Bataille de Col Clair
Tout débute en ce 3 février de l’année minecraftienne 2012.
Les temps sont durs, et le récent putsch qui a eu lieu au sein du Westerwald n’est pas sans inquiéter Hainaut, ce dernier ayant récupéré l’un de ses anciens dignitaires.
Les escarmouches se multiplient, dans un but d’information comme dans un but stratégique, Hainaut souhaitant freiner le réarmement de ce dernier, et les éclaireurs tombent par dizaine. Parmi eux, un fils de bonne famille offre à l’adversaire un équipement de qualité, ce qui contrarie au plus haut point la kommandantur du Hainaut.
Une opération de récupération est lancée. La perte de cet équipement n’est pas tant désagréable que le don de ce dernier a une faction potentiellement hostile.
Les soldats s’activent dans les couloirs du château de Ravenholm, les nobles revêtent leurs plus beaux apparats, les honnête gens passent chez l’armurier s’équiper de lame effilée, pour que nos ennemis se baignent dans leur sang.
L’heure du départ est lancée, la route est longue, un dernier brief : explosif, ok. Nourriture, OK. Armement, Ok. En marche !
La route est longue, et nos braves soldat ont, pour certains, le plaisir d’expérimenter pour la première fois leur équipement de siège sur les mobs. L’efficacité impressionne, et c’est la fleure à l’arc que les soldats partent aux combats. Dans les rangs, personne ne doute d’une victoire rapide, tant la supériorité matérielle semble importante.
Pendant le trajet, une missive nous parvient : La faction du Westerwald nous provoque et affiche son butin, invitant Hainaut a de nouvelles contributions au réarmement.
Enfin arrivés sur les lieux, un premier problème pointe son nez. En effet, l’artificier a oublié les seaux d’eau pour les canons. Mince ! Tout le groupe part en quête de fer, l’attaque prend quelques heures de retard et ce n’est pas au petit matin mais en début d’après-midi que nos soldats se lancent à l’attaque.
L’assaut.
Le travail d’équipe se met en place : le roi et son fidèle écuyer, aidé par l’aide artificier guettent l’ennemis montant au créneau et protègent tant bien que mal le Général pendant la construction des infrastructures de siège. L’équipement rempli bien son rôle et les troupes ne souffrent que peu devant la pluie de flèche ennemie.
Le canon est prêt, la mise à feu est donnée. Boom, une explosion, le projectile mal ajustée s’envole pour retomber au pied du canon, détruisant en partie ce dernier. Qu’a cela ne tienne, le travail reprend. Les premiers blessés commencent à se faire sentir dans notre camp, alors que les premiers morts du Westerwald jonchent le bas des murailles.
Le second canon est près, mise à feu… Boom ! Destruction totale du canon. Sous le feu ennemi, l’artificier a fait une erreur de conception entrainant la destruction du canon. Un problème important pointe le bout de son nez, avec la destruction des canons c’est le manque de câble et de composant électronique qui pointe le bout de son nez.
L’artificier file faire un A/R au château récupérer les précieuses ressources.
Pendant ce temps, les courageuses hordes du Westerwald tiennent le siège. Les munitions viennent à manquer, le temps presse. Impossible de pénétrer dans la forteresse sans ces derniers.
Les ennemis semblent être partout, aux meurtrières, sur les toits… Impossible de connaitre leur nombre.
L’assistant balistère prend alors l’initiative de construire une tour de siège afin de pénétré la forteresse, et s’exécute aussitôt. Tout y passe, arbre, arbuste, la moindre branche est exploitée et la forêt fond sous les coups de hache.
Pendant ce temps, le général livre une véritable course contre la montre en Wilderness, tâchant de regagner la faction au plus vite. Il saute, nage, esquive un creeper qui risquerait de lui faire perdre de précieuses secondes…
La victoire est peut-être entre ses mains.
Sitôt arrivé qu’il faut reprendre la route, quelques minutions de plus sur le dos, elles ne seront pas de trop. Le chemin de retour se passe sans encombre et c’est en plein après-midi du jour suivant qu’il rejoint enfin ses compagnons.
Un nouveau canon est vite érigée et le général, prudent, demande vérification au Serf du roi, ayant une expérience en explosif. Le canon est validé opérationnel, et la mise a feu est ordonnée. Boom ! Encore une fois, la seule chose qui explose s’avère être le canon. La guigne est sur nous, et leurs Dieux nous mettent des bâtons dans les roues.
Le combat continue, et les pertes s’alourdissent coté défenseur, là où l’armée de Hainaut accuse le coup mais ne flanche pas. Une dernière tentative est entreprise, par le serf du roi cette fois ci.
Encore un échec.
La décision est prise de mener l’assaut par les murailles. Un premier contingent franchi les murailles et se trouve dans le château, près a croiser le fer avec l’ennemi. Ennemi qui se fait discret, pesonne à l’horizon. Tout juste le temps de se demander si ce n’était pas une erreur que les flèches recommencent à pleuvoir. L’adversaire s’est retranché sans ses murs et cible à présent la cours du château.
Cependant, ce dernier, acculé, ne représente plus réellement de menace. Quelques instants supplémentaire suffisent pour installer un dispositif de dissuasion dans la cours, et pour tuer les derniers fanatiques regroupés en poche de résistance.
La ville est prise, nous sommes victorieux.
Hourra ! Hourra ! Hourra !