Vous ne vous y attendiez pas, avouez. Quoi de mieux que de continuer notre petite série d’articles sur la version portable de notre jeu préféré seulement quelques jours avant la rentrée des classes ? Vous ne vous attendiez pas non plus à ce petit rappel de fin de vacances. Quel article rempli de rebondissements, j’espère que le jeu en lui-même lui sera similaire.
Bien, si vous avez suivi, lors de notre premier article, nous nous étions essentiellement attardés sur l’interface du jeu et non pas sur le jeu en lui-même. Je pense que vous avez compris de quoi nous allons parler aujourd’hui. Comme c’est encore un peu les vacances et que je sais que parfois le cerveau tourne au ralenti (j’en suis la preuve même), je vais vous aider : nous allons donc maintenant parler du jeu en lui-même.
Comme je l’ai dis dans l’article précédent, je suis un habitué du Minecraft PC (Java) donc merci de ne pas m’accabler si je compare cette version de poche à la version clavier/souris, chose que je vais d’ailleurs faire. Vous voilà donc prévenus.
Sur ce, allumons notre téléphone, démarrons notre Minecraft : Pocket Edition, abattons des arbres et lançons l’article.
Bon, pas de chance, on commence avec un écran noir. On relance le jeu et c’est parti.
On crée donc un nouveau monde qu’on peut bien évidemment configurer et apparemment mettre en mode multijoueur pour jouer à 4 maximum. On nous propose également, encore une fois j’ai envie de dire, le Realm en faisant une comparaison avec les possibilités du monde normal et en nous vantant toujours plus les mérites de celui-ci. Vous avez certainement déjà vu ça quelque part, c’est purement marketing.
Si vous insistez, je vous fais un exemple alors : prenez une tarte aux oignons à, disons, 5€ : et bien pour seulement 4€ de plus, on vous ajoute deux tranches de tomate. Ça fait cher les tranches de tomate mais vous avez compris le principe.
Revenons à nos moutons. La configuration du monde est basique et ça n’est pas un défaut, au contraire. On va donc tout laisser comme tel, à part peut-être les cheats. Quoi ? Non, j’ai rien dit. Puis nous allons nommer le monde “le petit poucet” parce que j’aime bien et que c’est moi qui décide du nom. Et puis je n’ai pas d’autre idée.
Hop, on lance la génération du monde et c’est sans surprise qu’on retrouve notre bel écran de chargement. Et en deux clins d’œil, on se retrouve sur une île au beau milieu de l’océan. Comme je ne sais pas nager, on me propose de “sauvegarder et quitter”. “Quitter” seulement aurait suffi m’enfin bon, on relance un monde.
Bon, cette fois, on a plus de chance et on tombe au bord d’un océan mais pas au beau milieu. Première impression : eh mais c’est que c’est pas moche du tout tout ça ! Je ne m’attendais vraiment pas à ça, mais par contre, quand on regarde un peu plus loin et qu’on se déplace, on voit des sortes de petits pixels se déplacer et scintiller, c’est assez étrange mais c’est pas non plus hyper désagréable. Si t’y fais pas attention, tu ne le vois pas.
C’est assez maniable pour l’instant, aucun bug n’est remarqué. Du coup, commençons la déforestation puis on verra ce que ça donne.
Comme vous pouvez le remarquer, ici la barre de vie se trouve en haut à gauche et la barre de faim en haut à droite. C’est pas plus mal, je pense que si ça avait été au-dessus de la barre d’expérience comme sur la version Java, ça aurait fait trop chargé et ça aurait occupé de la place pour rien. Au moins là, les trous sont comblés et on a une bonne visibilité.
Place au reste des explications :
Bon, j’ai tué une vache avec du bois dans la main et résultat j’ai posé du bois partout, ce n’est pas très pratique ça par contre. Donc, note à moi-même : pour tuer un animal, éviter d’avoir des blocs qui puissent être posés dans les mains.
Autre point négatif, lorsque vous êtes sur le menu, le jeu ne se met pas en pause. Vous ne pouvez donc par exemple pas rédiger un article et jouer en même temps sans mourir toutes les 5 secondes. Il vous faudra donc appliquer la bonne vieille méthode du trou à rat pour vous planquer pendant que vous écrivez vos lignes.
À part ça, l’inventaire est plutôt intuitif et les crafts n’ont pas besoin d’être connus étant donné qu’ils sont proposés. Je m’explique, vous avez, par exemple, des planches de bois ? Et bien vous aurez, à gauche, tous les crafts que vous pouvez créer avec celles-ci. Vous cliquez, vous cliquez à nouveau et hop c’est dans la poche.
Après une quatrième mort, il nous reste un point à aborder : les paramètres. Ça risque d’être rapide étant donné qu’il n’y a rien qui change. Par contre, pour le multijoueur, je crois voir que vous pouvez également jouer avec les joueurs qui ont le Xbox Live. Ça doit être intéressant : imaginez un pote qui, lui, joue sur Xbox et vous à côté, votre petit téléphone à la main.
Vous pouvez, toujours d’après ce que je vois, connecter votre clavier-souris ou encore votre manette. Pourquoi pas, mais si on a prit le Pocket Edition c’est peut-être pour ne pas se ramener avec soit une manette ou son clavier et sa souris dans sa poche.
Après, chez soi, pourquoi pas mais, personnellement, ça ne me tente pas plus que ça et, enfin, si vous ne me croyez pas, regardez ci-dessous. C’est très étrange de bouger sur un si gros clavier pour un si petit écran mais bon, libre à vous de tester et de me dire votre ressenti.
Pour le prochain article, on se retrouvera sûrement sur une carte aventure, que vous pouvez d’ailleurs me proposer via le forum, pour essayer de voir jusqu’où on peut aller avec cette version de poche.