Bonsoir à tous, aujourd'hui j'ai décortiqué pour vous un sujet, et non des moindres:
(Magnifique montage fait sur photoshop, je vous jure...)
Avant d'entrer tout de suite dans le vif du sujet, je tiens à préciser que les recherches effectuées et les informations collectées pour l'écriture de cet article sont majoritairement tirées d'interviews de spécialistes en astronomie et de documentation que vous pouvez retrouver sur des sites tels que celui de la NASA.
Sachez aussi que ce genre de sujet est assez délicat, car très complexe, toutes les connaissances acquises dans ce domaine sont tirées de calculs théoriques.
Voici donc venir la première partie, incluant des explications simples à propos de cette entité.
Commençons de suite par une définition, qu'est ce qu'un trou noir?
Un trou noir est un objet "céleste" (qui fait partie de l'univers) qui est extrêmement compact, c'est à dire que son champ gravitationnel, donc sa capacité à attirer des objets vers lui est très puissant, un trou noir attire tout objet, toute matière, et tout rayonnement à lui, sans que ceux ci puissent s'en échapper.
Ne vous laissez pas convaincre par ce faux ami qu'est le mot "trou noir", car il s'agit bien là de tout sauf de l'espace vide, il s'agit d'une immense quantité de matière compactée en un seul, minuscule endroit, imaginez une étoile dix fois plus massive que le Soleil, compactée dans une sphère de la taille d'une ville, il en résultat que le champ gravitationnel émis par cet objet sera si puissant que même la lumière ne pourra s'en échapper.
Voici une vidéo de la NASA représentant une étoile orbitant trop près d'un trou noir, celle ci se fait alors aspirer:
Plutôt impressionnant non?
Dans le titre de ce sujet, je parle également des trous de ver. Alors pourquoi fais-je la distinction? Parce que ces deux entités n'ont pas les même propriétés.
Un trou de ver serait la liaison entre deux trous noirs, si on traversait un de ces trous noirs, nous serions amenés à une autre partie de l'univers.
Si on simplifie, admettons que l'univers soit une feuille de papier:
En empruntant le trou noir A (en jaune), on atteindrait beaucoup plus facilement le trou noir B (en bleu) que si nous étions obligé de passer par la courbure de la feuille (à gauche)
Je ne vais pas détailler davantage les trous de ver, car bien que leur existence soit théoriquement possible, il n'y a pas de procédé de formation connu pour de telles entités.
Dans cette seconde partie, nous allons nous pencher plus précisément sur les trous noirs et tenter de raisonner d'une manière plus scientifique:
Premièrement: L'horizon des événements.
Ah! Enfin une notion fort amusante! Aussi appelé horizon d'un trou noir, il s'agit là d'une sorte de "point de non retour", c'est une région du trou noir qui, si elle était franchie, ne serait plus visible par un observateur lointain, même si celui ci tentait de se rapprocher, cette région très particulière est une région qui ne pourrait être franchie en sens inverse une fois dépassée. Rien pigé? Faisons plus simple: Vous êtes à la plage et décidez de nager vers l'horizon, si vous nagez 10,20,50,100, peut être 200 mètres, vous serez en mesure de revenir sur la plage si vous nagiez en sens inverse, mais vous ne pourriez sûrement pas, à cause du phénomène de marée, revenir après 1 ou 2 kilomètres, hé bien pour les trous noirs c'est (presque) pareil.
Deuxièmement: Pourquoi "les" trous noirs?
On distingue une multitude de types de trous noirs, très distincts les uns des autres car leur propriétés sont différentes, ces "types" on été élaborés en fonction de leur moment cinétique, de leur charge électrique et de leur charge magnétique (ces derniers étant purement théoriques)
Je cite quelques exemples comme:
-Le trou noir de Schwarzschild, doté d'une masse strictement positive, de charge électrique nulle, de moment cinétique nul.
-Le trou noir de Reissner-Nordström, un peu inutile en fin de compte, il ne suscite pas l'intérêt du point de vue astrophysique car il possède une charge électrique significative qui se dissipera rapidement après absorption de charges opposées, il en résulte que la rencontre de cet objet est fortement improbable.
-Le trou noir de Kerr, mon préféré, qui possède une masse strictement positive, dont la charge électrique est nulle, MAIS, accrochez vous, dont le moment cinétique n'est PAS nul, ce qui signifie que cet objet est en rotation! Il s'agit d'une singularité annulaire, le trou noir est donc en forme d'anneau et attire les objets en orbite très rapidement jusqu'à ce qu'ils s'éclatent sur son disque (Cf: La vidéo plus haut)
Troisièmement: Les décalage vers le rouge.
Lorsqu'un rayon de lumière bleue est envoyé en direction d'un trou noir, celle ci se dilate de plus en plus au fur et à mesure de sa progression et finit par disparaître en ayant passé par toutes les couleurs du spectre lumineux.
Comme ceci:
(Notez que ce phénomène se produit jusqu'à ce que l'horizon des événement soit franchi, au delà de cette région, la lumière disparaît.
Tout objet envoyé dans un trou noir sera donc dilaté et verra sa lumière de moins en moins retransmise à un observateur lointain.
Voilà, c'est déjà terminé pour cette semaine. (c'est à ce moment de l'article que vous devez vous dire "oooh nooooon, pas déjà...")
La semaine prochaine, un sujet très rafraîchissant, on en aura bien besoin (les 4 litres de sueur horaire que je suinte me l'indiquent clairement)