Les derniers messages recoupent la même idée, à savoir qu'apporter certaines libertés aux uns peut nuire aux libertés des autres, et par là à l'égalité entre les personnes.
Parce qu'une autre privation de liberté peut apparaître en différé ou par des interactions sociales.
Cet exemple l'illustre bien. Parce qu'en travaillant beaucoup, on a moins de temps pour jouir de libertés comme aller au musée, au cinéma, à la bibliothèque, entreprendre un projet, ou même simplement se reposer. C'est donc une manière indirecte d'être privé(e) de liberté, une manière non-institutionnelle. C'est peut-être en cela qu'il est difficile de lutter contre.La liberté d'être employé (et pas de travailler) pendant 70 heures par semaine n'est-elle pas automatiquement une privation de liberté hors de l'entreprise ?
Là aussi la question de la liberté ne semble plus d'ordre politique/institutionnelle, mais d'ordre sociétale. Est-ce que notre comportement et notre raisonnement sont déterminés (et pas juste influencés) par la société ? Si oui, cela confirmerait l'idée que donner la liberté de véhiculer des messages sexistes prive les hommes de la liberté d'avoir certaines caractéristiques comportementales typiquement féminines, et inversement pour les femmes. Sans toute la machinerie qui s'opère dans notre cerveau en raison des actions de la société, peut-être aurions-nous un comportement qui ne serait ni féminin ni masculin, mais autre.Et puis pour le sexisme, est-ce qu'en étant façonné par la société, on peut être libre ?