Bien écoute, après 4
j'aime d'affilé, je commence à t'apprécier aussi. ^^
Mais c'est toujours agréable de savoir que d'autres gens intéressent aux mêmes choses que soi. D'autant plus que dans ce genre de domaine, les filles sont rares
.
En parlant de ça je soutiens les bouffeurs d'insectes. J'ai fait pas mal de recherches sur le sujet pour un exposé que je dois faire dans ma fac. Les insectes c'est bon, mangez des insectes. Ca résoudrait tellement de problèmes...
Ce que je voulais dire par "important" c'est que la mue a des raisons (liés en effet au fait que la croissance des ecdyzozoaires n'est possible que ponctuellement du fait de la présence d'une cuticule rigide) et entraîne pas mal de complications, je pense tout particulièrement aux ptérygotes (les insectes avec des ailes).
Dans le genre parasitisme, puisque vous voulez jouer à ça, j'ai deux exemples sympas à vous raconter les enfants:
Toxoplasma gondii, charmant petit microorganisme (je ne sais plus trop quoi au juste, la flemme de chercher, vous pouvez toujours google), est un parasite dont l'hôte définitif est le chat. Pour autant, le premier hôte de ce parasite (hôte intermédiaire), c'est notre amie
Mus musculus, de son petit nom... la souris! Donc vous pensez bien: tiens, si le chat mange la souris, il sera parasité, ok super. Mais le parasite en question ne se contente pas d'
espérer que la souris se fasse bouffer. En fait, il produit ce que je suppose être une neurotoxine, qui va tout simplement inhiber tout comportement de peur de la souris. Du coup le chat voit la souris. La souris voit le chat. Le chat sourie. La souris aussi. Le chat bouffe la souris et le chat est parasité. sympa hein?
Deuxième exemple, et là c'est du grand art.
Leucochloridium paradoxum, un Trématode (une sorte de vers en gros) a deux hôtes: un intermédiaire, l'escargot
Succinea, et un final, le piaf. Le hic c'est que... les oiseaux ne bouffent pas d'escargot. Qu'à cela ne tienne se dit
L. paradoxum, que mangent les oiseaux? des chenilles? fort bien.Foutons nous dans les tentacules (qui portent les yeux) des escargots. Du coup les tentacules gonflent, gonflent, gonflent... et ça vous donne deux tentacules qui ressemblent à s'y méprendre à deux bonnes grosses chenilles. D'autant plus que le trématode a un mouvement pulsatile dans le tentacule. L'escargot se fait bouffer les yeux par l'oiseau, qui est alors parasité. Encore une victoire de
L. paradoxum.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=EWB_COSUXMw#t=0s
Voilà mes mignonnes. C'était la minute culture du Dr. LHI.