Dans de nombreux pays "démocratiques", la liberté d'expression est considérée comme un droit fondamental. Ne devant être absolue pour la raison qu'elle serait nuisible à certains autres droits plus ou moins fondamentaux, à l'ordre public ou à la bienséance, leur gouvernement a décidé qu'elle devait comporter des limitations, des cadres. On ne pourrait pas tous les citer ici tellement ils sont nombreux, mais on peut déjà en citer quelques-uns.
Aux Etats-Unis, la liberté d'expression est quasiment totale : il est possible de dire n'importe quoi qui ne soit pas de l'obscénité, de la diffamation mensongère, de l'incitation à l'émeute, du harcèlement, ou encore de la divulgation de secrets professionnels, commerciaux ou d'État. En France, les lois brassent plus larges et interdisent certaines idées : le négationnisme (loi Gayssot de 1990 et autres lois dites mémorielles), les discours de haines concernant l'origine ethnique, la religion, l'orientation sexuelle. De nombreux autres pays ont adopté ce type de lois restrictives.
Parmi ces limitations, certaines sont plus critiquées que d'autres parce qu'elles vont trop loin. Par exemple, les lois mémorielles sont critiquées par une partie des historiens et certains intellectuels qui considèrent qu'interdire une mémoire au profit d'une autre, nuit aux débats sur la réalité de certains évènements historiques. Ainsi, il serait plus difficile de combattre le négationnisme si les partisans de cette idée n'ont plus le droit d'apporter des arguments. Cela gèlerait les débats et donc les recherches historiques autour de la Shoah.
Certaines personnes pensent que les lois contre le racisme sont un non-sens, parce que le mot race admet plusieurs définitions parmi lesquels on en trouve qui ne parlent pas de hiérarchiser les races, notamment en biologie. Après tout, le mot espèce s'est souvent révélé aussi arbitraire que le mot race (exemple de la découverte de descendants féconds d'un individu tigre et d'un individu lion), et il n'est pas mal vu de l'employer. Certaines définitions du mot race seraient donc scientifiquement plausibles au sein de l'espèce humaine. Or prononcer ce mot connote souvent une hiérarchisation des différentes ethnies et empêche le débat sur l'existence ou l'inexistence de races humaines. Cette connotation hiérarchique est majoritaire et l'a sans doute longtemps été, mais l'interdiction du racisme a peut-être, par biais d'association, participé à faire croire que l'idée de l'existence de races humaines est fondamentalement immorale.
Il est évident que ce topic n'a pas pour but de débattre autour de la question des races ou de la Shoah. L'intérêt est de discuter sur la légitimité des restrictions sur la liberté d'expression en général. Est-ce que le débat sur tel ou tel sujet devrait être autorisé ? Ou vaut-il mieux interdire certaines idées dangereuses ? Sont-elles dangereuses au point que les interdire est plus efficace que de les combattre par l'échange ?
Aux Etats-Unis, la liberté d'expression est quasiment totale : il est possible de dire n'importe quoi qui ne soit pas de l'obscénité, de la diffamation mensongère, de l'incitation à l'émeute, du harcèlement, ou encore de la divulgation de secrets professionnels, commerciaux ou d'État. En France, les lois brassent plus larges et interdisent certaines idées : le négationnisme (loi Gayssot de 1990 et autres lois dites mémorielles), les discours de haines concernant l'origine ethnique, la religion, l'orientation sexuelle. De nombreux autres pays ont adopté ce type de lois restrictives.
Parmi ces limitations, certaines sont plus critiquées que d'autres parce qu'elles vont trop loin. Par exemple, les lois mémorielles sont critiquées par une partie des historiens et certains intellectuels qui considèrent qu'interdire une mémoire au profit d'une autre, nuit aux débats sur la réalité de certains évènements historiques. Ainsi, il serait plus difficile de combattre le négationnisme si les partisans de cette idée n'ont plus le droit d'apporter des arguments. Cela gèlerait les débats et donc les recherches historiques autour de la Shoah.
Certaines personnes pensent que les lois contre le racisme sont un non-sens, parce que le mot race admet plusieurs définitions parmi lesquels on en trouve qui ne parlent pas de hiérarchiser les races, notamment en biologie. Après tout, le mot espèce s'est souvent révélé aussi arbitraire que le mot race (exemple de la découverte de descendants féconds d'un individu tigre et d'un individu lion), et il n'est pas mal vu de l'employer. Certaines définitions du mot race seraient donc scientifiquement plausibles au sein de l'espèce humaine. Or prononcer ce mot connote souvent une hiérarchisation des différentes ethnies et empêche le débat sur l'existence ou l'inexistence de races humaines. Cette connotation hiérarchique est majoritaire et l'a sans doute longtemps été, mais l'interdiction du racisme a peut-être, par biais d'association, participé à faire croire que l'idée de l'existence de races humaines est fondamentalement immorale.
Il est évident que ce topic n'a pas pour but de débattre autour de la question des races ou de la Shoah. L'intérêt est de discuter sur la légitimité des restrictions sur la liberté d'expression en général. Est-ce que le débat sur tel ou tel sujet devrait être autorisé ? Ou vaut-il mieux interdire certaines idées dangereuses ? Sont-elles dangereuses au point que les interdire est plus efficace que de les combattre par l'échange ?