Les religions, plus un bien ou plus un mal ?

Quand je parle de primitivité, c'est au niveau de l'humanité en elle-même. Je ne compare point le physique à celle des animaux même si on y descend. Je parle de notre façon d'agir de nos action. Une bonne partie de notre espèce cherche à devenir supérieur aux autres. Et cette supériorité est primitive. (Pour tout dire, je pense que la meilleur solution est le contrôle de l'humanité par l'humanité, rien de plus simple).

Pour notre survie, nous sommes par défaut curieux. Nous nous posons des tas de questions sans pour autant y avoir des réponses. Comme la grande question: "Pourquoi la vie ?". A vrai dire, la religion est un prétexte pour donner une réponse à nos questions. Après, je ne suis pas contre à l'idée d'entités supérieurs à l'espèce humaine mais il ne faut pas non plus y apporter un culte. Notre seul dieux (déesse) qui existe et dons nous avons la preuve de son existence, c'est l'humanité et rien d'autre.
 
La vie. Cette déesse est la vie. Mais pourquoi lui attribuer le nom de "dieu" ou "déesse" ?

Probablement car le mot de "divin" a été quelque peu détourné, comme synonyme de merveilleux, incroyable, voire fou ou délirant si l'on pousse le vice.

Mais qualifier l'humanité de dieu / déesse me semble assez osé. Comme la vie, l'humanité est multiple (on a eu des humains tellement différents de César à Hitler, avec aussi Einstein, Louis XIV, etc, ainsi que des caractères multiples au sein de plusieurs comme d'un seul individu).

Ton "dieu" sera comme un Janus poussé à l'extrême dans sa multiplicité, en quittant totalement son manichéisme. Ce "dieu" sera plutôt une mosaïque, ou un puzzle si j'ose dire, mais je ne peux le qualifier de "dieu" car trop souvent on associe la divinité à l'unicité.
 
Quand je parle de primitivité, c'est au niveau de l'humanité en elle-même. Je ne compare point le physique à celle des animaux même si on y descend. Je parle de notre façon d'agir de nos action. Une bonne partie de notre espèce cherche à devenir supérieur aux autres. Et cette supériorité est primitive. (Pour tout dire, je pense que la meilleur solution est le contrôle de l'humanité par l'humanité, rien de plus simple).

Pour notre survie, nous sommes par défaut curieux. Nous nous posons des tas de questions sans pour autant y avoir des réponses. Comme la grande question: "Pourquoi la vie ?". A vrai dire, la religion est un prétexte pour donner une réponse à nos questions. Après, je ne suis pas contre à l'idée d'entités supérieurs à l'espèce humaine mais il ne faut pas non plus y apporter un culte. Notre seul dieux (déesse) qui existe et dons nous avons la preuve de son existence, c'est l'humanité et rien d'autre.
Ah tiens, amusant, voici un peu l'opposé de ce que Spirit a expliqué précédemment. Donc toi, tu dis qu'il n'y a pas d'autre dieu que l'humanité elle-même, tu la places donc au-dessus de l'homme ? Tant que j'y pense, c'est quoi l'humanité ? Être humain ? Parce que si c'est ça, alors je peux d'ors et déjà dire que c'est un habitus présent chez une très, très, très large part de la population humaine. Être content est humain. Être sympathique est humain. Espérer est (typiquement ?) humain. Être en colère est aussi humain. Tuer est humain. Ne pas avoir de compassion est humain. Être homosexuel est humain. Avorter est un humain. Avoir de la compassion est humain. Être jaloux est humain.
Car tous ces comportements se retrouvent dans toute l'humanité. L'humanité est donc bien là.

Mais sans doute humanité était-elle usitée en un sens positif. Mais alors, si tous les humains savent êtres sympathiques, pourquoi faudrait-il des religions pour le leur dire de l'être ? Les humains ne sont-ils pas à même de se le dire par eux-mêmes ?
 
On peut définir l'humanité comme l'ensemble des choses relatives à l'espèce humaine et sa lignée.

On ne peut nier la multiplicité de ces choses et donc la multiplicité de l'humanité, ce qui appuie encore mon rejet du dieu "Humanité". Mais la divinité de l'humainité (au sens de merveille) est définitivement présente, j'ai oublié de le dire mais merci @TheMyth0 de l'avoir (à nouveau) soulevée :>
 
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Avons-nous déjà vu un chien choisir ? Un lion épargné ça victime ? Notre programmation génétique à fait que nous sommes le fruit parfait (sans pour être l'idéale) de notre nature. Ce qui est à créer une espèce de plus en plus complexe dans le temps mais nous gardons toujours et encore cette part de primitivité en nous, elle est initiale à notre espèce.

Ce que je veux dire par "L'humanité est notre divinité" c'est que seul nos choix, nos volontés, nos effets, nos pensé, ne jugement, font de nous, notre Dieux. En croyant en une religion, nous attendons une réponse à nos questions mais au final, ça nous apportera rien. Un grand dicton nous dit: "Quand on veut, on peut." Il faut donc agir pour nous et non pour une entité supérieur inexistante. L'adulte se prend pour un Humain supérieur à l'enfant mais l'adulte est aussi un enfant, un enfant ayant acquis une certaine expérience. Nous nous voyons comme une menace en nous même mais au font de nous somme programmer pour être gentil en vers nos semblable, c'est juste cette primitivité qui nous pervertis.

Le pouvoir humain est instable (pollution, déforestation, guerre, famine, extinction d'espèce, drogue, prostitution, expérience inhumaine et j'en passe...) mais nous pouvons le contrôler ensemble, nos jugements et nos actions doivent être unique. Nous devons nous unir pour une espèce contrôler, organiser et supérieur à cette primitivité. (Je pense qu'il faut des leaders/précurseurs à cette idéologie, et c'est ce que je recherche au font de moi.)
 
Avons-nous déjà vu un chien choisir ? Un lion épargné ça victime ? Notre programmation génétique à fait que nous sommes le fruit parfait (sans pour être l'idéale) de notre nature. Ce qui est à créer une espèce de plus en plus complexe dans le temps mais nous gardons toujours et encore cette part de primitivité en nous, elle est initiale à notre espèce.
Je suis d'accord avec toi. Ce n'est pas parce que nous sommes différents des autres mammifères sur certains points que nous devenons libres de toute détermination.

Ce que je veux dire par "L'humanité est notre divinité" c'est que seul nos choix, nos volontés, nos effets, nos pensé, ne jugement, font de nous, notre Dieux. En croyant en une religion, nous attendons une réponse à nos questions mais au final, ça nous apportera rien.
Pourquoi mêler les divinités aux humains ? N'est-ce pas là une façon d'éluder des questions d'une extrême complexité ? Allons bon, lorsque tu introduis les divinités, tu introduis de la transcendance. Mais la transcendance n'est-elle pas la réponse d'être humains qui se sentirent dépassés par ce qui les entouraient ? Fatigués de leur misère, acculés face à leur finitude, exténués par la complexité du monde qui les entoure, la transcendance n'est-elle pas LA réponse qui éluderait toutes ces questions ? Et quand tu dis que l'humanité est notre seule divinité, j'ai l'impression que tu opères avec le même mode opératoire. Tu vas me dire que diviniser la vie vaut toujours mieux que diviniser la mort, m'enfin la conception de l'humanité qui serait transcendante aux humains me dérange.
Un grand dicton nous dit: "Quand on veut, on peut."
Ouais, va dire ça à un enfant de 7 ans vivant dans la banlieue de Bombay octroyé du faible salaire que pourvoie le recyclage "clandestin" de bouteilles en plastique.

Il faut donc agir pour nous et non pour une entité supérieur inexistante. L'adulte se prend pour un Humain supérieur à l'enfant mais l'adulte est aussi un enfant, un enfant ayant acquis une certaine expérience. Nous nous voyons comme une menace en nous même mais au font de nous somme programmer pour être gentil en vers nos semblable, c'est juste cette primitivité qui nous pervertis.
Je ne sais pas si nous sommes "programmés" pour faire le bien. Je pense savoir qu'il y a énormément de caractéristiques que nous pourrions développer, mais qu'uniquement certaines font surfaces en fonction de tel ou tel gène qui prend de l'importance dans notre organisme (dîtes le moi si je me trompe, je suis très loin d'être biologiste).

Le pouvoir humain est instable (pollution, déforestation, guerre, famine, extinction d'espèce, drogue, prostitution, expérience inhumaine et j'en passe...) mais nous pouvons le contrôler ensemble, nos jugements et nos actions doivent être unique. Nous devons nous unir pour une espèce contrôler, organiser et supérieur à cette primitivité. (Je pense qu'il faut des leaders/précurseurs à cette idéologie, et c'est ce que je recherche au font de moi.)
Je pense que là, tu t'écartes un peu de ce que tu expliques avec les deux derniers exemples que tu cites. Je ne vois pas en quoi les drogues et la prostitution ont avoir avec le "pouvoir instable" de l'homme. Bien qu'empiriquement, les trois choses peuvent être facilement mises en corrélation. Et puis, ce que tu écris est un peu extrême. Nous devons agir de façon unique, c'est bien beau dit comme ça, mais... Non en fait, ça ne l'est même dit comme ça. J'ai du mal à voir ce que tu veux expliquer.
 
Pour faire simple, je ne dis point de donner un culte à l'humanité elle-même. Je cherche à expliquer que la religion n'est que foutaise, qu'au final, la continuité de l'existence Humaine repose uniquement sur l'espèce humaine en elle-même. II n'y aucunes et n'aura aucunes divinité pour l'espèce humaine, tout aussi bien qu'il n'en à pas aussi pour les félins ou les reptiles (ce sont juste des exemples). L'humanité doit croire en elle-même, rien de plus.

Je ne vois pas en quoi les drogues et la prostitution ont avoir avec le "pouvoir instable" de l'homme.

Ce sont juste des effets du pouvoir instable, de simples exemple.
 
Si j'ai bien compris ton pavé @TheMyth0 (celui avec le choix du chien), tu définirais la divinité en accord avec le libre-arbitre : est divin tout ce qui use de son libre-arbitre, tout ce qui agit en tant qu'il est libre sur cette Terre.

Mais comment définir exactement ce qu'est cette liberté ? Je ne sais pas ... Est-ce la liberté de Calliclès centrée sur soi ou celle de Rousseau en accord avec la liberté des autres ?

L'Homme s'est "débarrassé" de son instinct au cours de son évolution, c'est-à-dire qu'il est civilisé (ceci est très important) et fais donc ses choix non plus en fonction de son instinct mais en accord avec les valeurs reçues au sein de la civilisation.

Dans ce cas-là, peut-on toujours parler de liberté où celle-ci n'existerait-elle qu'en dehors de la civilisation, et le libre-arbitre ne serait-il qu'un artifice ?

Encore une fois, je n'ai pas de répons précise. Il me semblait important d'introduire cette notion de liberté car elle est étroitement reliée aux religions, même si je l'ai articulée différemment :>
 
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Avez-vous remarquer que nous sommes tous dans un bac-à-sable ? Il faut le dire, aucune règle à était établie pour les humains. Ce n'est pas comme dans un jeu vidéo mais rien nous est indiqué, aucuns but précis, aucuns "craft" n'est paramétré dans notre réalité. C'est l'espèce humaine qui c'est imposer une sorte de Hiérarchie/société. Donc, au final, la liberté totale se définie comme une anarchie. Les espèces primitive sont libres de faire ce qu'elles veulent. Puis viens à l'espèce finale de définir ça propre liberté, sont propres libre-arbitre. (Si tu relance l'humanité à zéro, c'est ce qui va ce passer.)
 
Un chien serait donc libre car il agit en accord avec son instinct et sa nécessité (ou raison d'être). J'appelle pas cela liberté mais plutôt agir selon l'instinct, à cause de la nécessité de sa nature.

Ce n'est pas une liberté dans le sens où les choix sont généralement simples et nécessitant peu de réflexion (je reste prudent sur cette affirmation).

Je pensais la liberté comme libre-arbitre personnellement, dénué de "toute autorité de la tradition" (cf Descartes visant la religion je suppose).