La montagne, blanche et froide, beauté glacée
Ses vallées immenses et muettes, la neige immaculée
Un monde de pureté, un monde de danger
Où tous les destins finissent brisés
Mon âme s'y perd. Au gré des tempêtes j'erre,
Dans les vallées, dans les montagnes et dans les terres
Je suis l'hiver, je suis l'enfer,
Sans jamais de repos, un coeur de pierre
Quelque part un être cher,
Quelque part, mais c'était hier,
Je cherche, je prie, je crie misère,
Rien n'apaisera ma colère
Et toi petit être, pourquoi te bats-tu ?
Pour quel espoir, où donc cours-tu ?
Autour de toi le monde s'est tu
Et les lumières se sont fondues
Il faut manger, te réchauffer, il faut courir et respirer
Mais quand les portes se sont fermées,
Quand les ours t'ont reniflé,
Et quand le grand blanc t'a piégé
Ecoute le chant de ces montagnes
Ecoute cette étrange compagne
Et le désespoir qui t'empoigne
Ce n'est que la mort qui te gagne