La controverse secoue la communauté Minecraft suite à des bannissements permanents de griefers, accusés de détruire les créations d’autres joueurs. Alors que certains estiment que les griefers n’ont pas enfreint les règles du jeu, d’autres soutiennent que ces bannissements sont justifiés en raison du harcèlement engendré.
Minecraft traverse actuellement une période de controverse. Des joueurs ont été bannis de manière permanente pour “griefing”, c’est-à-dire la destruction des créations d’autres joueurs. Cela a suscité des débats au sein de la communauté, car certains estiment que ces griefers n’ont pas enfreint les règles du jeu et que Mojang, la société à l’origine de Minecraft, pourrait violer sa propre EULA (End User License Agreement) en les bannissant. C’est en effet depuis 2020 que Mojang peut bannir de manière définitve les joueurs de Minecraft.
La situation est complexe : pour la première fois, Mojang aurait banni des comptes en se basant sur des images et des captures d’écran, qui peuvent être truquées. La vidéo “Minecraft is now BANNING Griefers” sur YouTube examine la chronologie des événements ayant conduit à ces bannissements et présente les différentes opinions sur la question.
Parmi les griefers bannis, le groupe “The Fifth Column” a attiré l’attention de Mojang pour avoir détruit des serveurs Minecraft appartenant à des écoles, des universités, des églises et d’autres organisations. Ils ont également ciblé des streamers Twitch et des youtubeurs. En réponse, Mojang a ajouté une fonctionnalité à l’édition Java de Minecraft permettant aux joueurs de masquer leur nom d’utilisateur.
Récemment, le groupe a fait parler de lui en détruisant les serveurs de 50 streamers Twitch en moins d’une semaine. De nombreux griefers se sont alors réveillés avec un bannissement de 4 000 jours (environ 12 ans) pour “harcèlement/intimidation”. Cependant, certains griefers n’ont pas participé aux attaques récentes et auraient été bannis rétroactivement sur la base de preuves vidéo, soulevant des questions sur la légitimité de ces bannissements.
De plus, Mojang a mentionné l’utilisation de clients hackés pour justifier les bannissements. Cependant, l’utilisation de clients hackés n’est pas explicitement interdite par l’EULA de Minecraft. Cette situation a des implications pour la communauté des moddeurs, car les clients modifiés et les clients hackés sont souvent difficiles à distinguer.
En résumé, la situation actuelle entourant les bannissements de griefers dans Minecraft soulève des questions sur l’équité et la transparence des méthodes employées par Mojang. Les conséquences pour la communauté des moddeurs et l’éventuelle ouverture à d’autres bannissements rétroactifs sont également préoccupantes. Les joueurs et les passionnés de Minecraft attendent désormais de voir comment Mojang réagira face à cette controverse.