, vous vous verrez défaussé de la moitié de votre argent, récupérable sur votre lieu de défaite. En revanche, vous conserverez tous vos objets dans votre inventaire, ce qui peut être fortement appréciable, dans le cas d’armure en Hellstone.
Plusieurs boss pourront faire leur apparition, sous diverses conditions, et nécessitant dextérité, endurance et patience pour en venir à bout, tant la difficulté est au rendez-vous.
Notons aussi, à la différence de Minecraft, une gestion de la physique des fluides. Il vous arrivera souvent de tomber sur une caverne inondé, que vous pourrez vider de tout liquide, pour peu que vous creusiez un trou permettant son évacuation.
Il sera également possible de jouer à plusieurs sur une même map, même si, pour le moment, la limite est placé à 8 joueurs.
Au final, Terrarria penchera plus dans la balance du jeu d’action/aventure, plutôt que dans la création que se réserve Minecraft, même si il est, bien entendu, tout à fait possible de construire d’énormes bâtiments.
Il est évident que je n’ai pas abordé toutes les possibilités que pouvait offrir ce jeu, et je vous invite donc à vous faire un avis par vous-même.