Mentions, distinctions, discrimination qualitative, élitisme ...

Clen

pessimiste repenti
22 Février 2016
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21
Lille
Eh, @Clen Vingt-trois, viens débattre. c:
Tu vas regretter de m'avoir appelé !
Voici ce que j'en pense (certaines de mes réflexions sont très vieilles, vu qu'elles concernent un communisme utopique, ainsi que le chômage) :
note : j'ai graissé les passages importants, pour que les exemples et les arguments ne rendent pas un pavé répugnant à lire...

Introduction :
Pour être bon à faire qqch., il y a deux variables : l'entraînement/apprentissage et le talent. Le talent dépends de la personne, mais l'entraînement est accessible à tout le monde.
Comme on a du vous le répéter un million de fois, le talent seul ne suffit pas : il faut s'entraîner pour devenir meilleur.
Mais comment motiver les personnes à travailler ?
La première méthode, peu efficace, consiste à les convaincre de façon abstraite.
"Apprendre tes leçons sera utile pour la société dans 30 ans, quand tu auras un travail."
Notez que cela implique un monde bisounours, donc on va ranger ça dans le dossier "utopie".

La deuxième méthode, très efficace, récompense les "bons comportements" et punit les "mauvais comportements".
"Si tu es sage, tu auras une sucette."

EDIT suggéré par Spirit_ : il arrive parfois que des personnes aiment apprendre par passion. Elles n'ont donc pas besoin de récompense.

Je reviens au sujet : pour les étudiants, la punition est la retenue, dans 90% des cas, juste pour nous "faire chier", d'où les horaires sadiques.
Surveillant a dit:
Samedi, à 7H du matin, ça te va ? Ne réponds pas, c'était rhétorique. -rire diabolique-
Cette punition est là pour empêcher les fautes graves (un peu comme la prison, sauf que celle-ci est plus utile à la population qu'au coupable...)
En revanche, la motivation de l'élève lambda est la note. Même si elle est souvent biaisée (si qqn. arrive à prouver que Marignan est 1,25 fois plus important que la naissance de Staline, faites-moi signe !), c'est la donnée parfaite pour qualifier les élèves. Une bonne note récompense donc un élève et lui procure satisfaction ("jauge d'exp"), et l'incite donc à continuer à travailler dur.

Maintenant que j'ai fait ma jolie intro qui montre qu'une récompense est essentielle pour tout ce qui n'a pas un nez en forme de cœur, c'est parti pour les contre-contre-arguments :
c'était quasiment une source de honte, face à un tel taux de réussite dans la classe où ils étaient. Autre exemple en prenant deux cas extrême, toi qui était dans un lycée il me semble très réputé de ce que j'avais compris, du genre énormément de TB, probablement quasi tous tes camarades voir tous sans exception ont eu une mention. A côté prenons une classe de ZEP, là tu peux avoir des trucs du genre 50% d'échec, aucune mention très souvent et caetera. Bah avoir des écarts de ce genre par rapport à cet élément qui sont les mentions, même si ça peut paraître dérisoire, accroît toujours plus le sentiment de fossé gigantesque entre différentes strates sociales de la population.
Je trouve qu'on mets trop de confiance dans les notes, alors qu'elles sont aussi représentatives que l'IMC sur une personne petite...
Si j'avais eu 2 au bac, je me serais trimballé toute ma vie avec une étiquette "abruti" sur mon front.
Pour moi, il faudrait renouveler régulièrement les "notes importantes"(brevet, bac...) et effacer/oublier rapidement les anciennes, afin de ne plus discriminer sur ce que l'on était (ce qui est totalement inutile et cruel), mais sur ce que l'on fait, ce qui encouragerait donc à travailler et créerait des "passerelles" entre les classes sociales.
"putain A il est dans son monde avec ses équations et philosophes, il va réussir super bien",
deviendrait donc "putain A il est dans son monde avec ses équations et philosophes, il faut que je travaille dur pour devenir comme lui".
Mais pour commencer, il faudrait juste rendre les critères d'entrées plus réalistes.
secrétaire a dit:
Vous avez bien appris par cœur des dates en Histoire, on vous accepte dans cette école de Philosophie. Après tout, le littéraire, c'est le littéraire...

plus d'élèves plus ou moins oisifs qui ont une bonne mention dans un milieu comme le tien (je précise juste un truc, y'a aucune agressivité dans mes propos hein, juste que l'exemple de ta situation est parfait pour illustrer le "haut du panier") que d'élèves acharnés au travail venant de milieu défavorisé. (Après je parle dans une globalité, bien entendu y'a des ratés dans les milieux favorisés et des gens qui réussissent dans des milieux défavorisés, mais bon, ça reste des minorités)
ça nous amène à une question de conditionnement social, pour les élèves favorisés, venant d'une classe dominante (favorisées) auront quasi toujours évolué dans un milieu cultivé, intellectualisé et, disposant de tous les moyens nécessaires il y aura d'énormes facilités à l'école alors que les milieu défavorisés, bah y'aura un manque de capital culturel et économique (rabaissant encore le capital culturel et intellectuel), bon là y'aura des fluctuations, y'a bien entendu des milieux défavorisés économiquement et favorisants intellectuellement.
Tu es totalement dans le vrai quand à ce nivellement.
Si on était dans une démocratie, il suffirait de coller le texte de Bitor dans un SMS et de l'envoyer au Sénat...
La discrimination et hiérachisation comme ça, ça n'apportera que du mépris entre les individus, de la division entre les population, et encouragera voir légitimera les inégalité alors que les fondements même de ce genre de discrimination n'en a pas de légitimité
D'où mon intro.
Même si "liberté" est très exagéré et que "fraternité" se porte mal, "égalité" me titille...
Être handicapé n'a aucun lien avec le parking (je n'en ai pas encore trouvé)
Les places pour handicapés n'ont donc aucun avantage : elles ne font que redistribuer le "temps de garage.
Or, il arrive que les places pour handicapés soient libre, alors que le reste du parking est complet (et que des personnes doivent aller chercher ailleurs).
Les places pour handicapés résultent donc en une perte de temps (voire de carburant), au nom de l'égalité.
Donc en gros, il faut arrêter de brandir l'égalité comme un truc génial et absolu. Même si la hiérarchie actuelle est très mal faite, je pense que l'Homme a quand même besoin de récompenses.
Voici comment j'imagine un monde futur et meilleur : pour réduire le chômage et empêcher l' "anti-passion" (le poète en devenir qui devient caissier, par exemple) : le travail d'une personne est choisi à partir de la demande, de ses talents, de ses goûts et de son envie de travailler (par ex, un fainéant pourra travailler 3H par jour s'il le souhaite, mais aura en contrepartie une personne travaillant 10H aura une vie plus confortable).
Donc pour moi, on pourra se dispenser de récompenses, donc d'élites lorsque l'homme sera suffisamment pur pour travailler dur (lol ça rime) sans se soucier des son bien personnel.
Au passage discrimination et hiérarchisation n'apporte pas toujours du mépris, je refuse d'être aussi absolu. Un exemple : l'armée. T'as une hiérarchie, certes administratives, mais nécessaire à son bon fonctionnement.
C'est ce que je disais : il ne faut pas arrêter la discrimination, mais l'orienter de façon plus réaliste.
Mais....ben...la hiérarchie de l'armée sert surtout à éviter les remise en question morales :
"-Chef, larguer des bombes sur des civils, c'est pas un peu...méchant ?
-Silence Soldat ! Ce sont les ordres ! Et si tu ne respecte pas les ordres, tu sera puni pour Trahison."
Au passage discrimination et hiérarchisation n'apporte pas toujours du mépris, je refuse d'être aussi absolu. Un exemple : l'armée. T'as une hiérarchie, certes administratives, mais nécessaire à son bon fonctionnement.
J'espère qu'un jour, l'Education comprendra qu'un bloc-note qu'on porterait sur soi pourrait remplacer plusieurs années de cours.
Un des plus grand problème de l'Histoire est que les 3/4 des sujets (églises romanes, batailles en tout genre, sacre de rois...) sont inutiles pour autre choses que l'Histoire elle-même (l'art gothique veut montrer la grandeur de l'Eglise, très développée à cette époque...). Et le 1/4 restant est trop spécifique et/ou mal expliqué : la bataille de Waterloo est utile à un stratège militaire, par exemple. Sauf que très peu d'élèves deviendront stratèges militaires.
Et encore, pourquoi privilégier certains sujets et pas d'autres ? Je le répète trop souvent : on ne peut pas comparer deux choses sans mesure de référence.
Pour conclure cette déviation et revenir au sujet principal, l'Histoire (et la culture en général) devrait être considérée comme un loisir, au même titre que les échecs ou le football.

tu sélectionnes ceux qui bossent le plus, comme ça après pour le concours de la 6ème année ils seront prêts
Un autre problème est que le diplôme a peu de lien avec le travail qu'il autorise.
Pour rester dans l'exemple de la médecine, il faut avaler des milliers de leçons sur le vieillissement cellulaire, recracher correctement, écrire une thèse sur un sujet pas toujours réaliste...tout ça pour diagnostiquer des toux et prescrire du sirop...
Je ne dis pas que la médecine est trop facile, mais il faudrait apprendre en cours des choses vraiment utiles pour son métier, et quitter cette mentalité de note pour une mentalité d'apprentissage pour le travail futur.

Voilà, j'espère que je n'ai pas dit trop de conneries.
 
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Spirit

Méfie-toi.
2 Mars 2014
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Tu vas regretter de m'avoir appelé !
Voici ce que j'en pense (certaines de mes réflexions sont très vieilles, vu qu'elles concernent un communisme utopique, ainsi que le chômage) :
note : j'ai graissé les passages importants, pour que les exemples et les arguments ne rendent pas un pavé répugnant à lire...

Introduction :
Pour être bon à faire qqch., il y a deux variables : l'entraînement/apprentissage et le talent. Le talent dépends de la personne, mais l'entraînement est accessible à tout le monde.
Toujours aussi manichéen ... et j'aime pas le "talent" qui est trop général. Entraînement, ok. Talent, non, mais plutôt : travail sur soi-même, facultés réflexives, adaptation aux exigences, au niveau attendu, intuition, mémoire. Résumer est certes pratique, mais là t'occultes plein de nuances importantes. Celles-ci sont toutes en évolution et peuvent s' "apprendre", comme quoi ce que tu appelais "talent" et "entraînement" n'est pas une partition disjointe, mais au contraire ces deux derniers sont en constante interaction et évolution l'un avec l'autre.

T
Comme on a du vous le répéter un million de fois, le talent seul ne suffit pas : il faut s'entraîner pour devenir meilleur.
Mais comment motiver les personnes à travailler ?
La première méthode, peu efficace, consiste à les convaincre de façon abstraite.
"Apprendre tes leçons sera utile pour la société dans 30 ans, quand tu auras un travail."
Notez que cela implique un monde bisounours, donc on va ranger ça dans le dossier "utopie".

La deuxième méthode, très efficace, récompense les "bons comportements" et punit les "mauvais comportements".
"Si tu es sage, tu auras une sucette."
J'avais dit quoi avec le manichéisme T_T. T'as aussi les gens qui se motivent eux-mêmes, qui kiffent ça au point de bouffer leurs cours et plus encore. Mais j'suis d'accord pour dire que ces deux méthodes existent et sont plutôt proches de la réalité, à l'exception près que ce n'est pas une sucette mais une note (ou un ordi pour le brevet mention TB :3, mais ça ne doit pas rester la motivation principale car elle n'est qu'éphémère et non pérenne).

Je reviens au sujet : pour les étudiants, la punition est la retenue, dans 90% des cas, juste pour nous "faire chier", d'où les horaires sadiques.

Cette punition est là pour empêcher les fautes graves (un peu comme la prison, sauf que celle-ci est plus utile à la population qu'au coupable...)
En revanche, la motivation de l'élève lambda est la note. Même si elle est souvent biaisée (si qqn. arrive à prouver que Marignan est 1,25 fois plus important que la naissance de Staline, faites-moi signe !), c'est la donnée parfaite pour qualifier les élèves. Une bonne note récompense donc un élève et lui procure satisfaction ("jauge d'exp"), et l'incite donc à continuer à travailler dur.
La punition est pour la discipline car ils savent pas trouver de méthode efficace pour réconcilier l'élève avec le scolaire, et ils pensent qu'en leur tapant dessus sans dialogue ceux-ci vont devenir "dociles". Mais nuançons : il y a forcément des progrès qui sont faits là-dessus, et je ne peux dire si c'est un aspect général ou non.

Pour la motivation principale = la note, yep. C'est con car on oublie les vrais intérêts, et c'est pour ça que la note devient perverse par sa présentation (et non par son utilité initiale qui est juste de mesurer là où on est, utilité qui devrait revenir dans la vision qu'on a de la note pour éviter de la considérer comme une récompense mais seulement comme un indicateur). Donc là je t'approuve, et c'est dommage que la note soit perçue ainsi.

Je trouve qu'on mets trop de confiance dans les notes, alors qu'elles sont aussi représentatives que l'IMC sur une personne petite...
Si j'avais eu 2 au bac, je me serais trimballé toute ma vie avec une étiquette "abruti" sur mon front.
Pour moi, il faudrait renouveler régulièrement les "notes importantes"(brevet, bac...) et effacer/oublier rapidement les anciennes, afin de ne plus discriminer sur ce que l'on était (ce qui est totalement inutile et cruel), mais sur ce que l'on fait, ce qui encouragerait donc à travailler et créerait des "passerelles" entre les classes sociales.
En effet, nous ne sommes pas nos notes. Il faut revoir leur image comme dit précédemment. Et en soi ce ne sont pas les notes qui importent, mais la progression (cependant biaisée car dans le système actuel elle ne correspond plus qu'à un indicateur de compétences socio-techniques pour s'intégrer dans la civilisation). On s'en fout de la note en soi, c'est l'évolution qui importe (+ bien-être de l'élève + capacités de réflexion + intérêt pour la culture, etc, je ne les oublie pas) et il faudrait retenir celle-ci.

De plus, ce qu'on était importe peu, seulement dans le sens de la progression, c'est la même chose. Si je suis un connard mais qu'avant j'étais un type apprécié, ça sera moins bien perçu que si j'étais le pire des connards et que je me calmais progressivement. L'exemple est juste à titre argumentatif là, j'suis d'accord que la réalité est plus variée et différente, j'ai ici simplifié le tout (j'espère que ça n'enlèvera pas trop de poids à mon argumentation du coup, sinon c'est pas gg tout ça).

"putain A il est dans son monde avec ses équations et philosophes, il faut que je travaille dur pour devenir comme lui".
Rajoute dans la plupart des cas : "et je n'y arriverai pas" -> déprime, et fossé social. Mais je parlais de comment était perçue l'élite, et non pas comme un modèle aujourd'hui je pense (et en soi il faut travailler pour soi et non pour être comme le modèle, mais le modèle peut cependant inspirer et proposer une idée à atteindre, c'est compliqué comme interaction. Il faut rester scient du bénéfice véritable pour la personne de travailler plus en quelque sorte, et si le modèle sert juste à la prise de conscience je dis ok).

Pour revenir à la déprime, c'est un sentiment à éviter, mais c'est plus facile à dire qu'à faire, donc je passe pour ne pas dire des âneries.

Pour le reste tu t'éloignes du sujet (à mon sens) donc je passe plus rapidement et vais chercher ce qui m'intéresse/titille :).

Mais....ben...la hiérarchie de l'armée sert surtout à éviter les remise en question morales :
"-Chef, larguer des bombes sur des civils, c'est pas un peu...méchant ?
-Silence Soldat ! Ce sont les ordres ! Et si tu ne respecte pas les ordres, tu sera puni pour Trahison."
C'est pour la discipline de base. Les questions morales sont traitées en haut, et je pense qu'on a une progression majoritairement positive de celles-ci aujourd'hui, surtout avec les médias et l'importance de l'opinion publique désormais (exemple flagrant de la photo de l'enfant pendant la guerre du Vietnam qui a soulevé l'opinion américaine contre cette guerre meurtrière, et les dirigeants sont attachés à leur image et donc ne vont pas forcément se risquer à avoir le peuple à leur dos - et faut pas oublier les valeurs morales avec de plus en plus de scrupules aujourd'hui, mais si je me trompe sur cela vous me le dites merci).

Un autre problème est que le diplôme a peu de lien avec le travail qu'il autorise.
Pour rester dans l'exemple de la médecine, il faut avaler des milliers de leçons sur le vieillissement cellulaire, recracher correctement, écrire une thèse sur un sujet pas toujours réaliste...tout ça pour diagnostiquer des toux et prescrire du sirop...
Je ne dis pas que la médecine est trop facile, mais il faudrait apprendre en cours des choses vraiment utiles pour son métier, et quitter cette mentalité de note pour une mentalité d'apprentissage pour le travail futur.
Là par contre tu vas carrément te faire voir. En médecine, ce n'est pas que du cours. Cela est spécifique à la P1 où t'as bien deux fois cent cours à recracher à chaque partiel. C'est en effet un peu abject par moment, mais les cours sont intéressants, il est possible d'y prendre du plaisir, et surtout ils sélectionnent pour le futur comme la sixième année, puis les gardes, etc, par la capacité de travail que l'étudiant peut fournir.

Et j'aime pas du tout ta manière de simplifier les choses par "vieillissement cellulaire, thèse irréaliste", et le pire : "tout ça pour diagnostiquer et prescrire". J'ai même pas étudié le vieillissement cellulaire par exemple, je ne sais pas si c'est au programme de la suite des études, mais tu ne peux pas te permettre de simplifier autant. Pour les thèses, elles sont de plus en plus orientées sur les thématiques actuelles. Je suis, quelle coïncidence me diras-tu, allé à la soutenance de la thèse de mon oncle, non pas une thèse de docteur en médecine (mais il est en effet médecin), mais quelque chose en relation directe avec les problématiques de santé actuelle : comment améliorer les diagnostics médicaux et comment utiliser des données informatiques cliniques pour la recherche.

Je t'ai simplifié le truc mais c'était hyper innovant et donnait de supers perspectives à l'avenir. Donc pas de "c'est pas réaliste", je pense qu'au contraire ça va dans ce sens (après oui c'est incorrect de généraliser sur un seul exemple, et la base de mes ressources est assez maigre, mais moins que la tienne j'ose penser, et vus les enjeux sanitaires actuels à toutes les échelles ce serait stupide de faire une thèse sur un truc sans intérêt).

Ensuite, la médecine n'a rien de "trop facile". T'imagines même pas à quel point on peut bosser, donc non c'est difficile. Tu as en effet nuancé ton propos mais je désirais clarifier la chose. Et ce qu'on apprend nous servira toujours. Je te rappelle que je suis pas en médecine encore mais en PACES = "Première Année Commune aux Études de Santé". T'as des centaines voire milliers de domaines derrière, et on t'enseigne le plus de choses possibles pour que tu ne sois jamais bloqué mais que tu puisses poursuivre là où tu le peux/veux selon tes possibilités et résultats à tes concours. Et pour ta vision de la médecine en tant que diagnostics et prescriptions, enlève-moi tout de suite cette vision arriérée et simpliste ! Tu as de la recherche, de la chirurgie, de l'épidémiologie, de la génétique, etc ... tant de choses et d'avenirs, que tu ne peux résumer au simple rôle du généraliste qui lui-aussi doit s'adapter aux nouvelles thérapeutiques disponibles. D'ailleurs celui-ci n'a pas appris pour rien la mort cellulaire en première année car il aurait très bien pu travailler là-dessus : il avait la possibilité, et il a choisi.

Enfin, t'as pas de notes en médecine, mais un classement. Mais tu généralisais aux autres professions aussi, et je suis d'accord pour dire que promouvoir l'apprentissage est bien plus important que promouvoir la note. Mais comment promouvoir l'apprentissage aujourd'hui ? Par la note. Et c'est biaisé. Il faut donc d'une part "débiaiser les notes" (bon courage ! Moi je me charge juste de le dire, ça reste facile !) et d'autre part voir la note comme un indicateur d'apprentissage et non une jauge d'xp.

Tu vas regretter de m'avoir appelé !
Voilà, j'espère que je n'ai pas dit trop de conneries.
Je conclus par l'alpha et l'oméga (lol ptdr). Diag' pour la fin tu peux regretter. Pour le reste ça passait niveau conneries, enfin c'était mieux que d'habitude, mais après je ne suis pas du tout le plus amène à juger cela.
 
Dernière édition:
9 Août 2014
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Je n'ai pas lu toute la discussion, je m'y attellerai plus tard car c'est en effet un sujet intéressant (et épineux par la même occasion). Par contre, j'aimerais réagir directement à l'une ou l'autre chose.

Être handicapé n'a aucun lien avec le parking (je n'en ai pas encore trouvé)
Les places pour handicapés n'ont donc aucun avantage : elles ne font que redistribuer le "temps de garage.
Or, il arrive que les places pour handicapés soient libre, alors que le reste du parking est complet (et que des personnes doivent aller chercher ailleurs).
Les places pour handicapés résultent donc en une perte de temps (voire de carburant), au nom de l'égalité.
Juste... Non. Ce n'est pas au nom de l'égalité que sont installées des places prévues pour les personnes handicapées sur les parkings espaces de stationnement. L'égalité reviendrait à ne faire que des places sans marques ni réservation aucune. Là, les places seraient égales. Dans la réalité, des places sont marquées ou réservées. Et cela au nom de l'équité.
Je ne sais pas si tu as remarqué, mais les places pour personnes handicapées se trouvent toujours aux entrées des bâtiments attenant aux espaces de stationnement. C'est bizarre, hein ? C'est bizarre que ces places pour personnes ayant des difficultés à se mouvoir se trouvent aux emplacement dont la distance qui les sépare des bâtiments est minimale, n'est-ce pas ?
Et il arrive très souvent que lorsque l'espace de stationnement est plein et qu'il ne reste que des places pour personnes handicapées de libre, ce soit justement des personnes non handicapées qui sont à la recherche d'une place. Donc ces personnes n'ayant pas de problème de mobilité n'ont pas à produire un grand effort pour aller jusqu'au point où ils désiraient aller. Ce qui n'est pas le cas des personnes handicapées.
Ah oui, sans parler des connards non handicapés qui occupent ces places, bien entendu.
Une décision "équitable" prend donc en compte les différences des individus et agit en fonction de ces dernières tandis qu'une décision "égale" ne les prendraient pas en compte (sinon il y a des différences de faites, et donc ce n'est plus une décision "égale"). À toi de juger ce qui est pour le mieux.

Donc pour moi, on pourra se dispenser de récompenses, donc d'élites lorsque l'homme sera suffisamment pur pour travailler dur (lol ça rime) sans se soucier des son bien personnel.
Je pourrais très largement revenir là-dessus, mais avant tout, j'aimerais que tu explicites clairement ce que tu entends par "élite" (à la limite, tu peux me l'écrire en message privé, ça pourrait trop dévier du sujet de base).

C'est ce que je disais : il ne faut pas arrêter la discrimination, mais l'orienter de façon plus réaliste.
Mais....ben...la hiérarchie de l'armée sert surtout à éviter les remise en question morales :
"-Chef, larguer des bombes sur des civils, c'est pas un peu...méchant ?
-Silence Soldat ! Ce sont les ordres ! Et si tu ne respecte pas les ordres, tu sera puni pour Trahison."
L'armée est la hiérarchie. On vous fournira moult compétences dans les armées, je suis le premier à l'écrire. Mais celle qui prévaut sur toutes les autres, celle qui est enseignée dans chacun des corps d'armée est l'obligation d'obéissance au supérieur. Je vous laisse réfléchir par vous-mêmes là-dessus.


J'espère qu'un jour, l'Education comprendra qu'un bloc-note qu'on porterait sur soi pourrait remplacer plusieurs années de cours.
Un des plus grand problème de l'Histoire est que les 3/4 des sujets (églises romanes, batailles en tout genre, sacre de rois...) sont inutiles pour autre choses que l'Histoire elle-même (l'art gothique veut montrer la grandeur de l'Eglise, très développée à cette époque...). Et le 1/4 restant est trop spécifique et/ou mal expliqué : la bataille de Waterloo est utile à un stratège militaire, par exemple. Sauf que très peu d'élèves deviendront stratèges militaires.
Et encore, pourquoi privilégier certains sujets et pas d'autres ? Je le répète trop souvent : on ne peut pas comparer deux choses sans mesure de référence.
Pour conclure cette déviation et revenir au sujet principal, l'Histoire (et la culture en général) devrait être considérée comme un loisir, au même titre que les échecs ou le football.

Bon, déjà, l'histoire n'est pas l'historique des actions humaines. L'histoire sert à comprendre, à analyser, et si tu as eu des cours d'histoire pourris ou que tu as été trop fainéant pour réagir à ça même en sachant que tes cours ne valaient pas un copec, ne viens pas ici insulter quelque chose que tu ne sembles pas comprendre.
L'art gothique ne veut pas montrer la grandeur de l’Église. L'art gothique a été utilisé, entre autres, au profit de celle-ci par celle-ci. Sauf que l’Église a loin d'avoir été la seule à utiliser cet art. Pour généraliser, et d'aucuns diraient "avec un point de vue assez noir de l'art", tu peux dire de tous les arts qu'ils servent les intérêts de ceux qui ont les moyens de les faire produire.
La bataille de Waterloo a eu de grands impacts sur l'Europe entière. Et je t'assure que tu peux très bien te passer du côté militaire pour comprendre son importance. Il y a tellement de trucs, je t'invite à te renseigner sur l'unification de l'Allemagne, le commerce anglais et les racines de la création de la Belgique pour t'en convaincre.




Perduuuuuuuuuu !

Un autre problème est que le diplôme a peu de lien avec le travail qu'il autorise.
Pour rester dans l'exemple de la médecine, il faut avaler des milliers de leçons sur le vieillissement cellulaire, recracher correctement, écrire une thèse sur un sujet pas toujours réaliste...tout ça pour diagnostiquer des toux et prescrire du sirop...
Je ne dis pas que la médecine est trop facile, mais il faudrait apprendre en cours des choses vraiment utiles pour son métier, et quitter cette mentalité de note pour une mentalité d'apprentissage pour le travail futur.
Je pense que Spirit a répondu avec assez de verve et de justesse à certains points. Je m’autoriserais simplement ce commentaire : cet utilitarisme à outrance (qui m'a l'air fondé sur ton incompréhension de larges pans des systèmes scolaires) n'est-il pas en contradiction avec ce que tu écris plus haut à propos du "poète" caissier ? Pour reprendre une nouvelle fois tes mots, la poésie ne devrait-elle donc pas être vue comme un loisir (au même titre que l'histoire, les échecs et le football selon toi) ?
De plus, comment es-tu sensé savoir si tôt quel sera ton travail futur ? Derrière ces cours d'histoire, de math, de français, n'y a-t-il pas une volonté de faire apprendre aux élèves des méthodes de travail, des façons de penser (attention, je n'écris pas que nos systèmes scolaires y arrivent) qui peut leur être utile plus tard ?
 

Spirit

Méfie-toi.
2 Mars 2014
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Je n'ai pas lu toute la discussion, je m'y attellerai plus tard car c'est en effet un sujet intéressant (et épineux par la même occasion). Par contre, j'aimerais réagir directement à l'une ou l'autre chose.


Juste... Non. Ce n'est pas au nom de l'égalité que sont installées des places prévues pour les personnes handicapées sur les parkings espaces de stationnement. L'égalité reviendrait à ne faire que des places sans marques ni réservation aucune. Là, les places seraient égales. Dans la réalité, des places sont marquées ou réservées. Et cela au nom de l'équité.
Je ne sais pas si tu as remarqué, mais les places pour personnes handicapées se trouvent toujours aux entrées des bâtiments attenant aux espaces de stationnement. C'est bizarre, hein ? C'est bizarre que ces places pour personnes ayant des difficultés à se mouvoir se trouvent aux emplacement dont la distance qui les sépare des bâtiments est minimale, n'est-ce pas ?
Et il arrive très souvent que lorsque l'espace de stationnement est plein et qu'il ne reste que des places pour personnes handicapées de libre, ce soit justement des personnes non handicapées qui sont à la recherche d'une place. Donc ces personnes n'ayant pas de problème de mobilité n'ont pas à produire un grand effort pour aller jusqu'au point où ils désiraient aller. Ce qui n'est pas le cas des personnes handicapées.
Ah oui, sans parler des connards non handicapés qui occupent ces places, bien entendu.
Une décision "équitable" prend donc en compte les différences des individus et agit en fonction de ces dernières tandis qu'une décision "égale" ne les prendraient pas en compte (sinon il y a des différences de faites, et donc ce n'est plus une décision "égale"). À toi de juger ce qui est pour le mieux.


Je pourrais très largement revenir là-dessus, mais avant tout, j'aimerais que tu explicites clairement ce que tu entends par "élite" (à la limite, tu peux me l'écrire en message privé, ça pourrait trop dévier du sujet de base).


L'armée est la hiérarchie. On vous fournira moult compétences dans les armées, je suis le premier à l'écrire. Mais celle qui prévaut sur toutes les autres, celle qui est enseignée dans chacun des corps d'armée est l'obligation d'obéissance au supérieur. Je vous laisse réfléchir par vous-mêmes là-dessus.



Bon, déjà, l'histoire n'est pas l'historique des actions humaines. L'histoire sert à comprendre, à analyser, et si tu as eu des cours d'histoire pourris ou que tu as été trop fainéant pour réagir à ça même en sachant que tes cours ne valaient pas un copec, ne viens pas ici insulter quelque chose que tu ne sembles pas comprendre.
L'art gothique ne veut pas montrer la grandeur de l’Église. L'art gothique a été utilisé, entre autres, au profit de celle-ci par celle-ci. Sauf que l’Église a loin d'avoir été la seule à utiliser cet art. Pour généraliser, et d'aucuns diraient "avec un point de vue assez noir de l'art", tu peux dire de tous les arts qu'ils servent les intérêts de ceux qui ont les moyens de les faire produire.
La bataille de Waterloo a eu de grands impacts sur l'Europe entière. Et je t'assure que tu peux très bien te passer du côté militaire pour comprendre son importance. Il y a tellement de trucs, je t'invite à te renseigner sur l'unification de l'Allemagne, le commerce anglais et les racines de la création de la Belgique pour t'en convaincre.




Perduuuuuuuuuu !


Je pense que Spirit a répondu avec assez de verve et de justesse à certains points. Je m’autoriserais simplement ce commentaire : cet utilitarisme à outrance (qui m'a l'air fondé sur ton incompréhension de larges pans des systèmes scolaires) n'est-il pas en contradiction avec ce que tu écris plus haut à propos du "poète" caissier ? Pour reprendre une nouvelle fois tes mots, la poésie ne devrait-elle donc pas être vue comme un loisir (au même titre que l'histoire, les échecs et le football selon toi) ?
De plus, comment es-tu sensé savoir si tôt quel sera ton travail futur ? Derrière ces cours d'histoire, de math, de français, n'y a-t-il pas une volonté de faire apprendre aux élèves des méthodes de travail, des façons de penser (attention, je n'écris pas que nos systèmes scolaires y arrivent) qui peut leur être utile plus tard ?
Cœur sur toi surtout pour le dernier paragraphe <3. Bien vu pour l'acquisition de la réflexion et des méthodes de travail. Je rajoute juste que la P1 n'a pas tant de rapport que ça avec la médecine, car c'est aussi la voie de la pharmacie, kinésithérapie, maïeutique, et j'en passe ... (sans compter les "malheureuses" réorientations, entre guillemets car ce peut être un choix aussi, voir cela uniquement comme un échec est faux). On a de plus aucun TP (travaux pratiques :p) en P1, tandis qu'en P2 (de médecine) on aura déjà les dissections de cadavre, en plus d'un mini-stage en hôpital avant la rentrée. Dans la suite des années ces stages se multiplient, surtout sur la fin, pour enseigner le côté pratique et donc utile (je réponds à nouveau à Clen brièvement) du métier :).
 

Hippotropikas

Lièvre arctique
31 Août 2013
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Mes idées sur la notation s'alignent globalement avec celles de Baator. Il a quelque chose à mettre en lumière à propos de la discrimination à l'école par l'école : tout le monde est victime du système scolaire, pas uniquement ceux qui sont culturellement défavorisés. Même si, d'un côté, les élèves ayant des notes peu élevées sont souvent les mauvaises victimes de l'effet Pygmalion, les élèves avec de bonnes notes sont, certes favorisés par la récompense qu'on leur donne (des appréciations orales ou écrites tels la mention justement), mais ils sont également victimes de l'orgueil nourri par ces mêmes appréciations (pas toujours, et à degré variable). Or qui qualifie l'orgueil comme une récompense, un privilège ? De ce point de vue, on trouve que les élèves défavorisés culturellement ont moins de chances de s'épanouir professionnellement (dans le sens d'avoir un métier qui plait) et même peut-être matériellement — et que les élèves issus d'un milieu culturel faste ont moins de chances de s'épanouir spirituellement et mentalement, enfermés pour beaucoup dans un conformisme qui dérobe un tant soit peu leur esprit et leur âme (comprenez leur capacité à innover et leur sensibilité). Ajoutez à cela que, quand elles n'enorgueillissent pas, les hautes études ont tendance à déprimer les étudiants (surtout en médecine d'ailleurs), sans doute autant que les personnes défavorisées dans le milieu qui est le leur. J'insiste bien sur le fait que cette conclusion n'est basée que sur des estimations, et que ces estimations ont des chances de révéler fausses, et encore davantage d'être inexactes. Mais je maintiens l'idée que le système ne profite à personne, dans l'ensemble.
 
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Spirit

Méfie-toi.
2 Mars 2014
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Pour la déprime des longues études en médecine je serais peut-être plus nuancé (pas touche hé, c'est mon domaine ! A moi !). Encore une fois je reviens avec le concours, mais ceux qui passent sont en général ceux qui ont la plus grande motivation. Faut avoir les dents au plancher pour avoir ce concours, faut avoir l'envie dans ses tripes pour être médecin. Et cette envie portera tous les étudiants au cours des longues études, et je pense qu'une fois qu'on y est, on ne se déprimera pas. La déprime, je la vois plutôt en amont, comme une peur des longues études. Et je me dis que, avec un risque d'erreur bien entendu, cette peur "sélectionne" déjà un peu d'office. Certes on a des gens à la fac qui sont là par hasard, mais dans 99% des cas ils ne passeront pas, car ils ont pas forcément l'envie dans leurs tripes.

Peut-être ai-je trop vite interprété et parlais-tu de la déprime en amont et pas "pendant", si c'était le cas je m'en excuse (et maintiens ce que j'ai dit) :').
 

Clen

pessimiste repenti
22 Février 2016
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Lille
Talent, non, mais plutôt : travail sur soi-même, facultés réflexives, adaptation aux exigences, au niveau attendu, intuition, mémoire. Résumer est certes pratique, mais là t'occultes plein de nuances importantes. Celles-ci sont toutes en évolution et peuvent s' "apprendre", comme quoi ce que tu appelais "talent" et "entraînement" n'est pas une partition disjointe, mais au contraire ces deux derniers sont en constante interaction et évolution l'un avec l'autre.
Je voulais dire par "talent pour tel métier", "prédispositions naturelles pour tel métier" et "apprentissage", "améliorations visant à être meilleur pour tel métier". Mais ces deux-là peuvent être décomposés en plein de notions : "par-cœur", "mémoire", "vitesse de réflexion"...
T'as aussi les gens qui se motivent eux-mêmes, qui kiffent ça au point de bouffer leurs cours et plus encore.
J'avais oublié la passion ! Quel abruti je suis ! Le pire, c'est que j'avais pris cette motivation en compte dans mon système utopique...
J'ajoute ça tout de suite en rouge !
Si je suis un connard mais qu'avant j'étais un type apprécié, ça sera moins bien perçu que si j'étais le pire des connards et que je me calmais progressivement.
Donc je serais bien perçu ! Content.png
Les questions morales sont traitées en haut, et je pense qu'on a une progression majoritairement positive de celles-ci aujourd'hui,
C'est vrai et faux. Grâce à Internet, la propagande est moins forte qu'avant, mais la télé et la société modèlent toujours les pensées...
surtout ils sélectionnent pour le futur comme la sixième année, puis les gardes, etc, par la capacité de travail que l'étudiant peut fournir.
Ca a une utilité, je l'admet.
Mais autant apprendre des choses utiles durant la sélection, non ?
chirurgie, de l'épidémiologie, de la génétique, etc ... tant de choses et d'avenirs, que tu ne peux résumer au simple rôle du généraliste qui lui-aussi doit s'adapter aux nouvelles thérapeutiques disponibles.
Désolé, dans ma tête, médecine->médecin... je n'avais pas pensé aux autres débouchées.


Je ne sais pas si tu as remarqué, mais les places pour personnes handicapées se trouvent toujours aux entrées des bâtiments attenant aux espaces de stationnement. C'est bizarre, hein ? C'est bizarre que ces places pour personnes ayant des difficultés à se mouvoir se trouvent aux emplacement dont la distance qui les sépare des bâtiments est minimale, n'est-ce pas ?
Effectivement, je ne l'avais pas remarqué...merci de ton explication !
j'aimerais que tu explicites clairement ce que tu entends par "élite"
Dans cette phrase, l'élite est la partie de la population qui a droit à sa sucette car elle travaille beaucoup. Hier, c'était de rester en vie, aujourd'hui, c'est l'argent, et dans mon utopie, ce serait l'accès à certains conforts (lit moelleux, par ex.).
Pour reprendre une nouvelle fois tes mots, la poésie ne devrait-elle donc pas être vue comme un loisir (au même titre que l'histoire, les échecs et le football selon toi) ?
La poésie est un art : elle consiste à créer des œuvres qui plairont aux spectateurs/lecteurs/écouteurs/senteurs/goûteurs/etc. En revanche, les échecs ne sont intéressants que pour qqn. jouant aux échecs (ou regardant des parties d'échec, ce qui revient à utiliser ses connaissances de stratège).
La distinction entre Art, travail et loisir est un très bon sujet de discussion !
Bon, déjà, l'histoire n'est pas l'historique des actions humaines. L'histoire sert à comprendre, à analyser, et si tu as eu des cours d'histoire pourris ou que tu as été trop fainéant pour réagir à ça même en sachant que tes cours ne valaient pas un copec, ne viens pas ici insulter quelque chose que tu ne sembles pas comprendre.
L'art gothique ne veut pas montrer la grandeur de l’Église. L'art gothique a été utilisé, entre autres, au profit de celle-ci par celle-ci. Sauf que l’Église a loin d'avoir été la seule à utiliser cet art. Pour généraliser, et d'aucuns diraient "avec un point de vue assez noir de l'art", tu peux dire de tous les arts qu'ils servent les intérêts de ceux qui ont les moyens de les faire produire.
La bataille de Waterloo a eu de grands impacts sur l'Europe entière. Et je t'assure que tu peux très bien te passer du côté militaire pour comprendre son importance. Il y a tellement de trucs, je t'invite à te renseigner sur l'unification de l'Allemagne, le commerce anglais et les racines de la création de la Belgique pour t'en convaincre.
C'est vrai que j'ai oublié un grand nombre de choses qui vont avec, mais je me pose la question : si le but de l'Histoire est de nous apprendre à mieux nous comporter aujourd'hui, alors pourquoi la philosophie (même à un niveau très bas du genre "il faut fermer son Perfetto pour qu'il soit utile"oui, je suis rancunier) n'est-elle pas enseignée avant le lycée ? Et pourquoi étudions-nous les rois français, alors que les rois des autres pays sont tout autant intéressant ?

Pendant que j'écrivais ippopo...hypop.... un lapin blanc a publié qqch, je vais éditer en conséquence.[/QUOTE][/QUOTE]
 

Hippotropikas

Lièvre arctique
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Pour la déprime des longues études en médecine je serais peut-être plus nuancé (pas touche hé, c'est mon domaine ! A moi !). Encore une fois je reviens avec le concours, mais ceux qui passent sont en général ceux qui ont la plus grande motivation. Faut avoir les dents au plancher pour avoir ce concours, faut avoir l'envie dans ses tripes pour être médecin. Et cette envie portera tous les étudiants au cours des longues études, et je pense qu'une fois qu'on y est, on ne se déprimera pas. La déprime, je la vois plutôt en amont, comme une peur des longues études. Et je me dis que, avec un risque d'erreur bien entendu, cette peur "sélectionne" déjà un peu d'office. Certes on a des gens à la fac qui sont là par hasard, mais dans 99% des cas ils ne passeront pas, car ils ont pas forcément l'envie dans leurs tripes.

Peut-être ai-je trop vite interprété et parlais-tu de la déprime en amont et pas "pendant", si c'était le cas je m'en excuse (et maintiens ce que j'ai dit) :').
Bien entendu qu'il faut nuancer. Cela dit, les statistiques que j'avais lues à ce sujet m'avait impressionné : il s'agissait d'un quart des étudiants déprimés (en médecine). Ça reste à vérifier...
 

Spirit

Méfie-toi.
2 Mars 2014
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Bien entendu qu'il faut nuancer. Cela dit, les statistiques que j'avais lues à ce sujet m'avait impressionné : il s'agissait d'un quart des étudiants déprimés (en médecine). Ça reste à vérifier...
Oh, tu t'étais renseigné. J'avais fait aucune recherche pour ma part. Quelles étaient les années concernées par ces statistiques ?