Je ne savais pas si le clin-d'oeil était volontaire :^)Ce n'est pas une similitude, c'est l'idée que Links développe dans ledit Point Culture. Je répondrai également à d'autres de vos messages plus tard dans la journée.
Je ne savais pas si le clin-d'oeil était volontaire :^)Ce n'est pas une similitude, c'est l'idée que Links développe dans ledit Point Culture. Je répondrai également à d'autres de vos messages plus tard dans la journée.
J'adore ce passage : très vrai.Car la musique, tout comme n'importe quel autre art d'ailleurs, se doit de posséder des contraintes, sinon on part dans le n'importe quoi.
Manon ! Cela faisait longtemps ! :>J'adore ce passage : très vrai.
Elle n'a besoin que de compositeurs et d'auditeurs ... les deux côtés sont sympathiques, mais je suis bien plus auditeur que compositeur (j'ai jamais rien écrit, c'est juste des mélodies comme ça au piano ...)Et vu comment trois ou quatre notes peuvent produire une mélodie originale (et expressive au point qu'on ne peut pas se la sortir de la tête une fois entendue), je pense que la musique n'a pas besoin d'infini.
Bien-sûr, je n'ai fait que reposer la question à laquelle tu n'avais pas encore répondu jusqu'à présent.La lutte des classes, ma photo de profil, tout ça tout ça.
Ta question est excellente. Mais n'en revenons-nous pas un peu à la problématique de chef d'œuvre évoquée plus haut ? Je ne vous ai pas répondu, mais en vous lisant et en y réfléchissant un peu, il est vrai que cette notion de chef d'œuvre est tellement relative à tout un chacun.
Je suis de ton avis, les œuvres originales et innovantes sont davantage portées à être classées dans ce que tu appelles la mémoire collective. Mais c'est justement l'élite que l'originalité de certaines musiques savantes a séduit. Pas tout de suite, comme en témoigne le dédain de l'élite pour la musique de Beethoven au tout début du XIXème siècle, mais au fur et à mesure, et peut-être même quelques fois après la mort de l'artiste en question (je pense notamment à J. S. Bach). Toujours en ce qui concerne la musique savante, la technicité d'une œuvre est donc un des facteurs de l'éloge faite par l'élite, et partant, de la retenue d'une œuvre dans la mémoire collective.Et pourtant...
Qu'est-ce qui fait que les symphonies du grand Ludwig Van sont qualifiées en de si bons termes ; que la Joconde est la plus célèbre des peintures ; que l'opéra de Sydney ne laisse indifférent personne ; que Pulp Fiction est considéré comme un film culte ? Les exemples sont légion.
Pour ma part, je pense que la "technicité" des "artistes" (je n'aime pas employer ce mot, mais si cela peut aider...) peut jouer dans la conservation de certaines œuvres au fil du temps. J'écris bien "peut", j'ai parfaitement conscience qu'elle est loin d'être le seul facteur. Je m'explique :
Dans beaucoup de domaines, peut-être particulièrement l'art, il faut
Et seulement dans cet ordre ! Mais tout le monde ne brise pas les règles. Cela dit, ceux qui le font en ayant suivi ces diktats sortent en général du lot. Et j'insiste : l'ordre est important. Briser des règles qu'on ne connait pas, cela vous amènera juste à faire passer votre incompétence sur le pseudo-manque de culture des autres (cf. certains courants modernes et contemporains dans tous les arts, je pense). Il y a ceux qui brisent les règles après les avoir maîtrisées (Beethoven, Kubrick, Picasso, Calatrava Valls, etc.). Mais il y a aussi ceux qui maîtrisent les règles sans jamais les briser. Je pense que beaucoup d'entre eux tombent dans l'oubli. C'est vrai, nous ne retenons finalement que peu d'artistes par période, ou que sais-je comme classification. Mais le nombre effectif d'artistes (d'ailleurs reconnus de leur temps) dans ces classification est bien plus grand que ceux retenus par la mémoire collective.
- apprendre les règles
- maîtriser les règles
- briser les règles (accessoirement)
Dans certains cas, ce sont donc ces œuvres qui brisent les règles de façon correcte (c'est-à-dire comme je l'explique plus haut) qui restent dans la mémoire collective.
Voilà une piste de réflexion, je suis certain qu'il y en a bien d'autres.
Si bien-sûr, mais je parlais de l'élite parce que tu m'en as fait parlé. D'ailleurs, j'ai déjà brièvement évoqué le cas de la "majorité", de laquelle tu m'as éloigné.Ne penses-tu pas que les "masses" (je n'aime pas ce terme, ni celui d'élite, j'espère au moins que cela aidera à comprendre ce que je veux dire) sont tout à fait capables de voir une œuvre "techniquement" hors du commun, ou innovante ? Peut-être l'élite s'approprie-t-elle par après ces œuvres (je pense notamment au street art), mais les masses ne peuvent-elles pas aussi faire perdurer une œuvre dans la mémoire collective ?
Le romantisme étant une période plus longue que le classicisme, il est logique qu'on y puisse trouver d'avantage d'œuvres de nos goûts.À ce propos, et pour obtenir une précision historique, le romantisme n'est-il pas un peu (j'écris bien un peu) plus populaire que le classicisme ? Ou bien est-ce juste l'époque qui a fait que, durant sa période de domination, plus de personnes se sont intéressées à la musique savante ?
C'est très juste. La question que je me pose est : à quoi ressemblera la musique du futur ? Nous sommes aussi ignorant à ce sujet que n'importe quel individu passé... quoique Jules Verne avait raison en décrivant la musique dodécaphonique contemporaine.Peut-être que dans 100 ans, le rock des années 70 aura été oublié. Je ne sais pas, je n'aime pas faire de prévisions. Peut-être Le sera-t-il, peut-être pas. Comment (ne) sera-t-il (pas) oublié ? Les "masses" pourraient toujours s'en éprendre. Ou, comme l'œuvre de Bach, une élite pourrait le faire revivre dans 100 s'il a été oublié entre-temps. Dans ce dernier cas, nous parlons tout de même de musique originellement populaires.
J'ai presque envie de dire que c'est un coup de chance. Asimov a aussi eu raison, par ses écrits, sur certains points de nos sociétés actuelles que nous connaissons et qu'il avait "prédit". Mais pour eux qui ont fait une prévision juste, combien oublions-nous qui ont juste dit de la merde ? Je ne sais plus quel homme de position importante dans le domaine avait dit, à l'époque des supercalculateurs "À mon avis, il ne devrait pas y avoir besoin de plus de quelques ordinateurs pour le monde entier". Il n'avait pas prévu que l'informatique allait changer de paradigme.quoique Jules Verne avait raison en décrivant la musique dodécaphonique contemporaine.
Nous sommes aussi ignorant à ce sujet que n'importe quel individu passé...