La chute de Cœur de Fer.
La pioche était sur le point de rompre. La pointe de diamant était usée au point de ne presque plus accrocher les blocs de roche.
Depuis maintenant deux jour qu’ils creusaient sans arrêt cela n’avait rien de très étonnant.
-Magne-toi Joe ! S’écria Ben tout en jetant un coup d’œil craintif par-dessus son épaule, il faut qu’ont aille plus vite !
-T’a qu’a creuser toi bordel ! Depuis le temps que j’ouvre la voix andouille ! Rétorqua Joe avec agressivité.
Grand, musclé, la peau du front luisante de sueur, un bandeau rouge retenant ces longs cheveux. Joe n’était pas forcement la personne à mettre en rogne.
-Met une torche sur le mur, j’y vois presque plus rien.
-Il nous en reste que trois Joe. Je sais pas si c’est une bonne idée… si on tombe a court on sera dans le noir pour de bon.
-Et bien croise les doigts pour qu’on trouve rapidement du charbon, en attendant place cette foutue torche sur le mur ! Si un creeper nous fait péter la tronche, sa nous avancera a rien du tout !
Ben réprima un juron avant de sortir une torche de son sac. Il la fixa dans la paroi d’un geste brusque, recelant toute la colère et la frustration qui l’animait depuis leurs fuites.
Son armure de maille était déchirer et bruler en de nombreux endroit. Sa dernière rencontre avec leurs poursuivants avait laissé de nombreuse trace. Il jeta de nouveau un regard inquiet par-dessus son épaule, observant craintivement le long couloir éclairer de torche qui s’étendait derrière eux. S’en était presque devenue un tic, il ne pouvait s’en empêcher. Il s’attendait a les voir déboulés a tout instant. Il ce les imaginait très bien jaillir derrière eux, ou d’une paroi pour finir ce qu’ils avaient si bien commencé. Ben soupira longuement et ce reprit. Il jeta un autre regard en direction de son sac…
Deux jours sans rien trouver d’autre que du minerai de fer. Sans charbon et sans bois c’était a peu près aussi utile que de la terre…
Il redirigea son regard sur le dos de Joe. Ayant brisé sa dernière pioche une vingtaine de minute auparavant, il ce contentait de suivre le rythme imposer par son ami. Ce dernier commençait a fatiguer sévèrement. L’épuisement les guettaient avec patience. L’un comme l’autre n ‘avait rien mangé depuis leurs fuite. Deux jours passé a creuser comme des damnés, tentant d’échapper a un adversaire invisible. Deux jour que ce merdier avait commencé…