En quantité ou en sous-nombre, tant que quelque chose de concret sied derrière les mots, peu importe.
Je trouve très important de mentionner d'emblée cette angoisse dont tu parles, angoisse par rapport à la vie, à l'existence, mais surtout, à la mort.
J'ai appris pas mal de choses sur les religions cette année, j'aimerais donc confronter ces acquis avec d'autres ici. L'origine des religions. Oui, bien sûr, la question est évidemment sous-adjacente à celle que je pose. Un mal
nécessaire (dans le sens que tu évoques, Spirit) ? Une organisation sociale ? Une brique parmi d'autres dans le mur de la société ? Naissent-elles d'un sentiment de culpabilité ? D'autres diront l'opium du peuple. À ceux-là, je précise directement de remballer cette pensée. Pourquoi ? Car pour comprendre ce qu'a écrit Marx, il vous faut (à tout le moins...) ce qui précède cette citation. De plus, j'ai l'impression que cette citation arrange bien ceux qui l'utilisent. D'une part, nous avons les personnes qui sont catégoriquement irréligieuses (pour ceux qui s'interroge, je vous conseille de lire les 3 premiers paragraphe de
cette page wiki), séduites par la simplicité de cette citation qui, selon eux, dégage tellement de vérité. D'autre part, nous avons les personnes en total désaccord avec ce qu'ils pensent qu'a dit Marx, voire ceux qui ne l'aiment pas du tout pour une quelconque raison) et qui utilisent cette citation pour le critiquer. Ce que je trouve amusant car ceux-là critiquent un Marx qu'ils trouvent bien trop réductionnistes au vu du kaléidoscope de religions qui sont apparues sur Terre. Eux-mêmes réduisent Marx à une citation qu'ils ne comprennent pas. Je vous rassure, ceux qui l'utilisent parce qu'ils sont d'accords avec, sont rarement renseignés sur ce qui précède cette citation, et donc ne valent pas mieux.
Ce qui précède - simplifié de ma part, je vous invite à aller voir ce qu'a véritablement écrit Marx -, le voici :
La religion est le soupir de la créature opprimée. Marx critique la religion, certes, mais pas en tant que religion, en tant qu'outil d'espoir pour la créature opprimée. Donc, oui, l'opium du peuple, mais comme pourrait l'être aujourd'hui les compétitions de football.
Yves Lambert écrit que les
Edit (lel) : il écrit à propos des religions qu'elles sont des organisations sociales qui, reconnaissent l'existence d'un ordre transcendant (par rapport à l'ordre empirique) avec lequel il y a moyen de communiquer de manière symbolique, et que les religions servent à procurer une maîtrise et un accomplissement dépassant la réalité objective (obtenir pluie, santé, bonheur éternel auprès du créateur,…)
Après cette petite introduction, largement non-exhaustive, la question du but des religions doit être abordée. Peut-être est-ce même la question principale, et, après avoir analysé les buts des religions, se faire une opinion de la notion de bien ou de mal dans leur existence et leur pérennité. L'on m'a dit que le mal occupait une place prépondérante au but des religions. Celles-ci serviraient à accepter le mal, à mieux vivre avec, à le "combattre" dans une certaine mesure. Qu'en pensez-vous ?