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Farewell
Ancien
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Plot twist: C'est du pain.
 

Capt'n

Ahoy, moussaillon !
18 Février 2016
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La playlist de ces musiques est super, mélodieuse et pure (pas comme l'auteur de ce message).

Certes on peut se sentir petit par rapport à certains, mais rien ne peut être aussi grand que la musique, et les mathématiques, mais ces deux essences sont étroitement liées pour ma part.

Ecouter une musique c'est se laisser transcender par elle, la laisser nous envahir, nous prendre et la laisser jouer avec nous, nos sensations, se jouer de nous. Celle-ci provoque en nous des symptômes physiologiques, comme une accélération du rythme cardiaque ou des variations de la pression artérielle, une sensation de chaleur intérieure et d'apesanteur.

Celle-ci est faite de formes pures, de sons ordonnés, équilibrés, tandis que nous ne sommes que chaos, poussière, incohérence et déséquilibre par rapport à celle-ci. Il suffit de regarder ma personne, décousue, autodérisoire à l'excès, incohérente et floue.

La musique nous permet en quelque sorte de toucher un idéal de pureté, non souillé par certains êtres humains mais dépourvu de lui. Elle contient quelque chose d'indéfinissable, d'insensible et de sensible à la fois, recevable par nos sens mais portant un message ou des images, quelque chose de transcendant et d'immanent à la fois.

Certes la musique est créée par l'homme, par des génies et visionnaires, mais la beauté de celle-ci réside en le fait qu'elle se détache ensuite de l'homme, que celui-ci perd tout contrôle sur elle, qu'elle se diffuse où elle le "souhaite", nous touche comme et quand elle le "veut", nous brise ou nous reforme à notre insu.

Peut-être peut-on dire que musique et amour riment. Amour de qui, de quoi ? Je ne sais, mais qu'importe, suis-je pour savoir ? La musique peut transporter de l'amour, un amour du compositeur pour une dame, un amour pour la musique, un amour pour les formes qu'elle contient. Il peut aussi s'agir d'une identification de l'auditeur dans cette musique qui y puise son amour, ou le transpose, qu'il éprouve un "amour" de cette musique, où stimule celui pour une dame par celle-ci.

On peut aussi penser que la musique révèle une certaine vérité à l'auditeur, lui fait prendre conscience par un certain nombre de symptômes corporels de son insignifiance ? Comment un ensemble de fréquences peut-il avoir un tel impact sur moi ? Je ne suis rien par rapport à cette musique, ou plutôt quelque chose de sensible et qui peut recevoir. Peut-être alors artiste et producteur riment ensemble, peut-être que l'artiste produit la musique car il arrive à dépasser sa condition de récepteur sans pour autant la nier.

Une autre vérité apparaît, celle de l'amour. Présent dans la musique par transposition ou identification, celui-ci apparaît comme vrai par sa puissance. L'amour serait alors le support de la musique, lui donnerait sa force et son caractère envoûtant, serait même à son origine. Produisant la musique, il serait alors le moteur même de l'artiste. Celui-ci serait traversé par une force extérieure, non humaine, transcendante par sa pureté et beauté mais immanente par son influence sur l'être.

Certaines forces invisibles nous gouvernent donc, comme celle-ci, mais combien encore ne sont-elles pas révélées à nous ? Nous en sommes les jouets, celles-ci se substituent à d'autre pour mieux nous tromper, nous briser ou nous harmoniser si nous les percevons. Peut-être alors faut-il définir le monde comme l'ensemble de ces forces invisibles qui nous traversent, nous définissent et nous ordonnent ou non. Le monde, traversé par ces forces, ne deviendrait-il pas alors invisible lui aussi ?

Tout dépend de ce que l'on appelle monde. S'il s'agit de l'ensemble de ces forces, il le devient alors. Mais si le monde n'est réduit qu'aux effets de celles-ci, il devient visible et nous sommes coupés de toutes forces. Cependant par définition le monde est le tout, ainsi le monde correspond à l'ensemble des deux : causes et effets, si nous pouvons conceptualiser ces causes et effets, les temporiser et situer. L'homme n'est donc pas séparé de l'absolu, il y tend en le subissant, le percevant, le produisant quand il s'agit de musique.

Ce monde apparaît alors comme un tout harmonisé, mais ne ressemble-t-il pas à un chaos en regardant certains êtres et certains lieux ? Ces forces aiment se jouer de nous, ainsi elles m'induisent en erreur quand je pense le monde tel un chaos. Il s'agirait d'un chaos ordonné, ou régit par ces forces. Mais celles-ci ne sont-elles pas vides à cause de leur définition ? Celles-ci correspondent à l'être des choses et l'être du monde, elles sont donc ontologiquement immanente par leurs effets et transcendantes par leur unicité et l'impossibilité de les reproduire dans le sens d'en faire des copies.

L'homme est donc le sujet de l'être du monde, dans le sens qu'il est car est trompé, pour citer Saint Augustin (ou Descartes citant celui-ci). L'homme, régit par des forces transcendantes et immanentes, est donc condamné à vivre entre celles-ci, les subir, s'y plier comme pour l'amour, ou s'y affranchir comme l'artiste qui les utilises à des fins de production. Nous sommes donc le jouet de l'être des choses, mais cela ne signifie-t-il pas un destin en raison de l'ordre de ces forces ? Non, car elles surviennent de manière indépendante de toute volonté, elles ne peuvent se plier à aucune loi mais les créent, les modifient et nous trompent en conséquences.

L'homme en outre serait un milieu pour reprendre Pascal : "Un tout à l'égard du néant, rien à l'égard du tout". L'immensité de ce monde et son aspect minuscule mettent l'homme dans une situation inconfortable : il ne peut vivre sans ses forces, mais est de plus cloîtré entre ces deux abîmes de l'infini et du néant, ainsi réduit physiquement et métaphysiquement.

Il en est donc à réduit à penser ces choses, les écrire sur les tréfonds d'internet au pire, sans se soucier de tous les processus physico-chimiques qui lui permettent de penser, taper sur son clavier, transmettre instantanément les lettres sur l'écran, sans parler de tous les processus d'apprentissage de l'écriture voire de l'emplacement des touches du clavier pour les plus habiles, etc ...

Il en réduit à penser dans un lieu non approprié, d'où la création de certains lieux comme celui-ci pour y déverser toute chose étrangère au but de ce lieu, afin de le préserver justement pour assurer sa pérennité. Cette juste décision, gouvernée par des forces extérieures, a provoqué une autre restriction de l'homme dans cet équilibre entre deux abîmes.

Ces forces se superposent donc, s'enchevêtrent et nous perdent. Nous ne pouvons nous en détacher car elles assurent notre survie, mais nous ne pouvons nous les approprier car elles sont vivaces, invisibles et indivisibles, métaphysiques et détachées de toute relation à la volonté si volonté il existe.

Dans un tel monde et par de telles forces, comment pouvons-nous vivre en harmonie si cela n'est pas de notre ressort ? Comment produire d'effets ? Seuls les artistes le peuvent, il leur revient donc d'organiser le monde, de l'harmoniser et de le vivre pleinement. Mais comment naissent les artistes ? Ils sont les fruits de ces lois, qui ont créé un individu susceptible de tant recevoir que par un excès de reçu il produira en retour, comme toute réaction chimique arraché de son état initial il tentera d'y tentera d'y retourner, et ce par la production. L'artiste n'a alors pas d'autre but physiologique que de retourner à sa condition primaire, mais n'avons-nous pas dit que parler de but était vide de sens ?

L'artiste est le jouet de ces lois ou forces, mais est équilibré entre celles-ci et sa condition, et peut donc plus de choses que tout non-artiste, ainsi lui incombe la fonction d'ordonner un tant soit peu ce monde.

J'ai pas lu.
 

Paraplégique

Retardo Milos
Ancien
13 Avril 2015
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AOP
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