Alors voilà, cela fait déjà quatre mois maintenant que le premier article expérimental de Nawpe sur Undertale a été publié. Vu les retours plus que positifs, nous avons décidé de continuer sur cette lancée et ainsi vous proposer des articles sur des jeux indépendants assez récents qui nous ont plu ou alors qui sont restés dans l’ombre de gros jeux sortis en même temps.
Nous allons donc vous présenter aujourd’hui un test de Devil Daggers, jeu qui a connu son heure de gloire pendant un certain moment mais qui est vite retombé dans l’oubli.
Devil Daggers c’est quoi ?
Tout d’abord, il faut savoir que ce jeu nous vient d’Australie, par le biais du développeur indépendant Sorath. C’est un FPS (first person shooter) ici rebaptisé comme fast-paced shooter. En effet, le principe même du jeu se base dans sa rapidité d’action. Inspiré des plus grands FPS des années 90′, ce jeu puise son gameplay et son style visuel dans un Quake ou un Doom sorti à cette époque.
Quel est le but ?
Contrairement à un VVVVV qui, lui, possède une histoire, ce jeu indépendant serait plutôt à répertorier du côté d’un Super Hexagon, en effet, ce dernier consistant à réussir à survivre le plus longtemps possible en comparant son score à ceux de ses amis ou aux scores mondiaux. Ici, pas de polygones à éviter mais bien tout simplement des hordes de monstres avançant vers vous le plus rapidement possible, ces derniers se déplaçant à la fois sur terre et dans les airs. Vous devrez donc vous retrouver face à 13 types d’ennemis différents, aussi impitoyables et horribles les uns que les autres (s’apparentant à des ennemis que l’on pourrait croire directement tiré du necronomicon) dans un monde infernal. Dans ce jeu, ce n’est pas votre skill (compétence) ou votre visée qui vous sera le plus utile car bien des fois votre survie résidera dans votre rapidité d’action et dans vos réflexes.
En effet, un seul tir suffira à tuer les ennemis : ce point positif permettra à toute personne bonne ou mauvaise aux jeux de tirs de pouvoir s’atteler au jeu et de ne pas être désavantagée par rapport à une autre; mais en même temps, les ennemis pourront vous tuer rien qu’en vous touchant, ce qui mettra rapidement un terme à votre partie et qui permet ainsi d’accélérer le jeu et de jouer plusieurs parties d’affilée, un peu comme à la bonne époque sur une borne d’arcade.
Et alors l’histoire s’il n’y en a pas, à quoi ça ressemble ?
Lancer votre partie sera comme si vous aviez pris un ticket pour l’enfer. En effet, vous serez transporté dans une “salle” constituée d’un unique plateau de quelques mètres carrés seulement, sur lequel vous devrez rester afin de survivre, toute chute en dehors du plateau vous condamnant à mourir. La première chose qui vous sautera aux yeux quand vous lancerez votre partie est la présence d’une “dague” en plein milieu de la pièce. Vous devrez donc vous en approcher pour commencer votre survie, votre “timer” comptant votre temps de survie s’activera alors. Il faut savoir que vous n’avez qu’un seul tir possible avec deux cadences différentes : vous aurez donc le 1-coup qui fera penser à un fusil à pompe pour la puissance et un autre tir-en-long qui vous permettra de tirer plus longuement afin de vous sauver lorsque nombreux seront les ennemis à l’écran. Bien entendu, tout comme le principe simple et basique du jeu, pas de prise de tête pour les tirs, vous n’aurez qu’à rester appuyé sur votre clic gauche afin de tirer en rafale ou simplement cliquer par à-coups afin de tirer un par un.
Côté musique
Alors bien sûr, la musique peut avoir un impact sur le jeu et la façon dont vous allez apprécier d’y jouer. Mais ici, pas question de “véritables musiques” à proprement parler, c’est plutôt tout un univers de sons sortis de l’enfer qui vous accompagnera tout au long de votre périple, tant le bruit des différents monstres et celui de vos tirs créent une sinistre mélodie qui va largement de paire avec le jeu.
Pourquoi y jouer ?
Pour tous les anciens souhaitant retrouver leur jeunesse ou pour tous les nouveaux n’ayant pas eu le plaisir de connaître des jeux tels les Quake ou encore Doom de l’époque, cela peut très bien être un bon moyen de découvrir ce style. C’est un billet vers le passé qui permettra à quiconque de retourner à l’époque des premiers et plus grands FPS qui ont fait ce qu’on connaît aujourd’hui. Et pour les plus férus d’entre nous, fans de rétro, c’est un vrai moyen de retourner dans le passé.
En conclusion
Devil Daggers propose beaucoup de contenu et promet beaucoup d’heures de jeu grâce à sa “rejouabilité”. Son gameplay atypique de l’époque vous rappellera sûrement votre enfance ou alors vous permettra de connaître un style que vous n’avez encore jamais vu. Pour ceux qui adorent le challenge, c’est un bon moyen de s’y mettre car de la patience et du temps il vous en faudra pour arriver dans le top des scores mondiaux. Cela reste un bon moyen de se défier entre amis et de mettre ses réflexes et sa rapidité d’action à rude épreuve. Ses contrôles et son principe simple permettent à tous de pouvoir en profiter. Et pour seulement 4.99 euros, il serait idiot de passer à côté d’autant de contenu quand on le compare à la plupart des jeux de maintenant, non finis et coûtant aux alentours de 60 euros… sa compétitivité rallonge durablement sa durée de vie, vous permettant de défier, à tout moment, vos amis ou d’essayer de battre votre propre record.
N’hésitez pas à m’envoyer vos scores en commentaires afin de me montrer qui a été le plus loin. A savoir que le jeu ne dispose que d’un seul succès : atteindre les 500 secondes de survie dans ce monde infernal et, à ce jour, seulement quelques joueurs ont réussi à le débloquer. Je vous laisse apprécier le 1er record obtenu en vidéo :
Le dernier record en date est de 702 secondes (environ 12 minutes).
Bonne chance à tous et bonnes vacances.
C’est vrai que le style d’affichage rapelle très fortement Quake (plus que DooM, vu que Quake est en full 3D). Très bon jeu niveau gameplay.
Super ça faisait longtemps que j’attendais cet article !
Content qu’il te fasse plaisir :)
Si jamais tu as une idée de jeu pour un prochain article de cette rubrique n’hésite pas à m’en faire part via mon email !