Lorsque vous ne savez plus quoi dire pour exprimer vos sentiments, mettez de la musique. Celle-ci contient une palette infinie de couleur et de sensations, un réservoir incommensurable d'émotions diverses et variées, de quoi faire chavirer les plus sensibles et les envoyer vers d'autres cieux.
Et encore, depuis la Renaissance nous nous sommes limités principalement à deux
modes : majeur et
mineur. J'en ai déjà parlé avec un ami à moi, et c'est vrai que dans l'Antiquité et au Moyen Âge on avait je pense
7 modes ; chaque mode était associé à une certaine humeur, une certaine ambiance (à titre d'exemple, le mode lydien était le plus gai et le mode locrien le plus sombre).
En revanche, l'utilisation de plus en plus fréquente des modes majeur et mineur a permis l'essor de la
modulation (=le fait de passer d'un mode à un autre au sein d'une musique : par exemple de do majeur à ré mineur) ; c'est cela qui a caractérisé la musique de la Renaissance à aujourd'hui (je ne parle pas de la musique atonale que très peu de personnes écoutent...)
Tout ça pour montrer que nous n'avons créé qu'une infime partie de toutes les musiques possibles, que nous n'avons découvert qu'une infime partie des univers musicaux. Pour l'analogie, c'est comme si chacune des milliards d'étoiles visibles depuis la Terre représentait une musique, mais que nous nous étions enfermés dans cette petite région qu'est l'Univers observable. Rien que d'imaginer ce que nous avons raté me donne le vertige...
EDIT : j'ai commis une bêtise en admettant que nous n'avions créé qu'à partir des deux modes majeurs et mineurs. En effet, chaque culture a sa propre musique, sa propre échelle musicale (cf. musique orientale, indienne, chinoise, japonaise etc.) voire même sa propre façon de penser la musique (cf. la musique africaine qui, elle, s'est plutôt construite sur le rythme que sur la hauteur des sons).