Un bloc de commande dans Minecraft est un bloc qui peut exécuter des commandes. Comme il ne peut être obtenu ou modifié en mode Survie sans triches, il est principalement utilisé sur les serveurs multijoueurs, dans les mondes Créatifs et les cartes personnalisées.
Voici les 3 grands types de blocs de commandes :
Sommaire
Le bloc de commandes, incorporé à Minecraft depuis la version 1.4, est sans nul doute le bloc le plus complexe et le plus puissant du jeu. Il est d’autant plus intéressant que presque chaque nouvelle mise à jour lui apporte de nouvelles fonctions. Ce bloc a pour seule (mais pas des moindres) utilité d’accomplir, sous réserve d’une activation redstone, des commandes telles que le “/give” ou “/tp“. Le bloc possède une physique “normale” et des caractéristiques redstone standard: il réagira normalement s’il est utilisé comme inverseur ou comme porte logique (ce détail est utile notamment pour la compression des circuits).
Bien qu’utile principalement à la création de map, il peut être intéressant de savoir manipuler ces blocs. Il est aussi utile de savoir que si la redstone fut créée dans le but d’imiter des systèmes binaires tels que des circuits imprimés, les blocs de commandes sont eux plus proches de la programmation.
Le code se compose habituellement de deux choses : la logique et l’exécution, et la plupart des langages de programmation exigent que les deux soient écrits en texte. Le codage de Minecraft prend une voie différente ; la logique et la structure du programme sont déterminées par l’endroit où les blocs sont placés et comment ils sont connectés, ce qui signifie que vous pouvez survoler votre monde et voir les différentes parties de votre programme disposées bloc par bloc.
Les blocs de commande ne sont pas disponibles dans l’inventaire Créatif. Ils peuvent être obtenus soit en utilisant la commande pick block, soit en utilisant diverses commandes, telles que /give @s minecraft:command_block
, ou /setblock ~ ~ ~ command_block
.
Dans la version Java, tout comme les autres blocs qui peuvent stocker des données NBT, l’utilisation de la commande pick block + CTRL
permet de copier la commande et les options à l’intérieur du bloc de commande. Cela permet de le placer ailleurs sans avoir à saisir à nouveau les données à l’intérieur.
Les blocs de commande ne peuvent pas non plus être brisés en mode Survie ou Créatif sans l’autorisation de l’opérateur, ils ne sont pas inflammables et ont la même résistance aux explosions que la Bedrock. Les blocs de commande, les blocs de structure et les blocs de puzzle ne peuvent pas être exploités en mode Survie.
Par défaut, les blocs de commandes sont désactivés sur un serveur. Si vous souhaitez les manipuler en multijoueurs, vous devez rajouter dans le fichier “server.properties” ( situé dans le même répertoire que l’exécutable) une ligne “enable-command-block=true”. En solo, les blocs de commandes sont déjà activés. Il n’est pas possible de fabriquer ce bloc et il n’est pas présent dans les inventaires créatifs.
Ainsi, le seul moyen de l’obtenir est d’effectuer la commande /give [joueur] 137
. Son interface, affichable par le biais d’un clic droit sur le bloc, est composée d’un champ d’écriture pour rentrer la commande, une petite partie “rappel” qui vous sera expliquée plus tard, un bouton “terminé” (grisé sur l’image) qui permet de quitter en sauvegardant et un bouton “annuler” permettant de quitter sans sauvegarder.
Les commandes exécutables par ce bloc sont les mêmes que celles disponibles pour les joueurs ayants les plus hauts droits, excepté quelques commandes d’administration (telles que le “/stop”) et le “/kill”, une commandes est aussi présente uniquement pour les blocs: le “testfor” qui sera expliquée en détails plus loin. Le “/” devant les commandes est optionnel. De plus, il est possible via une enclume de renommer les blocs, afin des les faire “parler”.
Lorsque vous entrez vos commandes (sur le chat uniquement), pensez à utiliser la touche “tab” pour compléter automatiquement la commande que vous aviez commencé à taper, cette fonction est très utile dans le cas où vous ne vous souviendriez que du début d’une commande. Les blocs de commande fonctionnent sur un système de ciblage, c’est ce qui est présent dans l’aide-mémoire présent sur l’interface des blocs. Il existe trois ciblages, ainsi que des paramètres disponibles afin d’affiner les recherches.
Tout ces ciblages sont régis par des paramètres assez complexes mais très importants afin de sélectionner spécifiquement les joueurs voulus. Il faut inscrire ces paramètres entre crochets, juste après le ciblage, séparés entre eux par des virgules.
Avec l’arrivée des tableaux de scores, de nouveaux paramètres relatifs à ceux-ci sont apparus (ces paramètres nécessitent des manipulations en amont pour initialiser les objectifs):
Il existe 7 “règles de jeux” affectant le feux, les monstres ou autres :
Bien que les blocs de commandes ne soient pas nécessaire à leur fonctionnement, il est toujours utile de savoir se servir de ces tableaux, ne serait-ce que pour afficher le nombre de morts ou de meurtres pour chaque joueur dans une partie sur une quelconque map. Les tableaux de scores étant quelque chose d’extrêmement théorique, il est conseillé de tester les commandes en jeu. Toutes les commandes relatives au tableau de score commence par “/scoreboard” s’ensuivent ensuite trois distinctions : – “/scoreboard objectives” avec, à placer après le “objectives” :
Il existe cinq types d’objectifs : “dummy” dont les valeurs sont gérées manuellement, par le biais de commandes exécutées par blocs de commandes ou par le joueur, “deathCount” qui est le nombre de morts des joueurs, “playerKillCount” compte le nombre de joueurs tués, “totalKillCount” recense le nombre de joueurs et de monstres tués, et “health” vaut les points de vie de chaque joueur, il n’est pas manipulable par des commandes (on ne peut pas changer sa valeur).
“/scoreboard teams” régissant les équipes :
Ces techniques nécessitent une maîtrise des bases, elles ne sont bien sûr pas toutes recensées, de nouvelles se créant chaque jour, mais en voici quelques unes utiles et pas forcément évidentes. Le “/testfor” n’est pas une technique mais une commande du bloc complexe mais intéressante: elle permet, si un comparateur est placé en sortie du bloc, de tester les paramètres, si un (ou plusieurs) joueur est trouvé en suivant les paramètres, un courant apparaîtra dans le comparateur, vous permettant de rajouter un autre bloc, qui ne fonctionnera que si le premier bloc a trouvé juste. En revanche, la commande testfor nécessite une activation redstone non continue : il vous faudra trouver un moyen de connecter le bloc, à une boucle, un bouton, ou quoi que ce soit d’autre.
Les tableaux de score possèdent une fonction extrêmement utile aux blocs de commandes, on peut grâce à ceux-ci créer des variables, et ainsi des conditions, voire des boucles… En effet, en déclarant un objectif de type “dummy”, on peut lui donner manuellement des valeurs pour indiquer, par exemple, un peu de téléportation disponible uniquement si le joueur est passé par certains endroits. Ainsi, en testant ensuite l’objectif “dummy” créé, on peut par le biais des paramètres établir un système de conditions.
Si un comparateur redstone est placé en sortie d’un bloc effectuant une commande incorporant des paramètres ( du type @p[x=120,y=60,z=60,r=3] par exemple), dans le cas où le bloc trouve un joueur et lui affecte la commande, un courant d’une puissance de un apparaîtra en sortie, ce courant ne s’éteindra que dans le cas où le bloc est réactivé, mais ne retrouve pas un joueur correspondant.
On peut se servir de blocs de commandes afin de réaliser les systèmes sans fils, par le biais d’objectifs, ou de niveaux d’expérience.
Il vous a été présenté comment utiliser les blocs de commandes, mais la maîtrise de ces blocs ne résulte que de l’entrainement. Ainsi dans peu de temps vous pourrez créer exactement ce dont vous aurez besoin. Il est aussi très conseillé de visiter des cartes connues pour s’inspirer des systèmes utilisés. Vous êtes maintenant parés pour créer ce que vous voulez.