Textes comme ça - Poésies

Capt'n

Ahoy, moussaillon !
18 Février 2016
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395
167
Le renard est veinard
Il est menacé donc il doit manger
C'est un carnivore car il vaut de l'or
Ceux des neiges souvent beiges
Leur queue est toujours avec eux
Leurs yeux sont souvent venimeux
A la préhistoire, ils ne pouvait pas partir en vacances
Parce que les hommes les tuaient avec leur lance.
Si les renards disparaissaient, le monde serait cassé
Si on met mes dans un zoo, ils pourraient boire avec de l'eau
Sauver les renards car ils sont si rare !

Le renard, de moi-même (à 10ans).
D'après l'œuvre Le renard et les raisins.

(Poésie écrite mots pour mots, en laissant les fautes.)
 

Sheawen

*-*
15 Novembre 2016
89
54
70
25
J'avais la flemme de faire un truc beau ou poétique, je vous mets donc un extrait d'un projet perso (un livre en fait), en espérant que vous ne serez pas trop perdus à cause du manque de contexte.
Bonne lecture ^^



[...]Pendant un instant, je sentis comme un vertige. Je ne savais plus où j’étais.
J’étais sur mon lit, seule. Je m’étais sans doute assise après avoir eu ce court malaise. J’ai regardé par réflexe mes mains et je compris, me sentant emplie d’une toute nouvelle confiance. Je me lève. Que faire ? Par quoi commencer ? Il y avait tant de choses que je voulais voir !
Une idée me vint à l’esprit, et je me mis à crier « Montre moi ce que je dois voir ! »
J’ai ensuite fermé les yeux et me suis laissée transporter. J’eus tout d’abord l’impression que rien n’allait se passer, mais petit à petit, je sentis une agréable chaleur, ainsi qu’une sensation que je n’avais pas ressentie depuis longtemps. J’ouvris les yeux, me trouvant dans un champ de blé, un jour d’été. Le soleil brillait, et aucun nuage ne venait tacher le ciel. Il ne faisait pas trop chaud, la température était parfaite, un doux vent venait de temps en temps effleurer ma peau. Je n’étais plus seule. Il y avait un petit parc à côté du champ de blé, où quelques familles mangeaient sur des tables de pique-nique. Des enfants jouaient autour d’eux, et certains s’amusaient à grimper dans un vieil arbre qui apportait un peu d’ombre à ce charmant endroit. Tout le monde souriait. Tout le monde semblait heureux. Je souris à mon tour, et me sentait aussi heureuse. Comment ne pas l’être devant une scène aussi simple, aussi pure, aussi innocente ? Cela dégageait une sensation de force, comme si cet instant ne pouvait être troublé, comme si leur bonheur était sans limite.
Je n’avais jamais ressenti une telle sensation de plénitude. Alors les hommes pourraient donc vivre ensemble, dans le bonheur ? Aurions-nous pu éviter tout ce qui arrive, si nous avions eu cette sagesse qui nous a tant manqué ? Aurait-il été possible que ce soit moi, dans ce parc, entouré de ma famille, riant en regardant mon petit frère courir après l’un de ses amis ?
Je pris la décision de mettre toute ces questions de côté et m’avança vers eux. Un enfant vint immédiatement me voir, me demandant si je voulais jouer avec eux. Ses parents me regardaient en souriant, avec un air bienveillant. Comment pouvais-je refuser ? Et voila que nous grimpions dans l’arbre, faisant monter les enfants sur mes épaules pour qu’il puisse arriver aux premières branches. Je montais à leur suite, montant de plus en plus haut dans l’arbre et m’assit enfin sur une grosse branche. Je n’avais jamais vraiment aimé les gosses, mais le bonheur ambiant était si prenant que je souriais comme une idiote. Un enfant regardait mon bras avec insistance.
« Pourquoi tu es comme ça Madame ? »
Je ne su pas lui répondre. Je ne pouvais pas. Cela n’appartenait pas à son monde, et même s’il était sans doute irréel, je ne voulais pas froisser ce moment de parfait bonheur.
J’eus à nouveau cette sensation de malaise.

On me secouait. J’ouvris les yeux en découvrant un tout autre environnement. Karl était en face de moi, entièrement équipé, son arme dans une main.
« Ça recommence, me dit-il, ils sont à nouveau là. »


Je fus prise d’une lassitude étouffante, mais je devais me lever. [...]

 

Spirit

Méfie-toi.
2 Mars 2014
10 309
3 049
348
25
Wow. L'atmosphère dégagée est pas mal du tout. Juste des modifications hyper pointilleuses et reloues, excuse-m'en :

un doux vent venait de temps en temps effleurer ma peau.
J'aurai écrit "de temps à autre", le son "en" me paraît trop répété, mais après c'est juste un avis personnel ^^.

Aurions-nous pu éviter tout ce qui arrive
Tu as fait une faute de frappe, arrivé ;). Si je me permets d'ajuster l'orthographe, c'est juste pour que ce soit parfait, et c'est déjà pas mal du tout, y'a pas mal de potentiel et j'aime beaucoup la rupture à la fin, bien amenée. (Et je crois qu'on écrit "voilà" et pas "voila" mais c'est du détail xD).

Le style est pas mal du tout, ça intègre bien le lecteur dans le cadre, le paysage bien détaillé, réaliste, franchement c'est prometteur !
 

Capt'n

Ahoy, moussaillon !
18 Février 2016
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J'aurai écrit "de temps à autre", le son "en" me paraît trop répété, mais après c'est juste un avis personnel ^^.

Je vois ça comme une assonance en "en", avec le thème de "l'enfant" (deux fois le phonème) qui est extrêmement présent dans ce rêve.
 

Sheawen

*-*
15 Novembre 2016
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Tu as fait une faute de frappe, arrivé ;).
Pas sûr, pas sûr :p
"Aurions-nous pu éviter tout ce qui arrive" = Aurions-nous pu éviter tout ce qui est en train d'arriver (Note : dans son monde réel)
C'est bel et bien du présent.
J'aurai écrit "de temps à autre", le son "en" me paraît trop répété, mais après c'est juste un avis personnel ^^.
C'est pas mal comme ça aussi, oui. Mais ça fait aussi effectivement l’assonance, comme dit Sans. Je verrai si je change ou pas ^^
 

Spirit

Méfie-toi.
2 Mars 2014
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Pas sûr, pas sûr :p
"Aurions-nous pu éviter tout ce qui arrive" = Aurions-nous pu éviter tout ce qui est en train d'arriver (Note : dans son monde réel)
C'est bel et bien du présent.
Tu sais, il m'arrive de lire trop vite ... ici j'avais rajouté un "est" et lisait donc "tout ce qui est arrive" (d'ailleurs je propose donc de changer en "tout ce qui est arrivé et nous enchaîne encore" car le présent me titillait - avis personnel à nouveau hein tu es libre de tes choix - et ça permet de caser la métaphore du présent qui te tombe dessus - à modifier le "enchaîne" peut-être - chaque jour cf la fin de ton récit, pour le clin d’œil anticipé).

C'est pas mal comme ça aussi, oui. Mais ça fait aussi effectivement l’assonance, comme dit Sans. Je verrai si je change ou pas ^^
Tu feras le bon choix :).