[Full-RP] Akatéacraft

... et tu n'as encore rien vu Natuska !!
La communauté s'étoffe et les projets abondent... des villages abandonner et ravagés par la Grande Malédiction vont voir le jour pour apporter du PVM au serveur ...
Les villes principales prennent forme et son prête à accueillir plus de joueurs...
Le PvF et le PvP ont déjà fait leurs premières victimes...
Les systèmes économiques sont en place...
Enfin, l'histoire n'a jamais été aussi étoffée, prenez le temps de venir la lire, c'est comme un bon bouquin de fantasy, ca se lit facilement. C'est aussi la preuve que le full-RP n'est pas une légende mais qu'il existe !!!
 
J'ai été accepté sur ce serveur depuis 3 semaines déjà et je peux faire part de mes impression par-rapport à celui-ci.

L'ambiance est gé-ni-ale. Sur mumble comme en jeu, on s'amuse comme des fous et le rp est respecté à la lettre. Les constructions avancent bien et tout le monde à sa touche personnelle et ses idées à proposer. L'histoire est fabuleuse, magnifiquement conçue et améliorée chaque jours.

Bref c'est un serveur à ne pas rater pour les personnes sérieuses qui veulent du bon jeu tout en restant en bonne communauté avec les autres.
 
Pour ceux qui souhaiteraient avoir un avant-goûts du style d'écriture que nous développons sur notre serveur, voici une des histoires marquantes d'une des villes principales de l'Empire. Bonne lecture! http://www./forum/public/style_emoticons/default/smile.png

Il est de ces évènements dont la récurrence est tellement longue que malgré leurs importances, leurs implications, les hommes finissent toujours par les oublier. Jusqu’au jour ou le temps de se remémorer arrive, sans prévenir…

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Coriad était excité comme pour un jour d’anniversaire. Il faut dire que, du haut de ses sept ans, il avait rarement eu l’occasion de voir le monde extérieur, de sortir hors des Murailles Blanches. Et cela faisait maintenant une longue semaine qu’il se préparait mentalement à « la grande sortie », comme il l’appelait!

C’était une coutume quasi ancestrale, à Haut-Chêne, que de « sortir les habitants » une fois l’an, lors d’un immense pique-nique populaire organisé à l’occasion des premières floraisons, mi-printemps. Le jour était bien entendu choisi avec soin par les sages de la ville. Il fallait que l’esthétique soit parfaite, que toutes sortes de fleurs soient écloses, mais surtout que la sécurité soit maximale. Pour assurer cette dernière règle, le jour était choisi après au moins deux jours d’ensoleillement complet, et une compagnie entière de soldats était envoyée tôt le matin à l’extérieur de la ville pour nettoyer les derniers bannis.

Autant dire que cette fameuse journée, appelée « Jour Béni », était pour tous un retour aux sources attendu durant toute l’année précédente !

Et ce jour était enfin arrivé! Coriad et son père, Maudinial, avaient terminé leurs baluchons. Le soleil s’était à peine levé dans l’encadrement de la Grande Porte de la ville qu’ils étaient déjà prêts, attendant avec impatience le signal donné par le roi Garoé, fils du défunt Gardahad.

Lorsqu’ils entendirent le fameux « gong » de la cloche impériale, Coriad se précipita dehors sans attendre. Son père le suivit de près, mais au moment de passer lui-même la porte il se retourna et sourit au vide qu’il laissait derrière lui.

« A tout à l’heure, ma douce », envoya-t-il en pensée à sa femme, tuée par un banni alors que leur fils n’avait encore qu’un an. Ce fut le seul moment de mélancolie qu’il se permit durant ce Jour Béni.

La place de la fontaine fut noire de monde en quelques secondes seulement, avec le plus gros de la troupe s’amassant le long de la Muraille Blanche. Garoé, accompagné de sa garde royale, arriva bientôt de son palais, traversa la foule qui se prosternait au fur et à mesure qu’il la traversait, puis arrivé enfin à la Grande Porte il l’ouvrit de sa clef d’or et la franchit le premier comme le voulait la coutume. Une longue procession s’engagea alors derrière lui en direction de la forêt surplombant Haut-Chêne.

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Là, ils montèrent tous leur bivouac, s’installèrent au mieux qu’ils le purent, se sachant protégés par la forte milice hautchenoise, mais surtout par un resplendissant soleil qui les gavait de lumière depuis trois jours.

Les heures s’égrenèrent au rythme des chants et des rires. Même le Roi se permettait des éclats de rires peu dignes de son rang. Coriad s’amusait avec ses amis, et son père conversait avec leurs parents.

L’ambiance était délectable, l’atmosphère parfumée des effluves du printemps. Haut-Chêne, à son apogée même après la mort de Gardahad, resplendissait en contrebas. Rien n’aurait pu venir assombrir ce Jour Béni qui portait décidément bien son nom.

Telle était la certitude de chacun. Car personne ne se rappelait. Personne ne le pouvait, en fait. Quelque chose, ce jour-là, approchait imperceptiblement. Quelque chose qui avait déjà effrayé une fois les hommes en ce même lieu quelques centaines d’années avant que la première pierre de Haut-Chêne fût posée.

Cette chose était imperceptible, car lointaine, très lointaine. Lointaine, mais pas méconnue. Les hommes n’avaient simplement pas l’habitude de la voir en pleine journée.

Un cri angoissé se fit entendre dans la foule. La plupart des habitants n’y prêta même pas attention, trop bruyants qu’ils étaient pour l’entendre. Le silence s’était pourtant installé autour de la femme qui avait émis ce cri. Elle et tous ses voisins regardaient en l’air, effrayés.

- Par Cycléis, qu’est-ce donc ?!, demanda quelqu’un.

Mais personne ne pu répondre. Ce qui se passait au dessus d’eux les tétanisaient. Leur silence se propagea parmi la population, de groupes en groupes, jusqu’à atteindre le souverain lui-même. A l’image de ses citoyens, il fut à son tour effaré par le spectacle au dessus de lui. Sa coupe incrustée de pierre précieuses lui échappa des mains, roula par terre et arrêta sa course aux pieds d’un manant qui ne prit même pas la peine de la ramasser.

Tous, maintenant, avaient le visage tourné vers le ciel. Ils plissaient les yeux sous la lumière du soleil. Une lumière faiblissante au fil des secondes. Car ce qui avait fait crier cette femme rognait petit à petit la lumière bienfaisante de l’astre.

- Qu’est-ce donc, Alistair ?!, demande le Roi à son conseiller.

- Ça, votre majesté, répondit ce dernier étrangement calme, n’est rien d’autre que la manifestation de nos Dieux.

Alors au zénith, la figure ronde du soleil était en train de se déformer, de se creuser. La lumière baissait de plus en plus. Des enfants se mirent à pleurer, des grand-mères à prier.

- Une…manifestation divine?!, lança Garoé qui commençait aussi à ressentir de la peur.

- Une manifestation de leur puissance sur l’agencement universel, mon Seigneur. Nous avons le privilège d’assister...à une éclipse solaire.

Le souverain ne comprit pas, mais il n’eut pas le temps d’approfondir la question. En quelques secondes seulement la pénombre s’installa. Ceux qui avaient compris la finalité de l’évènement se levèrent d’un bond et se mirent à crier et à courir en direction de Haut-Chêne. Ils n’eurent cependant pas le temps d’atteindre l’orée du bois que la nuit noire, complète, tomba.

Et la Grande Malédiction frappa.

Des cris mêlés à des explosions retentirent tout autour du Roi. Certains de ses gardes furent percés de flèches. Les voix de zombies rôdant parmi les hautchenois finissaient par terroriser même les plus endurcis. Le carnage fut sans nom, les hommes armés ne pouvant même pas se défendre, aveugles qu’ils étaient en l’absence de la lumière des torches qu’ils avaient laissées en ville. La panique était complète!

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Moins d’une minute plus tard heureusement, la lune akatéenne lâcha son baiser solaire, et alors qu’elle glissait lentement, satisfaite, les premiers rayons lumineux vinrent en renfort des survivants. Quelques minutes encore, et il ne restait de cette « attaque surprise » que quelques tas d’os et de plumes, et des poignées d’araignées et de creepers rapidement mis en pièce par les gardes impériaux.

Garoé restait sans voix. Le spectacle qui s’offrait à lui était pire que tous ceux auxquels il avait assisté sur ses champs de bataille. L’herbe, si verte quelques instants plus tôt, était maculée du sang de ses sujets. « Les morts se compteront par centaines! », pensa-t-il.

Et il n’était pas loin d’avoir raison : ce jour-là, près de la moitié de la population de Haut-Chêne partit rejoindre les cieux. Elle sera d’ailleurs baptisée par les historiens « Jour du Grand Carnage », et sera retranscrite dans les archives impériales pour que jamais un tel drame ne se reproduise.

Quelques jours plus tard, alors que Haut-Chêne pensait encore ses blessés, la liste officielle des morts et disparus fut affichée. Parmi ces noms se trouvaient ceux de Maudinial et de son fils.
 
Tout n'est pas que maisons et châteaux sur Akatéa. Voici la souche de l'arbre divin Amranaé, coupé il y a plus de 1500 ans par Brutus, plongeant du même coup l'humanité entière dans la Grande Malédiction...

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Chers minecraftiens, j’ai le plaisir de vous dévoiler notre toute première vidéo d’event akatéenne ! ^^ Nous avons fait simple pour une première vidéo, sans trop de fioriture, et basée sur un event des plus basic : un bon vieux dé à coudre aveugle :) Si vous avez des commentaires, n’hésitez pas ! ^^

 
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Une fois que VeryGames aura changé le disque dur de notre serveur (j'espère demain matin)...ou que nous serons passés sur Roxserveur :/ oui, bien sur, les visiteurs "d'autres mondes" sont les bienvenus :)
 
Chers minecraftiens, après de moult problèmes avec notre ancien prestataire de service VeryGames, nous avons décidé de faire le grand bond et de passer sur RoxServers! Les nouvelles adresses sont les suivantes:

Mumble: voip2.roxservers.com (port: 64754)
Serveur: dedicated09.roxservers.com:25568