C'est joliment dit, et pour peu que ce soit toi l'auteur, je suis etonne.Les filles sont des étoiles : quand on n'en regarde aucune, on les voit toutes. Quand on n'en regarde qu'une seule, les autres disparaissent. Mon étoile par son éclat fait disparaître les autres, par sa brillance elle m'aveugle, m'irradie et me brûle. Mais cette étoile est la plus loin de toutes, elle se situe à des années-lumière. L'atteindre est donc impossible, et pour cela je me retrouve dans une relation uniquement de contemplation, telle le supplice de Tantale. Cette étoile, pourtant extrêmement lumineuse, n'arrive pas à éclaircir le ciel assombri dans lequel je suis. Seul un point blanc demeure dans la nuit, loin mais vivant et fort. Le fait d'être dans la nuit me rend invisible de cette étoile, je deviens une partie intégrante du décor. Cette étoile ne disparaît jamais du ciel, aussi parce que la nuit est omniprésente. Quand cette étoile disparaîtra, ce sera le jour qui prendra sa place, et je retrouverai des nuits étoilées et constellées dans tout le ciel, et non une unique étoile. Cependant cette nuit semble sans fin, son éclat semble toujours plus brillant comme si le soleil ne s'était couché qu'il y a peu.
Bravo.