Le créateur d’Hypixel brise le silence : il envisage de récupérer Hytale, mais uniquement la propriété intellectuelle. Un plan réaliste, rapide… et déjà bien amorcé.
Un retour inattendu de Simon sur Hytale
Alors que la communauté #SaveHytale se mobilise depuis des semaines, Simon Collins-Laflamme, le cofondateur d’Hypixel, est sorti de son silence. Dans une série de messages publiés les 18 et 19 juillet, il dévoile un projet très clair : racheter la propriété intellectuelle (IP) de Hytale, sans reprendre l’entreprise ni l’équipe d’origine. Une nuance capitale.
“Je n’ai pas vu le jeu depuis 2019”, confie-t-il d’emblée, soulignant à quel point le projet lui est devenu étranger. Il affirme pourtant avoir les moyens de réunir une équipe de 30 personnes pour relancer le développement d’Hytale — loin des 150 employés qu’Hypixel Studios comptait à son apogée.
Une transaction simple, loin des fantasmes
Contrairement à ce que beaucoup imaginaient, Simon ne cherche pas à acheter Hypixel Studios ni à convaincre Riot Games de lui vendre un studio entier. Son objectif est bien plus ciblé : obtenir les droits sur le code, les assets et le moteur de Hytale, dans le cadre d’un simple accord de cession de propriété intellectuelle.
“Pas besoin d’actionnaires, ni de structure complexe. C’est une transaction bien plus simple qu’un rachat d’entreprise”, explique-t-il. Pour Simon, le vrai enjeu n’est pas technique mais humain : le moteur actuel n’est pas multiplateforme et le nouveau est “loin d’être jouable”. Ce qui compte, selon lui, c’est l’équipe capable de faire avancer le jeu. Une équipe qu’il est en train de réunir.
Pourquoi Riot pourrait dire oui
Certains fans s’interrogent : pourquoi Riot vendrait-il une IP à l’abandon ? Simon avance plusieurs arguments. D’abord, l’opération ne représenterait pas une perte de temps pour Riot, déjà occupé à fermer des projets internes et à redéfinir ses priorités. Ensuite, l’approche choisie — une cession simple — pourrait justement faciliter l’accord.
Il précise aussi que les négociations ne devraient pas durer des mois. “Ce n’est pas comme dans les films, c’est juste un coup de fil et un contrat”, résume-t-il avec ironie. Le vrai défi serait plutôt d’initier la conversation.
Une voie étroite mais crédible
Pour Simon, la reprise de Hytale dans ces conditions est peut-être la seule option réaliste pour éviter que le projet ne tombe définitivement dans l’oubli. Il affirme déjà travailler sur des plans B et recruter les bons profils en amont, au cas où l’opération aboutirait.
“J’ai déjà des gens en tête”, assure-t-il. Des anciens de Hytale ? Des développeurs passionnés ? Rien n’est précisé, mais le message est clair : il est prêt.