La question du « Je suis » versus « Je fais ». Bon, on tombe dans la subtilité, dans des veines où coulent personnalité, culture, blablablabla dans un flot inconscient...
Je m'intéresse à la question avec légèreté juste pour faire honneur brièvement à ce point que tu soulèves (avec plaisir) :
Bien sûr, on vit en Occident, dans des cultures très individualistes, où sont prônés performance, productivité, accomplissement professionnel / personnel / relationnel / amoureux blablabla... Bien heureux ceux qui vivent avec du recul sur la culture parfois contraignante et insidieuse.
Puis, on a l'être humain, un fervent de la catégorisation et de la conceptualisation, hourra. Facile alors d'adorer apposer des ÉTIQUETTES.
C'est peut-être un opinion bâclé, arbitraire, mais : On dit probablement qu'on « est architecte » pour renforcer / valider / signaler notre identité à l'interlocuteur et que c'est plus évident et efficient de le faire en le disant de cette manière que de dire « Je fais de l'architecture ». Évidemment, c'est un processus plus ou moins conscient puisqu'il est multifactoriel dans ses causes.
Avoir une identité bien découpée, bien moulée comme on l'entend avec notre biais personnel d'humain émotif, c'est toujours cool. Alors on est, on fait pas. Voilà, c'est pas la vérité ultime, juste mon opinion sur un sujet d'importance relative !
Et oui, pour les désintéressés qui suivent le sujet, la conversation est relativement ridicule. Relativement. Comme toute la vie.
Je m'intéresse à la question avec légèreté juste pour faire honneur brièvement à ce point que tu soulèves (avec plaisir) :
Bien sûr, on vit en Occident, dans des cultures très individualistes, où sont prônés performance, productivité, accomplissement professionnel / personnel / relationnel / amoureux blablabla... Bien heureux ceux qui vivent avec du recul sur la culture parfois contraignante et insidieuse.
Puis, on a l'être humain, un fervent de la catégorisation et de la conceptualisation, hourra. Facile alors d'adorer apposer des ÉTIQUETTES.
C'est peut-être un opinion bâclé, arbitraire, mais : On dit probablement qu'on « est architecte » pour renforcer / valider / signaler notre identité à l'interlocuteur et que c'est plus évident et efficient de le faire en le disant de cette manière que de dire « Je fais de l'architecture ». Évidemment, c'est un processus plus ou moins conscient puisqu'il est multifactoriel dans ses causes.
Avoir une identité bien découpée, bien moulée comme on l'entend avec notre biais personnel d'humain émotif, c'est toujours cool. Alors on est, on fait pas. Voilà, c'est pas la vérité ultime, juste mon opinion sur un sujet d'importance relative !
Et oui, pour les désintéressés qui suivent le sujet, la conversation est relativement ridicule. Relativement. Comme toute la vie.